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La fin de Bretton woods ?
Appel à réformer le système financier mondial
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2008

Alors que les ministres des Finances des pays les plus industrialisés et les grands pays émergents formant le groupe du G20 se sont réunis hier au Brésil pour préparer le sommet de Washington du 15 novembre, beaucoup de voix s'élèvent actuellement pour revendiquer l'émergence d'un nouveau système financier mondial sonnant le glas de Bretton Woods. Les principaux pays émergents ont souhaité vendredi dernier qu'une réforme profonde du système financier mondial était nécessaire. Par la voie du ministre brésilien de l'Economie Guido Mantega, ces pays émergents, dits des BRIC (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud), ont estimé que le G7, qui réunit les économies les plus avancées, ne pouvait plus faire face seul à une crise globale, appelant par là à poser les jalons d'un nouveau système financier. C'est d'ailleurs le même souhait soutenu par les Européens. Il convient de rappeler que le Président Bouteflika avait appelé à l'occasion du sommet de la francophonie tenu à Québec, à l'émergence d'un nouveau Bretton Woods.
Les accords de Bretton woods sont les accords économiques ayant dessiné les grandes lignes du système financier international en vigueur actuellement. Ils furent signés au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Deux organismes ont vu le jour : le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale. Les pays émergents et européens s'accordent à dire que le système financier actuel est dépassé car il ne prend pas en compte le poids économique des pays émergents. Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, a affirmé qu'il est urgent de « penser à un autre Bretton Woods ». Le président français souhaite en finir avec Bretton Woods à New York, « là où tout à commencé ». « Nous demandons à être écoutés et entendus et vite », a-t-il déclaré en prévenant que « les Européens ne se contenteront pas de quelques principes vagues ». Seulement, les Etats-Unis ne semblent pas pressés d'écouter l'appel du reste du monde qui pâtit fortement de la crise financière qui naquit pourtant aux Etats-Unis. De plus, la transition entre le président sortant Bush et le nouveau locataire de la Maison Blanche ne va pas faciliter les choses.
Fraîchement élu à la Maison Blanche, Obama a d'ores et déjà annoncé qu'il ne sera pas présent au sommet du G20 le 15 novembre à Washington. Toutefois, il a assuré lors de son premier discours après les élections que son gouvernement se mettrait au travail dès sa prise de fonction le 20 janvier, parce qu'il n'y a «pas un moment à perdre», a-t-il dit. Pour autant, le Directeur général du FMI, Dominique Strauss-Khan, a indiqué que «le prochain sommet du G20 à Washington ne va pas déboucher sur un nouvel accord international semblable à celui de Bretton Woods». Ajoutant que « les choses ne vont pas changer du jour au lendemain. On a mis deux ans à préparer Bretton Woods. Beaucoup de gens parlent d'un Bretton Woods II. Ça sonne bien mais nous n'allons pas créer un nouveau traité international », a indiqué M. Strauss-Kahn. Le G20 réunit les pays avancés du G7 - Allemagne, Canada, Etats-Unis,
France, Grande-Bretagne, Italie et Japon -, les BRIC ainsi que l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, la Corée du Sud, l'Indonésie, le Mexique et la Turquie. L'Union européenne en est le 20ème membre. Le G20 représente 85% du PIB mondial. M. C.
Alors que les ministres des Finances des pays les plus industrialisés et les grands pays émergents formant le groupe du G20 se sont réunis hier au Brésil pour préparer le sommet de Washington du 15 novembre, beaucoup de voix s'élèvent actuellement pour revendiquer l'émergence d'un nouveau système financier mondial sonnant le glas de Bretton Woods. Les principaux pays émergents ont souhaité vendredi dernier qu'une réforme profonde du système financier mondial était nécessaire. Par la voie du ministre brésilien de l'Economie Guido Mantega, ces pays émergents, dits des BRIC (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud), ont estimé que le G7, qui réunit les économies les plus avancées, ne pouvait plus faire face seul à une crise globale, appelant par là à poser les jalons d'un nouveau système financier. C'est d'ailleurs le même souhait soutenu par les Européens. Il convient de rappeler que le Président Bouteflika avait appelé à l'occasion du sommet de la francophonie tenu à Québec, à l'émergence d'un nouveau Bretton Woods.
Les accords de Bretton woods sont les accords économiques ayant dessiné les grandes lignes du système financier international en vigueur actuellement. Ils furent signés au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Deux organismes ont vu le jour : le Fonds monétaire international et la Banque Mondiale. Les pays émergents et européens s'accordent à dire que le système financier actuel est dépassé car il ne prend pas en compte le poids économique des pays émergents. Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, a affirmé qu'il est urgent de « penser à un autre Bretton Woods ». Le président français souhaite en finir avec Bretton Woods à New York, « là où tout à commencé ». « Nous demandons à être écoutés et entendus et vite », a-t-il déclaré en prévenant que « les Européens ne se contenteront pas de quelques principes vagues ». Seulement, les Etats-Unis ne semblent pas pressés d'écouter l'appel du reste du monde qui pâtit fortement de la crise financière qui naquit pourtant aux Etats-Unis. De plus, la transition entre le président sortant Bush et le nouveau locataire de la Maison Blanche ne va pas faciliter les choses.
Fraîchement élu à la Maison Blanche, Obama a d'ores et déjà annoncé qu'il ne sera pas présent au sommet du G20 le 15 novembre à Washington. Toutefois, il a assuré lors de son premier discours après les élections que son gouvernement se mettrait au travail dès sa prise de fonction le 20 janvier, parce qu'il n'y a «pas un moment à perdre», a-t-il dit. Pour autant, le Directeur général du FMI, Dominique Strauss-Khan, a indiqué que «le prochain sommet du G20 à Washington ne va pas déboucher sur un nouvel accord international semblable à celui de Bretton Woods». Ajoutant que « les choses ne vont pas changer du jour au lendemain. On a mis deux ans à préparer Bretton Woods. Beaucoup de gens parlent d'un Bretton Woods II. Ça sonne bien mais nous n'allons pas créer un nouveau traité international », a indiqué M. Strauss-Kahn. Le G20 réunit les pays avancés du G7 - Allemagne, Canada, Etats-Unis,
France, Grande-Bretagne, Italie et Japon -, les BRIC ainsi que l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australie, la Corée du Sud, l'Indonésie, le Mexique et la Turquie. L'Union européenne en est le 20ème membre. Le G20 représente 85% du PIB mondial. M. C.


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