En poursuivant le projet d'appui à la reforme de la justice, un séminaire de formation de trois jours a débuté hier à la résidence de Magistrats à Alger. Cette initiative de M. Salah Rahmani qui avait comme thème « le renforcement des compétences aux techniques de communication judiciaire », était encadrée par 22 cadres et procureurs généraux adjoints, tous en charge de la communication au sein de ministère de tutelle ainsi que deux experts internationaux spécialisés dans le domaine de la communication. Pour les organisateurs, ce séminaire a marqué l'exception de fait que nulle activité similaire n'a été organisée même en France, ce qui reflète la bonne volonté ainsi que l'engagement total du ministre de la Justice afin de développer et de promouvoir son secteur, notamment l'amélioration de son cadre organisationnel et affiner la communication judiciaire. Ce séminaire technique est destiné au premier rang aux magistrats du pays. Le procureur général de la cour d'Appel de Blida, M. Sahel, a suggéré qu'afin de mener cette mission, il faut donner aux magistrats tous les moyens nécessaires, tant dans leur aspect technique (les méthodes) que matériel (les outils). M. Sahel a parlé parallèlement sur le rôle du journaliste qui est l'intermédiaire le plus efficace qui intercepte et renvoie l'information avec la simplicité qu'il faut pour le grand public. « Le journaliste est un trait d'union entre la justice et l'opinion public », a-t-il déclaré. Il estime que l'un des soucis fondamental de la reforme judiciaire est de pourvoir le simple citoyen des moyens ou des canaux par lesquels il peut exprimer sa voix et imposer son opinion, et le journalisme et le meilleur terrain pour concrétiser cela. « Les journalistes font peur » c'est là une déclaration de M. Legras Bernard, procureur général prés de la cour d'appel de Montpellier (France), tout en qualifiant que cela revient au croisement de la formation des journalistes, ainsi que la liberté dont ils jouissent. En Outre, la limitation des contacts entre les deux organismes (presse-justice) qui ne se manifestent que durant les moments de crise, ce qui est un tabou qu'il faut détruire, alimente M. Legras en ajoutant qu'« il faut s'informer les un les autres». Ce séminaire, pour finir, fait partie du long programme de coopération « MEDA 2 » qui a marqué l'organisation de 700 conférences durant l'année précédente, afin de former des cadres magistrats à la mesure du développement que connaît le monde. Y. B. En poursuivant le projet d'appui à la reforme de la justice, un séminaire de formation de trois jours a débuté hier à la résidence de Magistrats à Alger. Cette initiative de M. Salah Rahmani qui avait comme thème « le renforcement des compétences aux techniques de communication judiciaire », était encadrée par 22 cadres et procureurs généraux adjoints, tous en charge de la communication au sein de ministère de tutelle ainsi que deux experts internationaux spécialisés dans le domaine de la communication. Pour les organisateurs, ce séminaire a marqué l'exception de fait que nulle activité similaire n'a été organisée même en France, ce qui reflète la bonne volonté ainsi que l'engagement total du ministre de la Justice afin de développer et de promouvoir son secteur, notamment l'amélioration de son cadre organisationnel et affiner la communication judiciaire. Ce séminaire technique est destiné au premier rang aux magistrats du pays. Le procureur général de la cour d'Appel de Blida, M. Sahel, a suggéré qu'afin de mener cette mission, il faut donner aux magistrats tous les moyens nécessaires, tant dans leur aspect technique (les méthodes) que matériel (les outils). M. Sahel a parlé parallèlement sur le rôle du journaliste qui est l'intermédiaire le plus efficace qui intercepte et renvoie l'information avec la simplicité qu'il faut pour le grand public. « Le journaliste est un trait d'union entre la justice et l'opinion public », a-t-il déclaré. Il estime que l'un des soucis fondamental de la reforme judiciaire est de pourvoir le simple citoyen des moyens ou des canaux par lesquels il peut exprimer sa voix et imposer son opinion, et le journalisme et le meilleur terrain pour concrétiser cela. « Les journalistes font peur » c'est là une déclaration de M. Legras Bernard, procureur général prés de la cour d'appel de Montpellier (France), tout en qualifiant que cela revient au croisement de la formation des journalistes, ainsi que la liberté dont ils jouissent. En Outre, la limitation des contacts entre les deux organismes (presse-justice) qui ne se manifestent que durant les moments de crise, ce qui est un tabou qu'il faut détruire, alimente M. Legras en ajoutant qu'« il faut s'informer les un les autres». Ce séminaire, pour finir, fait partie du long programme de coopération « MEDA 2 » qui a marqué l'organisation de 700 conférences durant l'année précédente, afin de former des cadres magistrats à la mesure du développement que connaît le monde. Y. B.