Dans la soirée du mercredi, la cité Kechida, située dans la zone industrielle, a été le théâtre d'une colère populaire, heureusement contenue par les services de sécurité arrivés illico presto après la rupture du jeûne. En effet, l'ex- ONAMA (Office national du matériel agricole) cédé à bon prix dans les années quatre-vingt-dix, dans le cadre des privatisations, s'est investie d'abord dans la transformation des plastiques puis elle s'est redéployée pour la transformation des huiles moteur usagées en graisse mecanique. Au démarrage des fours, une odeur volatile asphyxiante a enveloppé le quartier populaire de la cité Kechida. Cela a amené les riverains à sortir et à prendre d'assaut l'unité en question dans le but de convaincre le propriétaire d'abandonner ce projet «polluant qui peut être derrière la propagation des maladies respiratoires, voire cancéreuses», souligne un médecin parmi la foule qui a encerclé les lieux. Tard dans la soirée, la grogne des citoyens a repris encore une fois nécessitant l'arrivée des renforts sécuritaires sur les lieux avec promesse que cette affaire sera prise en charge par la wilaya. Heureusement, aucun dégât matériel ou corporel n'est à signaler. La zone industrielle de Batna a été érigée dans les années soixante- dix face au vieux quartier Kechida. Qui doit déménager, les habitants ou les unités de production ? Affaire à suivre. Dans la soirée du mercredi, la cité Kechida, située dans la zone industrielle, a été le théâtre d'une colère populaire, heureusement contenue par les services de sécurité arrivés illico presto après la rupture du jeûne. En effet, l'ex- ONAMA (Office national du matériel agricole) cédé à bon prix dans les années quatre-vingt-dix, dans le cadre des privatisations, s'est investie d'abord dans la transformation des plastiques puis elle s'est redéployée pour la transformation des huiles moteur usagées en graisse mecanique. Au démarrage des fours, une odeur volatile asphyxiante a enveloppé le quartier populaire de la cité Kechida. Cela a amené les riverains à sortir et à prendre d'assaut l'unité en question dans le but de convaincre le propriétaire d'abandonner ce projet «polluant qui peut être derrière la propagation des maladies respiratoires, voire cancéreuses», souligne un médecin parmi la foule qui a encerclé les lieux. Tard dans la soirée, la grogne des citoyens a repris encore une fois nécessitant l'arrivée des renforts sécuritaires sur les lieux avec promesse que cette affaire sera prise en charge par la wilaya. Heureusement, aucun dégât matériel ou corporel n'est à signaler. La zone industrielle de Batna a été érigée dans les années soixante- dix face au vieux quartier Kechida. Qui doit déménager, les habitants ou les unités de production ? Affaire à suivre.