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Construire, mais à quel prix ?
Mila, Matériaux de construction
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 04 - 2009

Le ciment, matériau essentiel dans la construction, mais également dans la fabrication de divers matériaux, n'a jamais connu de stabilité des prix depuis des lustres et ceux-ci volent toujours très haut (prix) et ce, malgré tous les moyens de contrôle utilisés par l'Etat pour réguler son marché.
Le ciment, matériau essentiel dans la construction, mais également dans la fabrication de divers matériaux, n'a jamais connu de stabilité des prix depuis des lustres et ceux-ci volent toujours très haut (prix) et ce, malgré tous les moyens de contrôle utilisés par l'Etat pour réguler son marché.
Construire n'est pas chose aisée, car il faut vraiment suivre de très près le cours des prix des matériaux de construction, à longueur d'année, pour pouvoir acheter aux prix les plus bas, faute de quoi, vous risquez de ne jamais achever votre maison ou villa.
Le ciment, matériau essentiel dans la construction, mais également dans la fabrication de divers matériaux tels le carrelage, la faïence et autres produits, n'a jamais connu de stabilité des prix depuis des lustres et ceux-ci volent toujours très haut (prix) et ce, malgré tous les moyens de contrôle utilisés par l'Etat pour réguler son marché. Par leurs manoeuvres sur ce matériau, les trabendistes, qui font des bénéfices inestimables, variant entre 5 et 10 millions de centimes, grâce à la revente d'un simple petit bout de papier appelé «Bon» sur lequel est mentionné «10/20 tonnes», continuent de régir le marché du ciment malgré toutes les tentatives de reprise en main par les pouvoirs publics, de sa vente à des prix abordables. Le prix du sac de ciment varie entre 540 et 600 DA.
Certains entrepreneurs, en mal de projets, font des bénéfices énormes grâce à la revente des quotas qui leur sont programmés par l'usine de ciment auprès de laquelle ils s'approvisionnent, tout au long de l'année. Les auto-constructeurs utilisent le même procédé, alors que pour la plupart d'entre eux, les travaux pour lesquels ils ont passé commande de ciment, sont achevés. Et parfois, ils ne possèdent même plus de lots de terrain, lesquels ont été revendus à d'autres personnes. Cependant, ils profitent de l'aubaine, en payant leurs quotas et en les revendant aussitôt, sachant que nul ne les contrôlera ou les empêchera d'en user comme cela bon leur semblera.
Le sable de carrières, matériau très recherché également, fait l'objet d'une grande spéculation et le prix du mètre cube ne cesse d'augmenter. Il a atteint les 1.000 DA, alors qu'il y a à peine quelque temps, il se vendait à 750 DA. L'on impute cette hausse à la restriction dans la quantité de dynamite imposée aux propriétaires de carrières, d'où une très forte demande que ces derniers n'arrivent pas à satisfaire. Et quand la demande dépasse l'offre, les prix augmentent et les revendeurs de sable ne se font pas prier pour relever les prix, car des acheteurs, il y en aura toujours et ils le savent.
Le sable jaune a, quant à lui, atteint les 1.200 DA et son prix ne va pas s'arrêter en si bon chemin; il a encore de beaux jours devant lui, tient-on à préciser chez les transporteurs et les revendeurs.
Faut-il vraiment posséder des «sacs d'argent» pour pouvoir construire ne serait-ce qu'une toute petite maison ? Là est toute la question.
Construire n'est pas chose aisée, car il faut vraiment suivre de très près le cours des prix des matériaux de construction, à longueur d'année, pour pouvoir acheter aux prix les plus bas, faute de quoi, vous risquez de ne jamais achever votre maison ou villa.
Le ciment, matériau essentiel dans la construction, mais également dans la fabrication de divers matériaux tels le carrelage, la faïence et autres produits, n'a jamais connu de stabilité des prix depuis des lustres et ceux-ci volent toujours très haut (prix) et ce, malgré tous les moyens de contrôle utilisés par l'Etat pour réguler son marché. Par leurs manoeuvres sur ce matériau, les trabendistes, qui font des bénéfices inestimables, variant entre 5 et 10 millions de centimes, grâce à la revente d'un simple petit bout de papier appelé «Bon» sur lequel est mentionné «10/20 tonnes», continuent de régir le marché du ciment malgré toutes les tentatives de reprise en main par les pouvoirs publics, de sa vente à des prix abordables. Le prix du sac de ciment varie entre 540 et 600 DA.
Certains entrepreneurs, en mal de projets, font des bénéfices énormes grâce à la revente des quotas qui leur sont programmés par l'usine de ciment auprès de laquelle ils s'approvisionnent, tout au long de l'année. Les auto-constructeurs utilisent le même procédé, alors que pour la plupart d'entre eux, les travaux pour lesquels ils ont passé commande de ciment, sont achevés. Et parfois, ils ne possèdent même plus de lots de terrain, lesquels ont été revendus à d'autres personnes. Cependant, ils profitent de l'aubaine, en payant leurs quotas et en les revendant aussitôt, sachant que nul ne les contrôlera ou les empêchera d'en user comme cela bon leur semblera.
Le sable de carrières, matériau très recherché également, fait l'objet d'une grande spéculation et le prix du mètre cube ne cesse d'augmenter. Il a atteint les 1.000 DA, alors qu'il y a à peine quelque temps, il se vendait à 750 DA. L'on impute cette hausse à la restriction dans la quantité de dynamite imposée aux propriétaires de carrières, d'où une très forte demande que ces derniers n'arrivent pas à satisfaire. Et quand la demande dépasse l'offre, les prix augmentent et les revendeurs de sable ne se font pas prier pour relever les prix, car des acheteurs, il y en aura toujours et ils le savent.
Le sable jaune a, quant à lui, atteint les 1.200 DA et son prix ne va pas s'arrêter en si bon chemin; il a encore de beaux jours devant lui, tient-on à préciser chez les transporteurs et les revendeurs.
Faut-il vraiment posséder des «sacs d'argent» pour pouvoir construire ne serait-ce qu'une toute petite maison ? Là est toute la question.


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