Ils étaient plus de deux millions de manifestants à dire non à Sarkozy, suite à l'appel de tous les syndicats et des partis de l'opposition qui font ainsi front commun en appelant à une grève générale. Ils étaient plus de deux millions de manifestants à dire non à Sarkozy, suite à l'appel de tous les syndicats et des partis de l'opposition qui font ainsi front commun en appelant à une grève générale. La France a connu ce jeudi une mobilisation massive contre la politique économique et sociale menée par Sarkozy, paralysant ainsi tout le pays en réponse à l'appel de tous les syndicats et des partis de l'opposition qui font ainsi front commun en appelant à une grève générale. Ils étaient plus de deux millions de manifestants à dire non à Sarkozy. Hormis les corporations du service public habituées à descendre dans la rue, comme celles de la santé, l'éducation ou encore les transports, l'on a enregistré une forte mobilisation du privé. De grands groupes dans le secteur de l'informatique, l'automobile, la grande distribution ou encore les banques se sont joints au mouvement. Les programmes de la radio et de la télévision ont été perturbés pendant la journée du jeudi. Les revendications avaient trait principalement à l'augmentation du pouvoir d'achat et exprimé la crainte du chômage qui grimpe devant des horizons de plus en plus incertains, dit-on. Parmi les décisions présidentielles contestées, il y a le plan de relance qui prévoit d'injecter 26 milliards d'euros dans les caisses des banques et des grands groupes, ceux-là mêmes qui ont contribué à la spirale de la crise financière qui prévaut actuellement, alors qu'aucune mesure n'est prise en direction des travailleurs qui voient leur pouvoir d'achat diminuer à l'aune de la crise économique. «La crise, c'est eux, la solution c'est nous», «Trop de politique spectacle, pas assez d'actes pour les salariés». «Nous ne voulons pas payer la crise à leur place», lisait-on sur les banderoles. Ils contestent aussi le fait que certaines multinationales veulent profiter de ce climat délétère, prétextant les retombées de la crise pour abuser des plans de licenciement ou de délocalisation. Ces derniers jours, Sarkozy s'est montré inflexible. Dans son style habituel, Sarkozy a récemment envoyé une pique aux syndicats : «Je serai attentif à ce que diront les syndicats, mais je n'en tiens pas compte», a-t-il ironisé. Un style qui exaspère ceux qui pâtissent de la crise et qui attendent des mesures concrètes pour les travailleurs et non pas pour les patrons des grandes sociétés. Si les 2 millions de Français qui ont battu le pavé seront entendus, seront-ils écoutés pour autant ? Une chose est sûre : en dépit de la protesta générale, Sarkozy n'entend pas ralentir ses réformes, source du malaise social. Le président français souligne qu'il va «maintenir le cap», vaille que vaille. Forts de leur union, les syndicats menacent de nouveau et comptent reconduire le mouvement de grève générale. De son côté, Sarkozy s'est dit prêt à les recevoir, mais… dans un mois. Sarkozy laissera-t-il des plumes dans ce climat de crise sociale né de la crise économique et exaspéré par sa propre politique ? M. C. La France a connu ce jeudi une mobilisation massive contre la politique économique et sociale menée par Sarkozy, paralysant ainsi tout le pays en réponse à l'appel de tous les syndicats et des partis de l'opposition qui font ainsi front commun en appelant à une grève générale. Ils étaient plus de deux millions de manifestants à dire non à Sarkozy. Hormis les corporations du service public habituées à descendre dans la rue, comme celles de la santé, l'éducation ou encore les transports, l'on a enregistré une forte mobilisation du privé. De grands groupes dans le secteur de l'informatique, l'automobile, la grande distribution ou encore les banques se sont joints au mouvement. Les programmes de la radio et de la télévision ont été perturbés pendant la journée du jeudi. Les revendications avaient trait principalement à l'augmentation du pouvoir d'achat et exprimé la crainte du chômage qui grimpe devant des horizons de plus en plus incertains, dit-on. Parmi les décisions présidentielles contestées, il y a le plan de relance qui prévoit d'injecter 26 milliards d'euros dans les caisses des banques et des grands groupes, ceux-là mêmes qui ont contribué à la spirale de la crise financière qui prévaut actuellement, alors qu'aucune mesure n'est prise en direction des travailleurs qui voient leur pouvoir d'achat diminuer à l'aune de la crise économique. «La crise, c'est eux, la solution c'est nous», «Trop de politique spectacle, pas assez d'actes pour les salariés». «Nous ne voulons pas payer la crise à leur place», lisait-on sur les banderoles. Ils contestent aussi le fait que certaines multinationales veulent profiter de ce climat délétère, prétextant les retombées de la crise pour abuser des plans de licenciement ou de délocalisation. Ces derniers jours, Sarkozy s'est montré inflexible. Dans son style habituel, Sarkozy a récemment envoyé une pique aux syndicats : «Je serai attentif à ce que diront les syndicats, mais je n'en tiens pas compte», a-t-il ironisé. Un style qui exaspère ceux qui pâtissent de la crise et qui attendent des mesures concrètes pour les travailleurs et non pas pour les patrons des grandes sociétés. Si les 2 millions de Français qui ont battu le pavé seront entendus, seront-ils écoutés pour autant ? Une chose est sûre : en dépit de la protesta générale, Sarkozy n'entend pas ralentir ses réformes, source du malaise social. Le président français souligne qu'il va «maintenir le cap», vaille que vaille. Forts de leur union, les syndicats menacent de nouveau et comptent reconduire le mouvement de grève générale. De son côté, Sarkozy s'est dit prêt à les recevoir, mais… dans un mois. Sarkozy laissera-t-il des plumes dans ce climat de crise sociale né de la crise économique et exaspéré par sa propre politique ? M. C.