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Beni Snouss et ses lions sortent de l'anonymat
Haut lieu de résistance au sud de Tlemcen
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2009

Bientôt, le cinéma va établir un lien entre «Ayred», célébration de Yennayer dans la région de Tlemcen et la résistance des habitants de Béni Snouss contre l'occupation française durant la guerre de libération nationale. Selon l'Aps, le cinéaste et homme de théâtre Ali Abdoune va réaliser une série documentaire sur les lieux anonymes de l'épopée de Beni Snouss, dans les monts sud de la wilaya de Tlemcen. Son travail cible le rituel célébré avec altruisme et l'insurrection anti-coloniale. Ali Abdoune, qui a écrit le scénario indique que les habitants de Beni Snouss se sont rendus célèbres par leur manière de fêter le nouvel an amazigh trois nuits de suite durant lesquelles des jeunes déguisés et portant des masques défilent au rythme de musiques traditionnelles avec comme élément principal le lion "Ayred" qui symbolise la joie d'accueillir une saison agricole fertile. Le lendemain, chaque jeune vaque à ses activités quotidiennes sans dévoiler le rôle qu'il a joué pendant la nuit.Le même «rôle» clandestin a été joué lors de la guerre de libération par les habitants de Béni Snouss, réputé «village de mille chahids». Après l'indépendance, les moudjahidine de cette région ont repris le cours de leur vie comme les jeunes acteurs de Yennayer. Ce film documentaire fait découvrir des grottes, des oueds, des piémonts et autres lieux que les moudahidine ont arrosé de leur sang. Les équipes techniques sont prêtes pour le tournage prévu dès le mois prochain sur les glorieux monts de Béni Snouss.
Bientôt, le cinéma va établir un lien entre «Ayred», célébration de Yennayer dans la région de Tlemcen et la résistance des habitants de Béni Snouss contre l'occupation française durant la guerre de libération nationale. Selon l'Aps, le cinéaste et homme de théâtre Ali Abdoune va réaliser une série documentaire sur les lieux anonymes de l'épopée de Beni Snouss, dans les monts sud de la wilaya de Tlemcen. Son travail cible le rituel célébré avec altruisme et l'insurrection anti-coloniale. Ali Abdoune, qui a écrit le scénario indique que les habitants de Beni Snouss se sont rendus célèbres par leur manière de fêter le nouvel an amazigh trois nuits de suite durant lesquelles des jeunes déguisés et portant des masques défilent au rythme de musiques traditionnelles avec comme élément principal le lion "Ayred" qui symbolise la joie d'accueillir une saison agricole fertile. Le lendemain, chaque jeune vaque à ses activités quotidiennes sans dévoiler le rôle qu'il a joué pendant la nuit.Le même «rôle» clandestin a été joué lors de la guerre de libération par les habitants de Béni Snouss, réputé «village de mille chahids». Après l'indépendance, les moudjahidine de cette région ont repris le cours de leur vie comme les jeunes acteurs de Yennayer. Ce film documentaire fait découvrir des grottes, des oueds, des piémonts et autres lieux que les moudahidine ont arrosé de leur sang. Les équipes techniques sont prêtes pour le tournage prévu dès le mois prochain sur les glorieux monts de Béni Snouss.

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