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Conservée et … abandonnée
La pomme de terre
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 09 - 2008

C'est bien beau de stocker la pomme de terre dans des chambres froides, et l'on peut dire que le gouvernement a été bien inspiré de recourir à cette pratique. Cela dit, il est bon de se demander si les normes sanitaires ont été observées. On est amené a poser cette question, puisque des citoyens, notamment les ménagères qui font leur marché, ont remarqué qu'il y a des anomalies et qu'assez souvent, la pomme de terre sortie des chambres froides est de mauvaise qualité.
Piquetée, vermoulue, couverte de plaques verdâtres, la pomme de terre mise au frigo est loin de répondre aux normes habituelles. Est-elle bonne à consommer ?
Quant au goût, ma foi, il y a à boire et manger.
Ce n'est pas tant le dépôt dans les chambres froides qui pose problème. C'est une pratique qui se fait dans tous les pays du monde. Mais il reste à savoir si les conditions de conservations ont été respectées. Il y a certainement une température qui convient. Et puis, sans doute, le tubercule doit-il être traité avant d'être entreposé.
On n'en sait pas plus, mais il y a des ingénieurs et des techniciens agronomes qui sont formés pour, et qui peuvent donner leur avis. On a dénoncé, ici même, les abattages sauvages, quand il s'agissait des animaux (ovins, bovins, volailles) en l'absence de contrôle sanitaire par les vétérinaires ; la même remarque peut être faite à propos des légumes et des fruits.
Il y a déjà le cas des pastèques et des melons arrosés avec des eaux usées, et qui provoquent de fortes diarrhées et autres dysenteries, et maintenant on nous signale ces pommes de terre, que le gouvernement a eu la bonne idée de mettre dans des chambres froides, mais il semble que pour certains propriétaires de ces équipements du froid, l'aspect commercial l'a emporté, au détriment de la santé des consommateurs.
Les services de contrôle, qui doivent comprendre des techniciens formés à cet effet, ont-ils fait leur travail pour veiller à ce que les normes sanitaires soient observées. Il suffit pourtant de lire n'importe quel traité voire même de surfer sur Internet pour se tenir au courant de ce qui doit être fait. Ainsi, on se demandera si ces pommes de terre ont été traitées pour ne pas être attaquées par certains parasites, comme le mildiou ou le doryphore. Ont-elles été mises dans des caisses palettes d'une tonne environ pour leur éviter d'être écrasées. La température, qui doit être de 6 à 8 degrés Celsius a-t-elle été respectée ? A-t-on instauré dans les chambres froides le taux d'humidité ambiante qu'il faut ? La ventilation des bâtiments était-elle aux normes ? Les pommes de terre ont-elles subi un traitement contre la germination ? Et enfin, les locaux ont-ils été nettoyés avant d'y entreposer les tubercules?
Cela, bien sûr, c'est pour ce qui est de la conservation, mais il y a aussi des contrôles à effectuer avant la commercialisation de ces pommes de terre, une fois sorties des chambres froides. Normalement, ces tubercules sont transportés dans des centres de conditionnement avant d'être réchauffés, pour diminuer la sensibilité aux chocs. Et pendant la manutention, on doit veiller à ce que la température soit supérieure à 10 %, avant que le tubercule soit soumis à des tests d'analyse du taux de matière sèche en relation avec l'aptitude à la cuisson et à la consommation.
Toutes ces informations peuvent être consultées sur Internet et mises à profit par les commerçants. Mais, bien sûr, toutes ces opérations ont un coût. Oui, tout a un coût, mais la santé ne passe-t-elle pas avant tout autre considération ?
C'est bien beau de stocker la pomme de terre dans des chambres froides, et l'on peut dire que le gouvernement a été bien inspiré de recourir à cette pratique. Cela dit, il est bon de se demander si les normes sanitaires ont été observées. On est amené a poser cette question, puisque des citoyens, notamment les ménagères qui font leur marché, ont remarqué qu'il y a des anomalies et qu'assez souvent, la pomme de terre sortie des chambres froides est de mauvaise qualité.
Piquetée, vermoulue, couverte de plaques verdâtres, la pomme de terre mise au frigo est loin de répondre aux normes habituelles. Est-elle bonne à consommer ?
Quant au goût, ma foi, il y a à boire et manger.
Ce n'est pas tant le dépôt dans les chambres froides qui pose problème. C'est une pratique qui se fait dans tous les pays du monde. Mais il reste à savoir si les conditions de conservations ont été respectées. Il y a certainement une température qui convient. Et puis, sans doute, le tubercule doit-il être traité avant d'être entreposé.
On n'en sait pas plus, mais il y a des ingénieurs et des techniciens agronomes qui sont formés pour, et qui peuvent donner leur avis. On a dénoncé, ici même, les abattages sauvages, quand il s'agissait des animaux (ovins, bovins, volailles) en l'absence de contrôle sanitaire par les vétérinaires ; la même remarque peut être faite à propos des légumes et des fruits.
Il y a déjà le cas des pastèques et des melons arrosés avec des eaux usées, et qui provoquent de fortes diarrhées et autres dysenteries, et maintenant on nous signale ces pommes de terre, que le gouvernement a eu la bonne idée de mettre dans des chambres froides, mais il semble que pour certains propriétaires de ces équipements du froid, l'aspect commercial l'a emporté, au détriment de la santé des consommateurs.
Les services de contrôle, qui doivent comprendre des techniciens formés à cet effet, ont-ils fait leur travail pour veiller à ce que les normes sanitaires soient observées. Il suffit pourtant de lire n'importe quel traité voire même de surfer sur Internet pour se tenir au courant de ce qui doit être fait. Ainsi, on se demandera si ces pommes de terre ont été traitées pour ne pas être attaquées par certains parasites, comme le mildiou ou le doryphore. Ont-elles été mises dans des caisses palettes d'une tonne environ pour leur éviter d'être écrasées. La température, qui doit être de 6 à 8 degrés Celsius a-t-elle été respectée ? A-t-on instauré dans les chambres froides le taux d'humidité ambiante qu'il faut ? La ventilation des bâtiments était-elle aux normes ? Les pommes de terre ont-elles subi un traitement contre la germination ? Et enfin, les locaux ont-ils été nettoyés avant d'y entreposer les tubercules?
Cela, bien sûr, c'est pour ce qui est de la conservation, mais il y a aussi des contrôles à effectuer avant la commercialisation de ces pommes de terre, une fois sorties des chambres froides. Normalement, ces tubercules sont transportés dans des centres de conditionnement avant d'être réchauffés, pour diminuer la sensibilité aux chocs. Et pendant la manutention, on doit veiller à ce que la température soit supérieure à 10 %, avant que le tubercule soit soumis à des tests d'analyse du taux de matière sèche en relation avec l'aptitude à la cuisson et à la consommation.
Toutes ces informations peuvent être consultées sur Internet et mises à profit par les commerçants. Mais, bien sûr, toutes ces opérations ont un coût. Oui, tout a un coût, mais la santé ne passe-t-elle pas avant tout autre considération ?


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