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Le grand malaise
CONSTANTINE
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 01 - 2009

La ville des Ponts est célèbre par son artisanat séculaire. La dinanderie, l'habillement traditionnel, la pâtisserie et la distillation de fleurs d'oranger figurent parmi les principales activités artisanales propres à la tradition constantinoise. Considéré comme la pièce maîtresse du développement locale, l'artisanat demeure encore le parent pauvre du développement économique à Constantine. Ce créneau porteur de richesses vit un grand malaise dans une ville qui perd peu à peu ses repères et ses références. Des obstacles objectifs et autres supposés compromettent le bon fonctionnement de la machine artisanale à Constantine. En effet, depuis la naissance du conflit opposant la direction de la chambre artisanale à des membres adhérents, l'activité artisanale a visiblement régressé. Les luttes d'intérêt continuent d'apporter leur lot de nuisance même sur l'héritage des siens. Spéculations en tous genres et trafic d'influence ont miné un domaine objet de toutes les convoitises.
A Constantine, l'artisanat est géré par deux organes «ennemis». Le premier est officiel alors que le deuxième est officieux. L'annulation l'année dernière du vote du bureau de wilaya de l'artisanat a enfanté l'association locale du Vieux Rocher. Ladite association s'est lancée dans une véritable guerre contre la tutelle. La présidente de cette association parle de dépassements qui auraient été commis par «certains responsables corrompus et qui ne cherchent qu'à remplir les poches sur le dos des artisans», dira-t-elle. La présidente de l'association du Vieux Rocher ne mâche pas ses mots et évoque le détournement de pas moins de 200 millions de dinars. Une somme conséquente ! Pour les responsables concernés, les accusations montées de toutes pièces par cette consœur sont infondées. Selon eux, la présidente de cette association «ne cherche qu'à se venger parce que le vote de l'année dernière n'était pas de son goût !», ont laissé entendre les responsables de la Direction de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat de la wilaya de Constantine. Il va sans dire que l'artisanat constantinois est otage des accusations mutuelles. C'est bête, diriez-vous, mais telle est l'amère réalité ! A Constantine on ne parle pas des problèmes de commercialisation ou du financement de la production artisanale. La promotion de l'artisanat constantinois n'est pas encore à l'ordre du jour.
Les principaux acteurs s'adonnent au marchandage de bas étage ! K. B.
La ville des Ponts est célèbre par son artisanat séculaire. La dinanderie, l'habillement traditionnel, la pâtisserie et la distillation de fleurs d'oranger figurent parmi les principales activités artisanales propres à la tradition constantinoise. Considéré comme la pièce maîtresse du développement locale, l'artisanat demeure encore le parent pauvre du développement économique à Constantine. Ce créneau porteur de richesses vit un grand malaise dans une ville qui perd peu à peu ses repères et ses références. Des obstacles objectifs et autres supposés compromettent le bon fonctionnement de la machine artisanale à Constantine. En effet, depuis la naissance du conflit opposant la direction de la chambre artisanale à des membres adhérents, l'activité artisanale a visiblement régressé. Les luttes d'intérêt continuent d'apporter leur lot de nuisance même sur l'héritage des siens. Spéculations en tous genres et trafic d'influence ont miné un domaine objet de toutes les convoitises.
A Constantine, l'artisanat est géré par deux organes «ennemis». Le premier est officiel alors que le deuxième est officieux. L'annulation l'année dernière du vote du bureau de wilaya de l'artisanat a enfanté l'association locale du Vieux Rocher. Ladite association s'est lancée dans une véritable guerre contre la tutelle. La présidente de cette association parle de dépassements qui auraient été commis par «certains responsables corrompus et qui ne cherchent qu'à remplir les poches sur le dos des artisans», dira-t-elle. La présidente de l'association du Vieux Rocher ne mâche pas ses mots et évoque le détournement de pas moins de 200 millions de dinars. Une somme conséquente ! Pour les responsables concernés, les accusations montées de toutes pièces par cette consœur sont infondées. Selon eux, la présidente de cette association «ne cherche qu'à se venger parce que le vote de l'année dernière n'était pas de son goût !», ont laissé entendre les responsables de la Direction de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat de la wilaya de Constantine. Il va sans dire que l'artisanat constantinois est otage des accusations mutuelles. C'est bête, diriez-vous, mais telle est l'amère réalité ! A Constantine on ne parle pas des problèmes de commercialisation ou du financement de la production artisanale. La promotion de l'artisanat constantinois n'est pas encore à l'ordre du jour.
Les principaux acteurs s'adonnent au marchandage de bas étage ! K. B.


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