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Ait Zellal : un village qui se développe
Tadharth iw
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2009

Pour arriver à Ait Zellal, il faut emprunter, comme tous les villages de la Kabylie, des chemins sinueux et escarpés à travers un ensemble de collines qui s'étalent à perte de vue. Situé à 50 km au nord de Tizi-Ouzou, le village fut construit sur les hauteurs de la vallée du Sebaou qui est d'ailleurs l'un de ses principaux réservoirs en matière d'adduction d'eau.
Pour arriver à Ait Zellal, il faut emprunter, comme tous les villages de la Kabylie, des chemins sinueux et escarpés à travers un ensemble de collines qui s'étalent à perte de vue. Situé à 50 km au nord de Tizi-Ouzou, le village fut construit sur les hauteurs de la vallée du Sebaou qui est d'ailleurs l'un de ses principaux réservoirs en matière d'adduction d'eau.
Evalué à quelque 7.000 habitants, le village a connu ces dernières années une accélération urbanistique rapide et se développe plus que le chef-lieu de commune, à savoir Souama. En matière d'infrastructures sportives et éducatives, Ait Zellal est dépourvu de stades ou autres structures sportives et ce, malgré l'existence d'un club de football, (Jeunesse sportive d'Ait Zellal) et d'un club d'arts martiaux. A part deux écoles primaires, un CEM (qui n'a pas encore ouvert ses portes) une maison de jeunes en construction, le village trouve des difficultés énormes pour répondre aux besoins de cette jeunesse pleine d'énergie et d'espoir.
En matière de transport, le village ne possède pas de station urbaine à l'intérieur et les gens qui se rendent en pèlerinage, pour visiter le mausolée de Cheikh Amokrane, sont obligés, s'ils ne sont pas véhiculés, de faire un bon bout de chemin à partir du seul arrêt qui se trouve en dehors du village.
C'est aussi tout prêt de ce mausolée que se trouve la Zaouïa coranique qui porte également le nom de Cheikh Amokrane et qui accueille chaque année un nombre important d'étudiants. Venant des quatre soins du pays, ces étudiants sont complètement pris en charge par la zaouïa et ce, pendant toute la période de leurs études qui durent parfois plus de trois ans. En plus de leurs études et de leur prise en charge gratuite, les étudiants bénéficient d'une petite bourse qui leur permet de répondre à quelques dépenses personnelles.
Sur le plan santé, même si le village dispose d'un dispensaire, non seulement il ne tient pas de permanence d'une manière régulière, mais il est rare de trouver les premiers soins nécessaires. En cas d'urgence, les malades sont obligés d'être évacués vers les autres structures sanitaires dont la plus proche se trouve à plus d'une dizaine de kilomètres.
Le village qui a beaucoup souffert pendant l'occupation, garde encore des traces indélébiles d'un colonialisme aveugle qui a tué brûlé et détruit tout sur son passage. Les vieux gardent toujours en mémoire les huit femmes martyrs brûlées vives par les hordes coloniales, dont la seule faute est d'avoir un jour décidé d'exprimer leur volonté à vouloir être libres et indépendantes
Le comité du village d'Ait Zellal, qui est un des plus actifs de la région, est fort connu pour ses activités et ses efforts pour améliorer les conditions de vie des villageois. Des volontariats pour l'utilité publique sont organisés à chaque fois que la nécessité s'impose et un excellent travail a été réalisé surtout en matière de pistes et chemins vicinaux, à l'intérieur comme à l'extérieur du village.
Le bilan des activités du comité est présenté mensuellement et un programme d'activité est étudié pour cerner tous les cas nécessitant une intervention. Les membres de ce comité qui se déclarent mobilisés en permanence ne ménagent aucun effort pour se rapprocher, par exemple, des différentes instances à différents niveaux, pour demander l'aide nécessaire afin de solutionner un problème d'intérêt général. .
Evalué à quelque 7.000 habitants, le village a connu ces dernières années une accélération urbanistique rapide et se développe plus que le chef-lieu de commune, à savoir Souama. En matière d'infrastructures sportives et éducatives, Ait Zellal est dépourvu de stades ou autres structures sportives et ce, malgré l'existence d'un club de football, (Jeunesse sportive d'Ait Zellal) et d'un club d'arts martiaux. A part deux écoles primaires, un CEM (qui n'a pas encore ouvert ses portes) une maison de jeunes en construction, le village trouve des difficultés énormes pour répondre aux besoins de cette jeunesse pleine d'énergie et d'espoir.
En matière de transport, le village ne possède pas de station urbaine à l'intérieur et les gens qui se rendent en pèlerinage, pour visiter le mausolée de Cheikh Amokrane, sont obligés, s'ils ne sont pas véhiculés, de faire un bon bout de chemin à partir du seul arrêt qui se trouve en dehors du village.
C'est aussi tout prêt de ce mausolée que se trouve la Zaouïa coranique qui porte également le nom de Cheikh Amokrane et qui accueille chaque année un nombre important d'étudiants. Venant des quatre soins du pays, ces étudiants sont complètement pris en charge par la zaouïa et ce, pendant toute la période de leurs études qui durent parfois plus de trois ans. En plus de leurs études et de leur prise en charge gratuite, les étudiants bénéficient d'une petite bourse qui leur permet de répondre à quelques dépenses personnelles.
Sur le plan santé, même si le village dispose d'un dispensaire, non seulement il ne tient pas de permanence d'une manière régulière, mais il est rare de trouver les premiers soins nécessaires. En cas d'urgence, les malades sont obligés d'être évacués vers les autres structures sanitaires dont la plus proche se trouve à plus d'une dizaine de kilomètres.
Le village qui a beaucoup souffert pendant l'occupation, garde encore des traces indélébiles d'un colonialisme aveugle qui a tué brûlé et détruit tout sur son passage. Les vieux gardent toujours en mémoire les huit femmes martyrs brûlées vives par les hordes coloniales, dont la seule faute est d'avoir un jour décidé d'exprimer leur volonté à vouloir être libres et indépendantes
Le comité du village d'Ait Zellal, qui est un des plus actifs de la région, est fort connu pour ses activités et ses efforts pour améliorer les conditions de vie des villageois. Des volontariats pour l'utilité publique sont organisés à chaque fois que la nécessité s'impose et un excellent travail a été réalisé surtout en matière de pistes et chemins vicinaux, à l'intérieur comme à l'extérieur du village.
Le bilan des activités du comité est présenté mensuellement et un programme d'activité est étudié pour cerner tous les cas nécessitant une intervention. Les membres de ce comité qui se déclarent mobilisés en permanence ne ménagent aucun effort pour se rapprocher, par exemple, des différentes instances à différents niveaux, pour demander l'aide nécessaire afin de solutionner un problème d'intérêt général. .


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