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Hommage posthume au militant et plasticien
colloque sur la vie et l'œuvre de omar racim
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 02 - 2009

La vie, l'oeuvre et le parcours militant du plasticien Omar Racim sont au centre du colloque international qui s'est ouvert samedi à Alger, à l'initiative du ministère de la Culture pour un hommage posthume à un artiste de talent qui a marqué son époque.
Dans une allocution lue par son représentant, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a mis en exergue l'apport de Omar Racim qui a légué de nombreuses oeuvres à la postérité .
"Son amour pour la calligraphie l'a poussé très tôt à apprendre les textes du Saint Coran qu'il récitait tout enfant à la mosquée Essafir", a rappelé la ministre, soulignant sa "passion particulière pour les calligraphies arabe et maghrébine qu'il a exprimées à plusieurs occasions".
"Parmi les batailles qu'il a engagées avec amour et courage et gagnées, figure la reconnaissance de l'art populaire comme art au même titre que les autres arts", a affirmé Mme Toumi mettant par ailleurs en valeur le militantisme de Omar Racim au sein des associations de l'époque.
"Il su redonner sa place à l'authentique culture algérienne qu'il a transmise à une nouvelle génération d'intellectuels du début du XXe siècle", a indiqué la ministre, ajoutant "il a consacré 20 ans de sa vie pour la formation de nouvelles générations".
"L'art d'Omar Racim, que ce soit la miniature ou la calligraphie arabe est un art raffiné qu'il a hérité des traditions de l'art arabo-musulman en le marquant d'une empreinte personnelle", a conclu la ministre de la De son côté, M. Azeddine Mihoubi, ministre délégué chargé de la Communication auprès du Premier ministre, a mis en relief le passé militant de Omar Racim ainsi que son apport intellectuel.
"Ses préoccupations artistiques et culturelles font de lui un intellectuel accompli", a souligné M. Mihoubi suggérant que ses écrits et ses oeuvres artistiques fassent l'objet d'études "approfondies" de la part de chercheurs. Les communications présentées par des spécialistes lors de ce séminaire ont porté sur la vie et l'oeuvre de cet artiste ainsi que sur son engagement politique.
Dans son exposé, l'universitaire Aboukacem Saâdallah, a évoqué les écrits journalistes "engagés" de Omar Racim, un intellectuel qui faisait partie, a-t-il dit, de "l'élite conservatrice". L'intervenant a mis en valeur la "riche" production intellectuelle et artistique de Omar Racim, "un lettré qui s'intéressait aussi bien à la peinture, les livres qu'à la musique classique algérienne", a-t-il souligné.
Pour sa part, Mme Nefissa Douida, du Centre universitaire de Tamanrasset, a mis en exergue "l'attachement à l'authenticité" du plasticien, dont on commémore le cinquantième anniversaire de son décès et rappelé ses activités artistiques, intellectuelles et politiques.
Elle a également mis en valeur ses "courageux" écrits journalistes dans lesquels il dénonçait les affres du colonialisme.
Abderrahmane Ali-Khodja, neveu de Omar Racim, a quant lui, tracé une biographie détaillée de l'artiste et militant qui fut également dans sa jeunesse "hazeb" (récitant du Saint Coran).
"Omar Racim a en outre formé beaucoup de jeunes qui devinrent des artistes de renom tels que Ali Ali-Khodja et M'Hamed Issiakhem", conclut-il. Une exposition consacrée à Omar Racim est prévue au Musée national des Antiquités et de l'Art musulman, dans le cadre de ce colloque de deux jours auquel prennent part de nombreux universitaires et hommes de l'art et de la culture.
La vie, l'oeuvre et le parcours militant du plasticien Omar Racim sont au centre du colloque international qui s'est ouvert samedi à Alger, à l'initiative du ministère de la Culture pour un hommage posthume à un artiste de talent qui a marqué son époque.
Dans une allocution lue par son représentant, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a mis en exergue l'apport de Omar Racim qui a légué de nombreuses oeuvres à la postérité .
"Son amour pour la calligraphie l'a poussé très tôt à apprendre les textes du Saint Coran qu'il récitait tout enfant à la mosquée Essafir", a rappelé la ministre, soulignant sa "passion particulière pour les calligraphies arabe et maghrébine qu'il a exprimées à plusieurs occasions".
"Parmi les batailles qu'il a engagées avec amour et courage et gagnées, figure la reconnaissance de l'art populaire comme art au même titre que les autres arts", a affirmé Mme Toumi mettant par ailleurs en valeur le militantisme de Omar Racim au sein des associations de l'époque.
"Il su redonner sa place à l'authentique culture algérienne qu'il a transmise à une nouvelle génération d'intellectuels du début du XXe siècle", a indiqué la ministre, ajoutant "il a consacré 20 ans de sa vie pour la formation de nouvelles générations".
"L'art d'Omar Racim, que ce soit la miniature ou la calligraphie arabe est un art raffiné qu'il a hérité des traditions de l'art arabo-musulman en le marquant d'une empreinte personnelle", a conclu la ministre de la De son côté, M. Azeddine Mihoubi, ministre délégué chargé de la Communication auprès du Premier ministre, a mis en relief le passé militant de Omar Racim ainsi que son apport intellectuel.
"Ses préoccupations artistiques et culturelles font de lui un intellectuel accompli", a souligné M. Mihoubi suggérant que ses écrits et ses oeuvres artistiques fassent l'objet d'études "approfondies" de la part de chercheurs. Les communications présentées par des spécialistes lors de ce séminaire ont porté sur la vie et l'oeuvre de cet artiste ainsi que sur son engagement politique.
Dans son exposé, l'universitaire Aboukacem Saâdallah, a évoqué les écrits journalistes "engagés" de Omar Racim, un intellectuel qui faisait partie, a-t-il dit, de "l'élite conservatrice". L'intervenant a mis en valeur la "riche" production intellectuelle et artistique de Omar Racim, "un lettré qui s'intéressait aussi bien à la peinture, les livres qu'à la musique classique algérienne", a-t-il souligné.
Pour sa part, Mme Nefissa Douida, du Centre universitaire de Tamanrasset, a mis en exergue "l'attachement à l'authenticité" du plasticien, dont on commémore le cinquantième anniversaire de son décès et rappelé ses activités artistiques, intellectuelles et politiques.
Elle a également mis en valeur ses "courageux" écrits journalistes dans lesquels il dénonçait les affres du colonialisme.
Abderrahmane Ali-Khodja, neveu de Omar Racim, a quant lui, tracé une biographie détaillée de l'artiste et militant qui fut également dans sa jeunesse "hazeb" (récitant du Saint Coran).
"Omar Racim a en outre formé beaucoup de jeunes qui devinrent des artistes de renom tels que Ali Ali-Khodja et M'Hamed Issiakhem", conclut-il. Une exposition consacrée à Omar Racim est prévue au Musée national des Antiquités et de l'Art musulman, dans le cadre de ce colloque de deux jours auquel prennent part de nombreux universitaires et hommes de l'art et de la culture.


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