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Un général français accuse
Assassinat des moines de Tibhirine
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 07 - 2009

Voilà une information qui vient relancer la polémique sur la mort des sept moines français de Tibhirine et jeter un pavé dans la mare des relations franco-algériennes. En effet un général français à la retraite révèle que les moines de Tibhirine tués en 1996 auraient été victimes d'une «bavure» militaire.
Voilà une information qui vient relancer la polémique sur la mort des sept moines français de Tibhirine et jeter un pavé dans la mare des relations franco-algériennes. En effet un général français à la retraite révèle que les moines de Tibhirine tués en 1996 auraient été victimes d'une «bavure» militaire.
Repris hier par deux médias français, en l'occurrence, Le figaro et Médiapart, le témoignage de cet ancien attaché à la défense à Alger au moment des faits, est livré dans le cadre d'une déposition chez le juge anti-terroriste Marc Trévidic le 25 juin dernier suite à la plainte de la partie civile.
Le général Buchwalter dit avoir été informé de cette «bavure» par un ancien officier algérien, qu'il n'a pas voulu nommer et dont le frère était, selon lui, chef d'une escadrille d'hélicoptères affecté à la 1re région militaire en Algérie.
Selon Buchwalter, ce «monsieur X» lui a raconté, peu de temps après les obsèques des moines, qu'en «mai 1996 son frère patrouillait en hélicoptère entre Blida et Médéa dans le cadre d'opérations anti-islamistes.
Au cours d'une de ces missions dans cette zone désertée par la population, ils ont aperçu un bivouac qui ressemblait à un groupe djihadiste armé. Ils ont donc tiré sur le bivouac. Ils se sont ensuite posés (…).
Une fois sur place, ils ont constaté qu'ils avaient tiré notamment sur les moines», aurait expliqué Buchwalter au juge. « Les corps des moines étaient criblés de balles. Les militaires ont immédiatement prévenu leur PC de commandement à Blida », a-t-il ajouté. Pour rappel, les sept moines de Tibhirine avaient été enlevés par le GIA en mars 1996. Séquestrés pendant deux mois, ils ont été retrouvés décapités. Dans son témoignage, le général à la retraite dénonce également le silence officiel de la France qui lui a intimé l'ordre de se taire. Le général Buchwalter aurait rendu compte de la situation, par écrit, au ministère français de la Défense, à l'état-major des armées et à l'ambassadeur de France Michel Levêque, alors en poste à Alger. Il constate toutefois qu'« il n'y a pas eu de suites, ils ont observé le black-out imposé par l'ambassadeur». Selon lui, «Paris a couvert la bavure au nom de la raison d'Etat».
Approximation et manipulation
Seulement voilà, ces affabulations mensongères semblent sortir d'un chapeau de prestidigitateur tant elles semblent se départir de la véracité des faits, notamment la revendication de l'enlèvement et de l'exécution des moines par le groupe terroriste GIA. D'autant que ces fausses révélations s'appuient sur des soi-disant «confidences d'un mystérieux «Monsieur X», frère d'un officier algérien pilote de l'hélicoptère qui aurait tiré sur les moines. Bref, autant d'approximations qui dévoilent le caractère fantasmagorique de ce témoignage dont on devine aisément le dessein révisionniste visant à remettre sur le tapis les partisans du «Qui tue qui ?», le tout sur fond d'ingérence française. Loin d'être fortuites, ses allégations relancent les terribles manipulations qui entouraient ce drame. Déjà, à l'époque des faits, la tentative de libération des moines de Tibhirine a été le théâtre de rivalités qui mettaient aux prises la DST dépendant du ministère de l'intérieur et la DGSE de celui du ministère des affaires étrangères, comme l'atteste dans son enquête le journaliste français indépendant, Didier Contant. Une vérité qui lui a coûté la vie. Ce journaliste d'investigation meurt dans des circonstances troublantes en 2004, sans émouvoir, loin s'en faut la presse française. Appelé le «huitième mort de Tibhirine», le journaliste avait rejeté à l'issue de son enquête dans l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine, l'hypothèse d'une bavure militaire et pointe du doigt la responsabilité du GIA avec la connivence des services secrets français.
Repris hier par deux médias français, en l'occurrence, Le figaro et Médiapart, le témoignage de cet ancien attaché à la défense à Alger au moment des faits, est livré dans le cadre d'une déposition chez le juge anti-terroriste Marc Trévidic le 25 juin dernier suite à la plainte de la partie civile.
Le général Buchwalter dit avoir été informé de cette «bavure» par un ancien officier algérien, qu'il n'a pas voulu nommer et dont le frère était, selon lui, chef d'une escadrille d'hélicoptères affecté à la 1re région militaire en Algérie.
Selon Buchwalter, ce «monsieur X» lui a raconté, peu de temps après les obsèques des moines, qu'en «mai 1996 son frère patrouillait en hélicoptère entre Blida et Médéa dans le cadre d'opérations anti-islamistes.
Au cours d'une de ces missions dans cette zone désertée par la population, ils ont aperçu un bivouac qui ressemblait à un groupe djihadiste armé. Ils ont donc tiré sur le bivouac. Ils se sont ensuite posés (…).
Une fois sur place, ils ont constaté qu'ils avaient tiré notamment sur les moines», aurait expliqué Buchwalter au juge. « Les corps des moines étaient criblés de balles. Les militaires ont immédiatement prévenu leur PC de commandement à Blida », a-t-il ajouté. Pour rappel, les sept moines de Tibhirine avaient été enlevés par le GIA en mars 1996. Séquestrés pendant deux mois, ils ont été retrouvés décapités. Dans son témoignage, le général à la retraite dénonce également le silence officiel de la France qui lui a intimé l'ordre de se taire. Le général Buchwalter aurait rendu compte de la situation, par écrit, au ministère français de la Défense, à l'état-major des armées et à l'ambassadeur de France Michel Levêque, alors en poste à Alger. Il constate toutefois qu'« il n'y a pas eu de suites, ils ont observé le black-out imposé par l'ambassadeur». Selon lui, «Paris a couvert la bavure au nom de la raison d'Etat».
Approximation et manipulation
Seulement voilà, ces affabulations mensongères semblent sortir d'un chapeau de prestidigitateur tant elles semblent se départir de la véracité des faits, notamment la revendication de l'enlèvement et de l'exécution des moines par le groupe terroriste GIA. D'autant que ces fausses révélations s'appuient sur des soi-disant «confidences d'un mystérieux «Monsieur X», frère d'un officier algérien pilote de l'hélicoptère qui aurait tiré sur les moines. Bref, autant d'approximations qui dévoilent le caractère fantasmagorique de ce témoignage dont on devine aisément le dessein révisionniste visant à remettre sur le tapis les partisans du «Qui tue qui ?», le tout sur fond d'ingérence française. Loin d'être fortuites, ses allégations relancent les terribles manipulations qui entouraient ce drame. Déjà, à l'époque des faits, la tentative de libération des moines de Tibhirine a été le théâtre de rivalités qui mettaient aux prises la DST dépendant du ministère de l'intérieur et la DGSE de celui du ministère des affaires étrangères, comme l'atteste dans son enquête le journaliste français indépendant, Didier Contant. Une vérité qui lui a coûté la vie. Ce journaliste d'investigation meurt dans des circonstances troublantes en 2004, sans émouvoir, loin s'en faut la presse française. Appelé le «huitième mort de Tibhirine», le journaliste avait rejeté à l'issue de son enquête dans l'affaire de l'assassinat des moines de Tibhirine, l'hypothèse d'une bavure militaire et pointe du doigt la responsabilité du GIA avec la connivence des services secrets français.


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