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Le vide juridique derrière l'expansion du fléau
Lutte contre le cybersexe en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 08 - 2008

Internet a amené une révolution dans le monde du sexe et de la pornographie. Plus que n'importe quel médium avant lui, Internet permet la liberté absolue de l'imagination et des fantasmes sexuels,car personne, ni entreprises ni gouvernements, n'a le pouvoir de le censurer.
Internet a amené une révolution dans le monde du sexe et de la pornographie. Plus que n'importe quel médium avant lui, Internet permet la liberté absolue de l'imagination et des fantasmes sexuels,car personne, ni entreprises ni gouvernements, n'a le pouvoir de le censurer.
Il offre l'extraordinaire possibilité d'avoir toutes ses fantaisies sexuelles, des plus banales aux plus secrètes, au d'un simple clic. Cette caractéristique du net a donné lieu à la propagation d'un nouveau phénomène. Il s'agit du cybersexe, fléau dévastateur qui gangrène aujourd'hui toutes les sociétés. Le cybersexe trouve son origine dans la transmission et la diffusion d'images érotiques sur les groupes de discussion, sur des sites hard gratuits, la pédophilie et bien d'autres formes. Il est considéré comme un crime et est, par conséquent, inclus dans la luttecontre la cybercriminalité.
Aujourd'hui, de l'avis de nombreux observateurs, le cybersexe est devenu en Algérie une arme fatale qui menace l'avenir de la jeunesse dans les sociétés traditionalistes. Selon Mme Benbrahem Fatma-Zohra, avocate, «le cybersexe est une arme de destruction dirigée contre les sociétés conservatrices et la jeunesse vulnérable en vue de les détruire». A ce propos, l'avocate indique que «ce crime n'est pas pénalisé par la loi algérienne qui accuse un véritable vide juridique en matière de lutte contre le cybersexe qui risque de devenir dans les années à venir un phénomène prédominant».
Maître Benbrahem, qualifiant le cybersexe d'arme politique de destruction des sociétés réservées et conservatrices, a appelé l'Algérie à adhérer à l'une des conventions internationales de lutte contre ce fléau dévastateur qui met en péril l'avenir de la jeunesse et la prédispose à la délinquance .
Par ailleurs, l'avocate a indiqué que le cybersexe est un crime devenu répandu, ces derniers temps et ce, à cause de la difficulté de cerner ce phénomène aussi épineux que compliqué. Elle souligne aussi que «l'ampleur de ce phénomène va crescendo à cause de l'invasion des nouvelles technologies comme le bluetooth et Internet qui permettent aujourd'hui de prendre en photo ou en vidéo des personnes et de diffuser leurs photos, ce qui représente une atteinte à la personne et à son intégrité». Sur un autre chapitre, maître Benbrahem affirme que la législation algérienne est pauvre en matière de textes de loi qui pénalisent cette forme de crime de plus en plus répandue ajoutant qu'il est de «l'intérêt de l'Algérie d'adhérer à une convention internationale de lutte contre la cybercriminalité afin de pouvoir diminuer l'ampleur du phénomène». S'exprimant sur la difficulté juridique à contrecarrer le cybersexe, Mme Benbrahem avance la difficulté de l'identification des personnes qui sont derrière la transmission de matière pornographique sur le net. Le cybersexe, étant un commerce très lucratif, nombreux se cachent dernière des pseudos, profitent de l'ignorance de la société civile, la vulnérabilité de la jeunesse pour leur faire consommer ces produits toxiques. Comme mesure salutaire qui permettrait l'identification des commerçants du sexe sur Internet, l'avocate propose de suivre leurs pistes à travers les sites pornos payant en se faisant guider par le numéro de la carte bancaire. Cependant, ici même, elle déclare qu'il y a difficulté du fait que la majorité des sites pornographiques destinés aux Algériens sont gratuits. Pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité et particulièrement le cybersexe, l'Algérie doit adhérer à des traités internationaux existants dans ce domaine. Renforcer son système juridique et adopter des stratégie nationales de lutte contre le ce fléau restent une meilleur procédure pour le prévenir.
Il offre l'extraordinaire possibilité d'avoir toutes ses fantaisies sexuelles, des plus banales aux plus secrètes, au d'un simple clic. Cette caractéristique du net a donné lieu à la propagation d'un nouveau phénomène. Il s'agit du cybersexe, fléau dévastateur qui gangrène aujourd'hui toutes les sociétés. Le cybersexe trouve son origine dans la transmission et la diffusion d'images érotiques sur les groupes de discussion, sur des sites hard gratuits, la pédophilie et bien d'autres formes. Il est considéré comme un crime et est, par conséquent, inclus dans la luttecontre la cybercriminalité.
Aujourd'hui, de l'avis de nombreux observateurs, le cybersexe est devenu en Algérie une arme fatale qui menace l'avenir de la jeunesse dans les sociétés traditionalistes. Selon Mme Benbrahem Fatma-Zohra, avocate, «le cybersexe est une arme de destruction dirigée contre les sociétés conservatrices et la jeunesse vulnérable en vue de les détruire». A ce propos, l'avocate indique que «ce crime n'est pas pénalisé par la loi algérienne qui accuse un véritable vide juridique en matière de lutte contre le cybersexe qui risque de devenir dans les années à venir un phénomène prédominant».
Maître Benbrahem, qualifiant le cybersexe d'arme politique de destruction des sociétés réservées et conservatrices, a appelé l'Algérie à adhérer à l'une des conventions internationales de lutte contre ce fléau dévastateur qui met en péril l'avenir de la jeunesse et la prédispose à la délinquance .
Par ailleurs, l'avocate a indiqué que le cybersexe est un crime devenu répandu, ces derniers temps et ce, à cause de la difficulté de cerner ce phénomène aussi épineux que compliqué. Elle souligne aussi que «l'ampleur de ce phénomène va crescendo à cause de l'invasion des nouvelles technologies comme le bluetooth et Internet qui permettent aujourd'hui de prendre en photo ou en vidéo des personnes et de diffuser leurs photos, ce qui représente une atteinte à la personne et à son intégrité». Sur un autre chapitre, maître Benbrahem affirme que la législation algérienne est pauvre en matière de textes de loi qui pénalisent cette forme de crime de plus en plus répandue ajoutant qu'il est de «l'intérêt de l'Algérie d'adhérer à une convention internationale de lutte contre la cybercriminalité afin de pouvoir diminuer l'ampleur du phénomène». S'exprimant sur la difficulté juridique à contrecarrer le cybersexe, Mme Benbrahem avance la difficulté de l'identification des personnes qui sont derrière la transmission de matière pornographique sur le net. Le cybersexe, étant un commerce très lucratif, nombreux se cachent dernière des pseudos, profitent de l'ignorance de la société civile, la vulnérabilité de la jeunesse pour leur faire consommer ces produits toxiques. Comme mesure salutaire qui permettrait l'identification des commerçants du sexe sur Internet, l'avocate propose de suivre leurs pistes à travers les sites pornos payant en se faisant guider par le numéro de la carte bancaire. Cependant, ici même, elle déclare qu'il y a difficulté du fait que la majorité des sites pornographiques destinés aux Algériens sont gratuits. Pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité et particulièrement le cybersexe, l'Algérie doit adhérer à des traités internationaux existants dans ce domaine. Renforcer son système juridique et adopter des stratégie nationales de lutte contre le ce fléau restent une meilleur procédure pour le prévenir.


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