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Benaissa rejette la responsabilité de l'envolée des prix
Marchés des viandes et des fruits et légumes
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2009

«60% de la composition du prix des fruits et légumes représentent la marge bénéficiaire des différents intermédiaires». Tel est le constat fait par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le Dr. Rachid Benaïssa. Pour lui, la réalité du prix n'est plus le reflet uniquement de la règle de l'offre et de la demande.
«60% de la composition du prix des fruits et légumes représentent la marge bénéficiaire des différents intermédiaires». Tel est le constat fait par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le Dr. Rachid Benaïssa. Pour lui, la réalité du prix n'est plus le reflet uniquement de la règle de l'offre et de la demande.
Le message transmis par le premier responsable du secteur est clair : «La hausse des prix des fruits et légumes n'est pas due au manque de production. Les outils de régulation et de contrôle doivent être mis en place en concertation avec les différents responsables : agriculture, commerce et autres pour que la production se répercute sur les prix des fruits et légumes.» Lors de son passage à l'émission Invité de la rédaction de la Chaîne III, le Dr Rachid Benaïssa a expliqué que des non professionnels minent la distribution d'où les différents dysfonctionnement qui se répercutent sur le prix final. «Dans la distribution, il existe des professionnels qui connaissent leur travail et qui se donnent les moyens de le faire. Et c'est eux qu'il faut aider», a déclaré en substance l'invité. Il a, dans ce sens, relevé que 40% uniquement du prix final reviennent aux producteurs. «60% de la composition du prix des fruits et légumes représentent la marge des différents intermédiaires entre grossistes et détaillants», a-t-il déclaré. Pour remédier à cette situation préjudiciable aux producteurs et aux consommateurs, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a déclaré qu'«un travail de fond doit se faire». «C'est toute la problématique. Le prix ne reflète plus uniquement l'offre et la demande, mais également le comportement de tous les maillons de la chaîne : de la production à la commercialisation. Un travail de fond doit se faire», a-t-il insisté. Pour cela, des outils de régulation doivent être mis en place pour une plus grande offre régularisée. «Nous nous sommes mis à faire des approches par filières», a expliqué le ministre. A titre d'exemple, deux filières ont été constituées. Il s'agit de l'Office interprofessionnel des céréales et du lait. «L'Office des fruits et légumes est en train de se faire», a souligné le Dr. Rachid Benaïssa. Et d'ajouter : «En tant que pouvoir public, nous sommes en train de créer un cadre légal. Pour ce qui est du circuit de commercialisation, il doit mieux être organisé par une série de mesures telles que la création de marchés de proximité». Interrogé sur la chaîne de froid, le Dr Rachid Benaïssa a noté que «ce métier qui avait disparu est en train d'être relancé et un appel aux investisseurs dans ce domaine a été lancé».
La facture alimentaire en passe de baisser
La facture alimentaire du pays devra baisser de manière significative. En effet, pour ce qui est des blés et céréales, elle baissera de 1,5 à 2 milliards de dollars, selon les prévisions provisoires du Dr Rachid Benaïssa. Et ce, grâce à la production céréalière de cette saison qui a atteint le chiffre record de 61,2 millions de quintaux lors de la campagne 2008-2009. Pour rappel, la facture alimentaire de l'Algérie est estimée à près de 8 milliards de dollars.
Pour cause de sous-production, le citron à 450 dinars
Le citron, ce petit agrume acide et rivalise avec le kilo de viande. Son prix a en effet atteint les 450 dinars. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a expliqué que plusieurs facteurs expliquent cette hausse. «Cet agrume quatre saisons a enregistré une sous-production durant l'été coïncidant avec le mois de Ramadhan. Mois où il est très demandé». Il a noté que 70 % de la production sont enregistrés au centre du pays, soit à Blida, Tipasa, Boumerdès et Alger. «Dès qu'il y a un pépin quelque part, cela se répercute», a-t-il expliqué. Ceci, sans pour autant donner des explications sur la hausse de son prix ni jusqu'à quand elle durera.
Le message transmis par le premier responsable du secteur est clair : «La hausse des prix des fruits et légumes n'est pas due au manque de production. Les outils de régulation et de contrôle doivent être mis en place en concertation avec les différents responsables : agriculture, commerce et autres pour que la production se répercute sur les prix des fruits et légumes.» Lors de son passage à l'émission Invité de la rédaction de la Chaîne III, le Dr Rachid Benaïssa a expliqué que des non professionnels minent la distribution d'où les différents dysfonctionnement qui se répercutent sur le prix final. «Dans la distribution, il existe des professionnels qui connaissent leur travail et qui se donnent les moyens de le faire. Et c'est eux qu'il faut aider», a déclaré en substance l'invité. Il a, dans ce sens, relevé que 40% uniquement du prix final reviennent aux producteurs. «60% de la composition du prix des fruits et légumes représentent la marge des différents intermédiaires entre grossistes et détaillants», a-t-il déclaré. Pour remédier à cette situation préjudiciable aux producteurs et aux consommateurs, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a déclaré qu'«un travail de fond doit se faire». «C'est toute la problématique. Le prix ne reflète plus uniquement l'offre et la demande, mais également le comportement de tous les maillons de la chaîne : de la production à la commercialisation. Un travail de fond doit se faire», a-t-il insisté. Pour cela, des outils de régulation doivent être mis en place pour une plus grande offre régularisée. «Nous nous sommes mis à faire des approches par filières», a expliqué le ministre. A titre d'exemple, deux filières ont été constituées. Il s'agit de l'Office interprofessionnel des céréales et du lait. «L'Office des fruits et légumes est en train de se faire», a souligné le Dr. Rachid Benaïssa. Et d'ajouter : «En tant que pouvoir public, nous sommes en train de créer un cadre légal. Pour ce qui est du circuit de commercialisation, il doit mieux être organisé par une série de mesures telles que la création de marchés de proximité». Interrogé sur la chaîne de froid, le Dr Rachid Benaïssa a noté que «ce métier qui avait disparu est en train d'être relancé et un appel aux investisseurs dans ce domaine a été lancé».
La facture alimentaire en passe de baisser
La facture alimentaire du pays devra baisser de manière significative. En effet, pour ce qui est des blés et céréales, elle baissera de 1,5 à 2 milliards de dollars, selon les prévisions provisoires du Dr Rachid Benaïssa. Et ce, grâce à la production céréalière de cette saison qui a atteint le chiffre record de 61,2 millions de quintaux lors de la campagne 2008-2009. Pour rappel, la facture alimentaire de l'Algérie est estimée à près de 8 milliards de dollars.
Pour cause de sous-production, le citron à 450 dinars
Le citron, ce petit agrume acide et rivalise avec le kilo de viande. Son prix a en effet atteint les 450 dinars. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a expliqué que plusieurs facteurs expliquent cette hausse. «Cet agrume quatre saisons a enregistré une sous-production durant l'été coïncidant avec le mois de Ramadhan. Mois où il est très demandé». Il a noté que 70 % de la production sont enregistrés au centre du pays, soit à Blida, Tipasa, Boumerdès et Alger. «Dès qu'il y a un pépin quelque part, cela se répercute», a-t-il expliqué. Ceci, sans pour autant donner des explications sur la hausse de son prix ni jusqu'à quand elle durera.


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