Le gouvernement allemand a approuvé hier un projet de loi qui renforce nettement les pouvoirs de la police en matière de lutte préventive antiterroriste, en l'autorisant notamment à installer des caméras au domicile de suspects ou à espionner leurs ordinateurs via internet. Ce projet, validé par les deux partis formant la «grande coalition» au terme de longues et difficiles tractations - dans un pays où l'opinion est très attachée à la défense des libertés individuelles et à la protection de la vie privée - doit encore être approuvé par le Parlement. La nouvelle loi permettra aux enquêteurs d'installer des mini-caméras au domicile des suspects, ou dans les habitations qu'ils fréquentent, en plus des micros qu'ils étaient déjà autorisés à installer. Autre volet de la nouvelle loi, l'instauration de «perquisitions en ligne», qui permettront la surveillance à distance des ordinateurs connectés au web -notamment par le biais de «chevaux de Troie», sortes de virus informatiques que les enquêteurs enverront aux suspects par courriel. Le ministre de l'Intérieur, le conservateur Wolfgang Schäuble, s'est félicité hier d'un projet «équilibré» qui permettra à la police «d'être efficace dans la prévention des dangers du terrorisme international». L'approbation de ce nouveau dispositif survient alors que la police allemande a déjoué en septembre dernier dans la région du Sauerland (ouest) des attentats terroristes qui auraient pu être extrêmement dévastateurs. Ces préparatifs d'attentats avaient été revendiqués par l'Union du Jihad islamique, un groupuscule terroriste d'origine ouzbèke évoluant dans la nébuleuse d'Al-Qaïda. Ce projet antiterroriste est approuvé alors qu'un débat enflamme l'Allemagne autour de la surveillance des citoyens, certains craignant un retour de l'Etat omniscient, comme à l'époque de la RDA communiste ou du nazisme. Deutsche Telekom est au coeur d'un scandale national pour avoir fait espionner ses propres cadres et des journalistes pour identifier l'origine des fuites à la presse. Le gouvernement allemand a approuvé hier un projet de loi qui renforce nettement les pouvoirs de la police en matière de lutte préventive antiterroriste, en l'autorisant notamment à installer des caméras au domicile de suspects ou à espionner leurs ordinateurs via internet. Ce projet, validé par les deux partis formant la «grande coalition» au terme de longues et difficiles tractations - dans un pays où l'opinion est très attachée à la défense des libertés individuelles et à la protection de la vie privée - doit encore être approuvé par le Parlement. La nouvelle loi permettra aux enquêteurs d'installer des mini-caméras au domicile des suspects, ou dans les habitations qu'ils fréquentent, en plus des micros qu'ils étaient déjà autorisés à installer. Autre volet de la nouvelle loi, l'instauration de «perquisitions en ligne», qui permettront la surveillance à distance des ordinateurs connectés au web -notamment par le biais de «chevaux de Troie», sortes de virus informatiques que les enquêteurs enverront aux suspects par courriel. Le ministre de l'Intérieur, le conservateur Wolfgang Schäuble, s'est félicité hier d'un projet «équilibré» qui permettra à la police «d'être efficace dans la prévention des dangers du terrorisme international». L'approbation de ce nouveau dispositif survient alors que la police allemande a déjoué en septembre dernier dans la région du Sauerland (ouest) des attentats terroristes qui auraient pu être extrêmement dévastateurs. Ces préparatifs d'attentats avaient été revendiqués par l'Union du Jihad islamique, un groupuscule terroriste d'origine ouzbèke évoluant dans la nébuleuse d'Al-Qaïda. Ce projet antiterroriste est approuvé alors qu'un débat enflamme l'Allemagne autour de la surveillance des citoyens, certains craignant un retour de l'Etat omniscient, comme à l'époque de la RDA communiste ou du nazisme. Deutsche Telekom est au coeur d'un scandale national pour avoir fait espionner ses propres cadres et des journalistes pour identifier l'origine des fuites à la presse.