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«Si l'on doit aller jusqu'à l'amnistie totale, on le fera»
Abdesslam Kessal, membre de la direction de campagne de Djahid Younsi
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 03 - 2009

Abdesslam Kessal, membre de la direction de campagne du candidat Djahid Younsi, est intervenu hier sur les ondes de la chaîne III au nom du candidat. Ce représentant a indiqué que « le mouvement El Islah propose un projet évolutif, civil et moderne. Un projet qui respecte les valeurs de l'Islam. Notre parti n'instrumentalise pas la religion, au contraire, c'est le retour à la réalité ». M. Kessal estime que les constantes nationales, qui sont un axe majeur dans la campagne de Djahid Younsi, sont actuellement loin d'être préservées : « C'est une préservation virtuelle et nous voulons qu'elle soit réelle».
M. Kessal citera à titre d'exemple, le non respect de la religion : «tout le monde parle et critique la religion», et également la langue arabe qui pour lui est loin d'être officielle et enfin, tamazight qui ne bénéficie d'aucune promotion ni méthode pour son enseignement cette langue. Autre proposition du candidat d'El Islah, L'amnistie totale , pour le candidat Djahid Younsi, «cela est possible pour instaurer la paix, nous n'avons aucune limite, si l'on doit aller jusqu'à l'amnistie totale, on le fera ». Pour le mouvement El Islah, la réconciliation nationale n'a pas donné les résultats escomptés.
A ce sujet, Djahid Younsi propose la reprise d'une insertion sociale totale et la réhabilitation de la confiance entre tous les éléments de la société. Le mouvement El Islah veut pour cela « récupérer l'électorat islamique dans toute la société algérienne qui veut que la paix nationale soit une priorité». Sur le plan économique, Djahid Younsi préconise une révision de l'économie nationale en se basant sur le secteur public et en encourageant le secteur privé. Le développement de l'agriculture tient également une place importante dans le programme de ce candidat.
Concernant le scrutin du 9 avril prochain, le mouvement El Islah se dit contre la présence d'observateurs étrangers, pour la simple raison que « leur nombre est insuffisant pour réellement accomplir cette tâche » . Par ailleurs, il s'agit selon M. Kessal « d'un moyen d'ingérence, une manière de rendre service a l'impérialisme de certains Etats».
Sur la question de l'abstention, M. Kessal a indiqué que cela représente un risque pour le processus politique et démocratique, et que le mouvement El Islah « ne prend pas cette responsabilité, en demandant aux autres de respecter le volonté du peuple algérien».
Enfin, interrogé sur la démission de Boulahya, le représentant du candidat Djahid Younsi a rappelé que la démission est un droit au sein du parti, un droit que ce dernier a exercé sans aucune pression.
Abdesslam Kessal, membre de la direction de campagne du candidat Djahid Younsi, est intervenu hier sur les ondes de la chaîne III au nom du candidat. Ce représentant a indiqué que « le mouvement El Islah propose un projet évolutif, civil et moderne. Un projet qui respecte les valeurs de l'Islam. Notre parti n'instrumentalise pas la religion, au contraire, c'est le retour à la réalité ». M. Kessal estime que les constantes nationales, qui sont un axe majeur dans la campagne de Djahid Younsi, sont actuellement loin d'être préservées : « C'est une préservation virtuelle et nous voulons qu'elle soit réelle».
M. Kessal citera à titre d'exemple, le non respect de la religion : «tout le monde parle et critique la religion», et également la langue arabe qui pour lui est loin d'être officielle et enfin, tamazight qui ne bénéficie d'aucune promotion ni méthode pour son enseignement cette langue. Autre proposition du candidat d'El Islah, L'amnistie totale , pour le candidat Djahid Younsi, «cela est possible pour instaurer la paix, nous n'avons aucune limite, si l'on doit aller jusqu'à l'amnistie totale, on le fera ». Pour le mouvement El Islah, la réconciliation nationale n'a pas donné les résultats escomptés.
A ce sujet, Djahid Younsi propose la reprise d'une insertion sociale totale et la réhabilitation de la confiance entre tous les éléments de la société. Le mouvement El Islah veut pour cela « récupérer l'électorat islamique dans toute la société algérienne qui veut que la paix nationale soit une priorité». Sur le plan économique, Djahid Younsi préconise une révision de l'économie nationale en se basant sur le secteur public et en encourageant le secteur privé. Le développement de l'agriculture tient également une place importante dans le programme de ce candidat.
Concernant le scrutin du 9 avril prochain, le mouvement El Islah se dit contre la présence d'observateurs étrangers, pour la simple raison que « leur nombre est insuffisant pour réellement accomplir cette tâche » . Par ailleurs, il s'agit selon M. Kessal « d'un moyen d'ingérence, une manière de rendre service a l'impérialisme de certains Etats».
Sur la question de l'abstention, M. Kessal a indiqué que cela représente un risque pour le processus politique et démocratique, et que le mouvement El Islah « ne prend pas cette responsabilité, en demandant aux autres de respecter le volonté du peuple algérien».
Enfin, interrogé sur la démission de Boulahya, le représentant du candidat Djahid Younsi a rappelé que la démission est un droit au sein du parti, un droit que ce dernier a exercé sans aucune pression.


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