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«Nous sommes tous des salafistes»
Le candidat Abdelaziz Bouteflika regrette l'instrumentalisation de ce courant et précise

Dans la wilaya de Ouargla où il s'est rendu au sixième jour de la campagne électorale, M. Bouteflika a particulièrement vilipendé le courant salafiste pour ne pas avoir su «faire la part des choses entre la stricte pratique de la religion et sa dénaturalisation».
Dans la wilaya de Ouargla où il s'est rendu au sixième jour de la campagne électorale, M. Bouteflika a particulièrement vilipendé le courant salafiste pour ne pas avoir su «faire la part des choses entre la stricte pratique de la religion et sa dénaturalisation».
M. Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant à l'élection présidentielle d'avril prochain, a consacré, hier, pour la quatrième fois consécutive, une large partie de son discours électoral aux abus de la mouvance islamiste qu'il accuse d'être à l'origine de la décennie sanglante. Dans la wilaya de Ouargla où il s'est rendu au sixième jour de la campagne électorale, M. Bouteflika a particulièrement vilipendé le courant salafiste pour ne pas avoir su «faire la part des choses entre la stricte pratique de la religion et sa dénaturalisation avant son instrumentalisation à des fins politiques».
«Nous avons passé des années d'or après l'indépendance et l'Algérie était au zénith de sa gloire avant que le terrorisme ne viennent tout détruire et nous remettre à la case de départ au nom du courant salafiste», reproche-t-il. Marquant un temps d'arrêt, il poursuit : «Je veux que vous sachiez que nous sommes tous des salafistes, mais pas avec la signification que l'ont lui prête actuellement que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays». Le salafisme est le courant qu'a choisi notre pays depuis des lustres et la présence d'une multitude de zaouias implantées à travers différentes région du pays en sont bien la preuve, de l'avis du candidat. Cependant tient-il à préciser, «ce courant n'a jamais préconisé le Djihad pour accéder au pouvoir en déstabilisant son propre pays». «Que vous a fait notre patrie l'Algérie pour lui infliger pareil sort ?» lance-t-il à l'adresse des terroristes.
Ne s'arrêtant pas là, M. Bouteflika déplore «intensément l'utilisation de ce qu'on a de plus cher pour parvenir à de tels fins, c'est-à-dire notre religion».
«On ne doit pas allouer à l'islam des compréhensions et surtout des interprétation au gré de nos humeurs et de nos attentes», affirme-t-il. C'est là un constat derrière lequel se dessine en filigrane un avertissement aux islamistes qui s'aventureraient une nouvelle fois à «faire les mêmes erreurs que dans le passé». D'autant plus que l'aile salafiste armée est déjà connue pour être celle qui active le plus dans notre pays.
Dans le même sillage de remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne des aspects «bafoués» de notre identité nationale, le candidat évoque l'amazighité en la présentant comme étant le point nodal de nos origines. Regrettant que cette revendication soit limitée à une région précise, il martèle à trois fois : «Nous sommes tous des Amagazighs, Amazighs, Amazighs». Toutefois et «même si certains pourraient ne pas être d'accord», nous tenons notre arabité de l'islam, notre sacrée religion.
Dans l'objectif de consolider justement davantage notre identité, M. Bouteflika promet, à la veille de sa visite aujourd'hui dans la wilaya de Béjaïa, d'instaurer un haut conseil à l'amazighité et aussi d'un commissariat de l'amazighité.
«Vous voulez un haut conseil à l'amazighité ? Vous l'aurez. Vous voulez un commissariat de l'amazighité ? Il sera mis en place prochainement. Toutefois, si vous voulez que la journée de yenayer soit fériée et fêtée, alors je vous dirais tout simplement que nous fêtons tous yenayer», dira-t-il à l'adresse de certaines parties qui accaparent l'exclusivité de prôner les revendications amazighes.
Le candidat indépendant s'est également rendu, hier, dans la wilaya d'El oued où il a été chaleureusement accueilli par les citoyens de la région lors d'un bain de foule enthousiaste.
M. Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant à l'élection présidentielle d'avril prochain, a consacré, hier, pour la quatrième fois consécutive, une large partie de son discours électoral aux abus de la mouvance islamiste qu'il accuse d'être à l'origine de la décennie sanglante. Dans la wilaya de Ouargla où il s'est rendu au sixième jour de la campagne électorale, M. Bouteflika a particulièrement vilipendé le courant salafiste pour ne pas avoir su «faire la part des choses entre la stricte pratique de la religion et sa dénaturalisation avant son instrumentalisation à des fins politiques».
«Nous avons passé des années d'or après l'indépendance et l'Algérie était au zénith de sa gloire avant que le terrorisme ne viennent tout détruire et nous remettre à la case de départ au nom du courant salafiste», reproche-t-il. Marquant un temps d'arrêt, il poursuit : «Je veux que vous sachiez que nous sommes tous des salafistes, mais pas avec la signification que l'ont lui prête actuellement que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays». Le salafisme est le courant qu'a choisi notre pays depuis des lustres et la présence d'une multitude de zaouias implantées à travers différentes région du pays en sont bien la preuve, de l'avis du candidat. Cependant tient-il à préciser, «ce courant n'a jamais préconisé le Djihad pour accéder au pouvoir en déstabilisant son propre pays». «Que vous a fait notre patrie l'Algérie pour lui infliger pareil sort ?» lance-t-il à l'adresse des terroristes.
Ne s'arrêtant pas là, M. Bouteflika déplore «intensément l'utilisation de ce qu'on a de plus cher pour parvenir à de tels fins, c'est-à-dire notre religion».
«On ne doit pas allouer à l'islam des compréhensions et surtout des interprétation au gré de nos humeurs et de nos attentes», affirme-t-il. C'est là un constat derrière lequel se dessine en filigrane un avertissement aux islamistes qui s'aventureraient une nouvelle fois à «faire les mêmes erreurs que dans le passé». D'autant plus que l'aile salafiste armée est déjà connue pour être celle qui active le plus dans notre pays.
Dans le même sillage de remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne des aspects «bafoués» de notre identité nationale, le candidat évoque l'amazighité en la présentant comme étant le point nodal de nos origines. Regrettant que cette revendication soit limitée à une région précise, il martèle à trois fois : «Nous sommes tous des Amagazighs, Amazighs, Amazighs». Toutefois et «même si certains pourraient ne pas être d'accord», nous tenons notre arabité de l'islam, notre sacrée religion.
Dans l'objectif de consolider justement davantage notre identité, M. Bouteflika promet, à la veille de sa visite aujourd'hui dans la wilaya de Béjaïa, d'instaurer un haut conseil à l'amazighité et aussi d'un commissariat de l'amazighité.
«Vous voulez un haut conseil à l'amazighité ? Vous l'aurez. Vous voulez un commissariat de l'amazighité ? Il sera mis en place prochainement. Toutefois, si vous voulez que la journée de yenayer soit fériée et fêtée, alors je vous dirais tout simplement que nous fêtons tous yenayer», dira-t-il à l'adresse de certaines parties qui accaparent l'exclusivité de prôner les revendications amazighes.
Le candidat indépendant s'est également rendu, hier, dans la wilaya d'El oued où il a été chaleureusement accueilli par les citoyens de la région lors d'un bain de foule enthousiaste.


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