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Ambiance festive à travers les wilayas
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2009


Tipasa y croit
Il est connu que le football suscite les passions et fait grimper l'adrénaline. Mais chez nous, c'est bien plus que cela. Au fil des matches de qualification des Verts pour la phase finale de la Coupe du monde, l'Algérien a redécouvert l'amour de son emblème national. Aujourd'hui l'emblème national drape toute l'Algérie, d'est en ouest et du nord au sud. Sur les balcons, sur les façades des édifices, sur les voitures ou simplement en écharpe autour des cous, l'emblème national est partout. Une frénésie s'est emparée du peuple à quelques heures du match décisif qui nous sépare de la qualification à la Coupe du monde 2010, surtout après que certains médias égyptiens aient chatouillé l'ego et le nationalisme exacerbé des Algériens. Ici dans la wilaya de Tipasa chaque citoyen qui avait l'emblème national soigneusement rangé dans un tiroir l'a ressorti depuis déjà un mois et demi, surtout ces derniers jours où l'on se rapproche du rêve qui peut devenir réalité. Spontanément, le drapeau algérien fait son apparition avec les exploits de Karim Ziani et de ses coéquipiers, car pour le peuple, l'emblème représente et symbolise la réussite avant tout. «l'Algérien exhibe son drapeau lorsque cela est nécessaire, pour exprimer sa joie ou sa fierté, ou bien pour revendiquer ses droits, Il refuse, systématiquement, à ce que l'on l'utilise à d'autres fins, car, à ses yeux, on n'associe pas l'amour d'un pays à des intérêts sordides", nous dira une dame très fière d'avoir envoyé ses deux enfants au Soudan pour y soutenir l'équipe nationale. Partout dans l'ensemble des communes de la wilaya, la fête n'a pas cessé un seul jour depuis plus d'une semaine et même le jour de la défaite de notre équipe face à son homologue égyptienne, les citoyens de la wilaya de Tipasa ont crié haut et fort leur admiration pour les exploits des petits de Saâdane qui n'arrêtent pas de grandir aux yeux des Algériens. L'ambiance est incroyable à quelques heures du match et les Tipasiens croient en leur équipe et en les dizaines de milliers de suporters qui sont partis au Soudan soutenir les Verts et parmi lesquels les Tipasiens sont très nombreux. «Beaucoup de citoyens de toutes les communes de Tipasa et de ses montagnes sont partis au Soudan pour montrer aux Egyptiens et au monde entier que l'Algérie a des hommes qui la soutiendront et ce quel qu'en soit le prix», nous diront des dizaines, voire des centaines de jeunes et moins jeunes : femmes, hommes, enfants se sont rassemblés dans les rues de Tipasa pour crier leur soutien aux Verts : «M3ak ya Saâdane, Hata l'Soudane».
K. T.
Guelma survoltée
Par Hamid Baâli
Cet événement footballistique, comptant pour la qualification aux éliminatoires de la Coupe du monde 2010 à Johannesburg, a démontré que le peuple algérien possède un esprit patriotique inébranlable et hors du commun. En effet, jeunes et moins jeunes se sont organisés au niveau de leurs quartiers, cités, rues, bourgades, mechtas et autres pour confectionner des immenses drapeaux aux couleurs nationales qui «fleurissent» les rues, balcons, terrasses, façades. Depuis l'annonce des lâches agressions perpétrées par des voyous égyptiens sur le car transportant notre équipe nationale et contre des supporters algériens, chacun se sent concerné et meurtri dans sa propre chair. Un vaste élan de solidarité dont seul notre peuple a le secret s'est emparé des Guelmois des deux sexes, tous âges confondus, qui crient haut et fort leur amour pour leur patrie et leur équipe nationale drivée par Rabah Saâdane. Depuis plusieurs jours, des cortèges de véhicules sillonnent la ville en actionnant à tue-tête les avertisseurs sonores pendant que les occupants agitent fébrilement des drapeaux et fanions. Grâce à l'apport financier de la wilaya, de la DAS et de quelques industriels, 345 jeunes de la région ont fait le déplacement à Khartoum pour soutenir les Verts. Une ambiance formidable règne à Guelma et dans toutes les localités où des danses endiablées ponctuées par la derbouka, la ghaïta, des youyous et des cris de joie et ce, jusqu'à l'aurore ! Des enfants et même des adultes le visage peint aux couleurs nationales, endossant l'emblème national, défilent dans un désordre indescriptible pendant que des coups de fusils, des pétards et des feux d'artifice créaient une ambiance inédite. Des dizaines de data shows sont déjà installés un peu partout pour permettre la rétransmission du match sur des écrans géants. De toute évidence, cet événement a prouvé que notre peuple est jaloux de son unité, de son emblème national et de ses acquis. Inch'Allah une victoire méritée face à l'Egypte.
Béjaia excitée
Par Ghilès Aksil
«One, two, three, Viva l'Algérie », «Maâk Dima Yal Khadra !», ce sont là les principaux slogans qui reviennent, tel un leitmotiv, dans la bouche des milliers de jeunes Béjaouis, visiblement au paroxysme de l'excitation, défilant dans les rues pour exprimer haut et fort leur euphorie patriotique. Drapés dans l'emblème national, visages bariolés aux couleurs nationales, les manifestants entonnent partout la même rengaine. D'interminables files de voitures, transportant des fans de l'équipe nationale, n'ont cessé, ces derniers jours, de sillonner, de jour comme de nuit, les différents quartiers et villages de la région de la Soummam. Le drapeau national flotte partout : sur les balcons, sur les enseignes de magasins, sur les véhicules… Le suspense que fait planer la rencontre de Khartoum s'est traduit par des scènes d'un avant-goût de liesse qui montrent l'engouement de la jeunesse pour le sport roi, surtout après de longues années de non-participation de l'Algérie aux joutes mondiales. Les différentes localités de Béjaïa, des communes de la haute vallée aux localités du Sahel en passant par la capitale des Hammadites, de longs cortèges n'ont cessé de sillonner les localités dans une ambiance bon enfant caractérisée par l'effervescence des jeunes supporters qui portent au pinacle leur chère équipe nationale. Les différents axes routiers ont vu l'éclosion de files interminables de véhicules ornés des couleurs de l'Emblème national brandi à tout-va. Les quartiers populaires et les grands villages se sont préparés pour la circonstance, en mettant les moyens à la hauteur de l'événement.
Boumerdes marche spontanément
Tôt dans la matinée de dimanche dernier la fête a bel et bien repris dans les rues de la wilaya de Boumerdès. L'accalmie et le désespoir, dans la soirée qui a suivi la rencontre du samedi n'a pas durée, pour laisser enfin la joie reprendre sa place dans les rues. Le mépris et l'agression dont ont été victimes les Verts et les supporters au Caire, en Egypte, n'ont pas été sans conséquence sur le moral des Boumerdassis. Depuis, des marches de soutien ont été organisées par des milliers de supporters, notamment, des étudiants et lycéens. Ceux-ci ont organisé spontanément de grandioses marches, sillonnant les principales artères de la ville de Boumerdès, pour soutenir les Fennecs. Hier, un grand étendard d'environ 400 mètres, en rouge, blanc et vert a été accroché par les fans des Verts dans la localité de Chabet El-Amer. «Il paraît que c'est le plus grand drapeau tissé», nous dira au téléphone un des initiateurs de l'étendard. La rue ne dort toujours pas à Boumerdès. «Nous allons soutenir notre équipe jusqu'au bout, la victoire est à nous», déclare un supporter. L'accueil hostile réservé à nos compatriotes au Caire, n'a fait que stimuler les Verts et leurs fans. Tout le monde s'accorde à dire que rien n'est trop tard pour que notre équipe nationale remporte le match. Car, selon eux, les Fennecs sont des artistes et jouent avec un grand professionnalisme. «Ce qui s'est passé en Egypte n'a fait que renforcer notre confiance en notre équipe», nous dira Ahmed, un habitant de Boumerdès.
Tahar Ounas
Scènes de liesse à Oum El-Bouaghi
Les villes de la wilaya sont en train de vivre au rythme de l'incommensurable événement qu'est la qualification des Verts à la Coupe du monde. Des familles entières, même des vieillards drapés de l'emblème national déambulent dans les rues en entonnant des chants à la gloire des Verts. les cortèges de voitures n'en finissent pas et même les camions se sont mis de la partie. Les cafetiers finissent de procéder aux dernières retouches pour que leurs établissements soient fins prêts pour le grand show. Les maillots aux couleurs nationales et autres accessoires se négocient à des prix faramineux. Les jeunes se peinturlurent le visage aux tons vert, blanc et rouge. Les discothèques et autres D-J improvisés diffusent à longueur de journée des chansons vantant les mérites des Fennecs. Des vieux jurent n'avoir jamais vu une telle ambiance depuis l'Indépendance. Les femmes ont découvert un nouveau vêtement à la mode, le hayek drapeau.
Comme le jour de l'Indépendance à Mila
"One, two, three, viva l'Algérie", revient sur toutes les lèvres à Mila et à travers l'ensemble des localités de la wilaya, toutes pavoisées aux couleurs de l'Emblème national qui flotte très haut sur toutes les maisons et tous les édifices publics ; un nationalisme aveugle habite tous les Mileviens, du jamais vu et vécu depuis de très longues années. Les Fennecs, grâce à leur parcours époustouflant, ont su ranimer chez les habitants de la wilaya, la flamme du patriotisme ainsi que l'amour du football national et ses victoires dont ils ont été sevrés depuis fort longtemps. Jeunes et moins jeunes, parfois en groupes, souvent en solitaires, tenant à la main des drapeaux, des fanions et des banderoles courent tout en criant du fond de leur cœur leur soutien à l'EN.
Z. A.
Batna retient son souffle
Par BOURKI ABDELHAK
Les Aurès, de la frontière tunisienne à Tébessa jusqu'aux portes des Bibans à Bordj Bou-Arreridj, n'ont pas digéré «que des compatriotes algériens soient outrageusement tabassés dans la capitale d'Oum Eddounia, le Caire, pour une simple empoignade footballistique pour la représentation africaine en coupe du Monde», clament les enfants de la glorieuse Wilaya I historique Aurès Nemecha à travers les ondes des radios locales.
Défaits mais non encore vaincus face au onze égyptien, les Verts de Saâdane Rabah, Kamel pour les Batnéens, ont acquis la sympathie de toutes les catégories sociales de tous les âges et tous les sexes dans ces contrées, facilement impulsives dès qu'il s'agit de «nif». L'on assiste depuis le samedi fatidique à une hystérie dans toutes les localités du nord-est algérien. Des milliers d'étendards, d'Emblème national et graffitis élogieux sur les poulains de Saadane, à l'exemple de cet inévitable «One, two, three, viva l'Algérie», sur les murs des édifices publics, écoles, abris Sonelgaz et autres agences de voyages. A ce propos, les Chaouias des montagnes, comme les arabophones, ont vite assiégé ces dernières pour l'achat de billets pour le départ vers un pays méconnu de la plupart des jeunes. Les plus fûtés se sont dirigés vers Alger.
Des dizaines d'autobus sont partis vers cette destination. Au niveau des grands centres urbains, un spectacle insolite s'offre à la vue sur les places publiques, lieux de rencontre des fans des clubs locaux, le MSPB et le CAB. Indignés par le comportement des hooligans égytiens, les jeunes ont simulé un cercueil recouvert du drapeau éponyme et font des allers-retours incessants vers les mosquées. Plus sages, des adultes ayant vécu la guerre de Libération s'expriment : «Il nous faut du cœur pour vaincre ces Pharaons du Caire et sur le terrain et sur le plan psychologique». Dans ce registre, les Aurès au lectorat majoritairement arabophone sont bien informés par les titres de la presse nationale, attendus de bon matin dans les kiosques sur «les frères du front». Les villes du pays profond, qui vivaient dans la léthargie, se réveillent au son des Klaxons et des decibels des chanteurs locaux accompagnés des youyous de la gent féminine. Hommage à Radio Batna qui, outre l'offre gracieuse de 10.000 drapeaux, a ouvert ses micros aux auditeurs pour s'y exprimer. Une sorte d'exutoire salvateur pour Batna. A quelques heures du rendez-vous de l'histoire, les jeunes se sont peinturlurés le visage et se sont revêtus des couleurs nationales. Des scènes émouvantes s'observent dans tous les foyers où l'on ne parle que de revanche. «Deux à trois buts» pronostiquent les plus optimistes, «cinq et une fessée», répliquent les chauvins.
Skikda en délire
Par Mohamedi Seghir
Ce sont des moments de délire, que vit depuis plusieurs jours déjà, la wilaya de Skikda avec ses 38 communes. Passée la déception du premier match contre l'Egypte, les fans des Verts galvanisés et confiants que les chances de qualification de l'EN au Mondial sont demeurées intacts, n'ont pas tardé à reconquérir les rues et les places publiques.
Les premiers cortèges des supporteurs brandissant des drapeaux et scandant des chants à la gloire de l'équipe algérienne, se sont formés moins d'une heure après la fin du match du Caire. Dès le lendemain du match, une foule compacte s'est amassée à proximité de l'agence d'Air Algérie, alors que les sièges des daïras ont été littéralement pris d'assaut par une nuée de personnes de tous âges désirant se faire délivrer des documents de voyage. Nombreux sont ceux, en effet, qui ont pris le chemin du Soudan par leurs propres moyens déçus que le quota de billets réservés à la wilaya était largement en deçà du nombre impressionnant des supporteurs qui voulaient partir soutenir les Verts et Saâdane à Khartoum. Un concours s'est peu à peu instauré en catimini entre les différents quartiers. Quel est celui dont les habitants confectionneront le plus grand, le plus long et le plus bel Emblème national. Les habitations de la cité Med-Namous, communément appelée ‘'El Koubia'', un des bastions de la guerre de Libération nationale et du faubourg de l'Espérance jusqu'à la cité des Oliviers, ont toutes été repeintes en vert et blanc et décorées du croissant et de l'étoile rouge. Tous les D-J que compte Skikda se sont, quant à eux, installés dans les rues pour diffuser, avec force décibels et ce, à longueur de journée et même jusqu'à des heures tardives dans la nuit, une panoplie de chansons à la gloire de l'équipe nationale et de ses joueurs. Des façades entières de certains immeubles ont été recouvertes de drapeaux géants alors que des portraits des joueurs algériens, les plus en vue, de l'équipe, ont été reproduits sur les murs. Skikda n'attend plus que l'issue du match pour s'adonner à l'ivresse de la fête.
Chlef en fête
Par Bencherki Otsmane
Les fans de l'équipe nationale n'ont jamais perdu espoir et ont toujours cru, dur comme fer, que l'Algérie vaincra son homologue à Khartoum et ira incontestablement en Afrique du Sud. L'ambiance de fête qui régne depuis deux semaines dans toutes les localités de la wilaya de Chlef n'a pas perdu d'un iota de son intensité. Voitures, maisons, édifices publics ou privés, tous sont pavoisés aux couleurs nationales. Les chants à la gloire de l'équipe nationale fusent de partout. Dans les cafés, les rues, les administrations, les maisons enfin dans chaque lieu, les discussions s'articulent uniquement autour du match et de la qualification des Verts. Bien entendu l'accueil inamical réservé à nos supporteurs ainsi qu'à notre équipe par les Egyptiens au Caire est sur toutes les lèvres. Unanimes les citoyens chélifiens ont tenu à dénoncer l'attitude incompréhensible des officiels égyptiens à l'encontre des Algériens. A Chlef tient-on à signaler, les Egyptiens qui travaillent dans les différents projets en cours n'ont jamais été inquiétés et leur sécurité a été de tout temps assurée. Quoiqu'il en soit, «nous avons gagné, nous sommes les meilleurs», scandaient à l'unisson les milliers de Chélifiens, un peu partout à travers toutes les localités de la wilaya de Chlef.
Souk-Ahras optimiste
Par Kaddour Mehri
Optimiste et patriotique comme il l'a toujours été, le public souk-ahrassien ne cesse d'exprimer son soutien total aux protégés de Rabah Saâdane dans l'aventure qui les mènera In'challah à Johannesburg l'été prochain.
A quelques heures de la rencontre décisive d'Oum Dormane l'euphorie des Souk-Ahrassiens a, à l'instar des autres wilayas, passé au stade supérieur. En effet, après avoir repeint presque tous les murs et les voitures aux couleurs nationales et hissé l'Emblème national sur tous les balcons, le plus long drapeau a recouvert, ce matin, l'artère principale de la ville de Souk-Ahras (rue de l'ALN) de la place de l'Indépendance à la place des Martyrs sur plusieurs centaines de mètres. Des cortèges interminables sillonnent les rues de toutes les villes de la wilaya en klaxonnant et diffusant des chants à la gloire à l'équipe nationale et à son encadrement. Des rues ont été carrément bloquées par des jeunes qui dansaient en brandissant des drapeaux au rythme de ces chansons sous les youyous des femmes aux balcons. Ceux appartenant à la génération des années 50 et 60 ont affirmé que ces scènes sont semblables à celles de 1962, à la proclamation de notre indépendance. Ils n'ont pas oublié de saluer l'initiative prise par le président de la République et qui a permis à notre jeunesse de s'exprimer et aux protégés de Saâdane d'être bien soutenus au Soudan. A l'heure où nous rédigeons ces lignes la circulation devient de plus en plus difficile. Dans les cafés, sur les trottoirs, dans les maisons, on ne parle que football, les scènes choquantes de la tragédie du Caire et le silence de la FIFA reviennent toujours avec amertume. A l'occasion, les lecteurs de Midi Libre et tous ceux qui ont appris l'initiative des Amis du Midi Libre ont salué ce geste et se sont dépêchés vers les cybers pour participer au million de signatures qui seront adressées à l'instance de Blater.
Tipasa y croit
Il est connu que le football suscite les passions et fait grimper l'adrénaline. Mais chez nous, c'est bien plus que cela. Au fil des matches de qualification des Verts pour la phase finale de la Coupe du monde, l'Algérien a redécouvert l'amour de son emblème national. Aujourd'hui l'emblème national drape toute l'Algérie, d'est en ouest et du nord au sud. Sur les balcons, sur les façades des édifices, sur les voitures ou simplement en écharpe autour des cous, l'emblème national est partout. Une frénésie s'est emparée du peuple à quelques heures du match décisif qui nous sépare de la qualification à la Coupe du monde 2010, surtout après que certains médias égyptiens aient chatouillé l'ego et le nationalisme exacerbé des Algériens. Ici dans la wilaya de Tipasa chaque citoyen qui avait l'emblème national soigneusement rangé dans un tiroir l'a ressorti depuis déjà un mois et demi, surtout ces derniers jours où l'on se rapproche du rêve qui peut devenir réalité. Spontanément, le drapeau algérien fait son apparition avec les exploits de Karim Ziani et de ses coéquipiers, car pour le peuple, l'emblème représente et symbolise la réussite avant tout. «l'Algérien exhibe son drapeau lorsque cela est nécessaire, pour exprimer sa joie ou sa fierté, ou bien pour revendiquer ses droits, Il refuse, systématiquement, à ce que l'on l'utilise à d'autres fins, car, à ses yeux, on n'associe pas l'amour d'un pays à des intérêts sordides", nous dira une dame très fière d'avoir envoyé ses deux enfants au Soudan pour y soutenir l'équipe nationale. Partout dans l'ensemble des communes de la wilaya, la fête n'a pas cessé un seul jour depuis plus d'une semaine et même le jour de la défaite de notre équipe face à son homologue égyptienne, les citoyens de la wilaya de Tipasa ont crié haut et fort leur admiration pour les exploits des petits de Saâdane qui n'arrêtent pas de grandir aux yeux des Algériens. L'ambiance est incroyable à quelques heures du match et les Tipasiens croient en leur équipe et en les dizaines de milliers de suporters qui sont partis au Soudan soutenir les Verts et parmi lesquels les Tipasiens sont très nombreux. «Beaucoup de citoyens de toutes les communes de Tipasa et de ses montagnes sont partis au Soudan pour montrer aux Egyptiens et au monde entier que l'Algérie a des hommes qui la soutiendront et ce quel qu'en soit le prix», nous diront des dizaines, voire des centaines de jeunes et moins jeunes : femmes, hommes, enfants se sont rassemblés dans les rues de Tipasa pour crier leur soutien aux Verts : «M3ak ya Saâdane, Hata l'Soudane».
K. T.
Guelma survoltée
Par Hamid Baâli
Cet événement footballistique, comptant pour la qualification aux éliminatoires de la Coupe du monde 2010 à Johannesburg, a démontré que le peuple algérien possède un esprit patriotique inébranlable et hors du commun. En effet, jeunes et moins jeunes se sont organisés au niveau de leurs quartiers, cités, rues, bourgades, mechtas et autres pour confectionner des immenses drapeaux aux couleurs nationales qui «fleurissent» les rues, balcons, terrasses, façades. Depuis l'annonce des lâches agressions perpétrées par des voyous égyptiens sur le car transportant notre équipe nationale et contre des supporters algériens, chacun se sent concerné et meurtri dans sa propre chair. Un vaste élan de solidarité dont seul notre peuple a le secret s'est emparé des Guelmois des deux sexes, tous âges confondus, qui crient haut et fort leur amour pour leur patrie et leur équipe nationale drivée par Rabah Saâdane. Depuis plusieurs jours, des cortèges de véhicules sillonnent la ville en actionnant à tue-tête les avertisseurs sonores pendant que les occupants agitent fébrilement des drapeaux et fanions. Grâce à l'apport financier de la wilaya, de la DAS et de quelques industriels, 345 jeunes de la région ont fait le déplacement à Khartoum pour soutenir les Verts. Une ambiance formidable règne à Guelma et dans toutes les localités où des danses endiablées ponctuées par la derbouka, la ghaïta, des youyous et des cris de joie et ce, jusqu'à l'aurore ! Des enfants et même des adultes le visage peint aux couleurs nationales, endossant l'emblème national, défilent dans un désordre indescriptible pendant que des coups de fusils, des pétards et des feux d'artifice créaient une ambiance inédite. Des dizaines de data shows sont déjà installés un peu partout pour permettre la rétransmission du match sur des écrans géants. De toute évidence, cet événement a prouvé que notre peuple est jaloux de son unité, de son emblème national et de ses acquis. Inch'Allah une victoire méritée face à l'Egypte.
Béjaia excitée
Par Ghilès Aksil
«One, two, three, Viva l'Algérie », «Maâk Dima Yal Khadra !», ce sont là les principaux slogans qui reviennent, tel un leitmotiv, dans la bouche des milliers de jeunes Béjaouis, visiblement au paroxysme de l'excitation, défilant dans les rues pour exprimer haut et fort leur euphorie patriotique. Drapés dans l'emblème national, visages bariolés aux couleurs nationales, les manifestants entonnent partout la même rengaine. D'interminables files de voitures, transportant des fans de l'équipe nationale, n'ont cessé, ces derniers jours, de sillonner, de jour comme de nuit, les différents quartiers et villages de la région de la Soummam. Le drapeau national flotte partout : sur les balcons, sur les enseignes de magasins, sur les véhicules… Le suspense que fait planer la rencontre de Khartoum s'est traduit par des scènes d'un avant-goût de liesse qui montrent l'engouement de la jeunesse pour le sport roi, surtout après de longues années de non-participation de l'Algérie aux joutes mondiales. Les différentes localités de Béjaïa, des communes de la haute vallée aux localités du Sahel en passant par la capitale des Hammadites, de longs cortèges n'ont cessé de sillonner les localités dans une ambiance bon enfant caractérisée par l'effervescence des jeunes supporters qui portent au pinacle leur chère équipe nationale. Les différents axes routiers ont vu l'éclosion de files interminables de véhicules ornés des couleurs de l'Emblème national brandi à tout-va. Les quartiers populaires et les grands villages se sont préparés pour la circonstance, en mettant les moyens à la hauteur de l'événement.
Boumerdes marche spontanément
Tôt dans la matinée de dimanche dernier la fête a bel et bien repris dans les rues de la wilaya de Boumerdès. L'accalmie et le désespoir, dans la soirée qui a suivi la rencontre du samedi n'a pas durée, pour laisser enfin la joie reprendre sa place dans les rues. Le mépris et l'agression dont ont été victimes les Verts et les supporters au Caire, en Egypte, n'ont pas été sans conséquence sur le moral des Boumerdassis. Depuis, des marches de soutien ont été organisées par des milliers de supporters, notamment, des étudiants et lycéens. Ceux-ci ont organisé spontanément de grandioses marches, sillonnant les principales artères de la ville de Boumerdès, pour soutenir les Fennecs. Hier, un grand étendard d'environ 400 mètres, en rouge, blanc et vert a été accroché par les fans des Verts dans la localité de Chabet El-Amer. «Il paraît que c'est le plus grand drapeau tissé», nous dira au téléphone un des initiateurs de l'étendard. La rue ne dort toujours pas à Boumerdès. «Nous allons soutenir notre équipe jusqu'au bout, la victoire est à nous», déclare un supporter. L'accueil hostile réservé à nos compatriotes au Caire, n'a fait que stimuler les Verts et leurs fans. Tout le monde s'accorde à dire que rien n'est trop tard pour que notre équipe nationale remporte le match. Car, selon eux, les Fennecs sont des artistes et jouent avec un grand professionnalisme. «Ce qui s'est passé en Egypte n'a fait que renforcer notre confiance en notre équipe», nous dira Ahmed, un habitant de Boumerdès.
Tahar Ounas
Scènes de liesse à Oum El-Bouaghi
Les villes de la wilaya sont en train de vivre au rythme de l'incommensurable événement qu'est la qualification des Verts à la Coupe du monde. Des familles entières, même des vieillards drapés de l'emblème national déambulent dans les rues en entonnant des chants à la gloire des Verts. les cortèges de voitures n'en finissent pas et même les camions se sont mis de la partie. Les cafetiers finissent de procéder aux dernières retouches pour que leurs établissements soient fins prêts pour le grand show. Les maillots aux couleurs nationales et autres accessoires se négocient à des prix faramineux. Les jeunes se peinturlurent le visage aux tons vert, blanc et rouge. Les discothèques et autres D-J improvisés diffusent à longueur de journée des chansons vantant les mérites des Fennecs. Des vieux jurent n'avoir jamais vu une telle ambiance depuis l'Indépendance. Les femmes ont découvert un nouveau vêtement à la mode, le hayek drapeau.
Comme le jour de l'Indépendance à Mila
"One, two, three, viva l'Algérie", revient sur toutes les lèvres à Mila et à travers l'ensemble des localités de la wilaya, toutes pavoisées aux couleurs de l'Emblème national qui flotte très haut sur toutes les maisons et tous les édifices publics ; un nationalisme aveugle habite tous les Mileviens, du jamais vu et vécu depuis de très longues années. Les Fennecs, grâce à leur parcours époustouflant, ont su ranimer chez les habitants de la wilaya, la flamme du patriotisme ainsi que l'amour du football national et ses victoires dont ils ont été sevrés depuis fort longtemps. Jeunes et moins jeunes, parfois en groupes, souvent en solitaires, tenant à la main des drapeaux, des fanions et des banderoles courent tout en criant du fond de leur cœur leur soutien à l'EN.
Z. A.
Batna retient son souffle
Par BOURKI ABDELHAK
Les Aurès, de la frontière tunisienne à Tébessa jusqu'aux portes des Bibans à Bordj Bou-Arreridj, n'ont pas digéré «que des compatriotes algériens soient outrageusement tabassés dans la capitale d'Oum Eddounia, le Caire, pour une simple empoignade footballistique pour la représentation africaine en coupe du Monde», clament les enfants de la glorieuse Wilaya I historique Aurès Nemecha à travers les ondes des radios locales.
Défaits mais non encore vaincus face au onze égyptien, les Verts de Saâdane Rabah, Kamel pour les Batnéens, ont acquis la sympathie de toutes les catégories sociales de tous les âges et tous les sexes dans ces contrées, facilement impulsives dès qu'il s'agit de «nif». L'on assiste depuis le samedi fatidique à une hystérie dans toutes les localités du nord-est algérien. Des milliers d'étendards, d'Emblème national et graffitis élogieux sur les poulains de Saadane, à l'exemple de cet inévitable «One, two, three, viva l'Algérie», sur les murs des édifices publics, écoles, abris Sonelgaz et autres agences de voyages. A ce propos, les Chaouias des montagnes, comme les arabophones, ont vite assiégé ces dernières pour l'achat de billets pour le départ vers un pays méconnu de la plupart des jeunes. Les plus fûtés se sont dirigés vers Alger.
Des dizaines d'autobus sont partis vers cette destination. Au niveau des grands centres urbains, un spectacle insolite s'offre à la vue sur les places publiques, lieux de rencontre des fans des clubs locaux, le MSPB et le CAB. Indignés par le comportement des hooligans égytiens, les jeunes ont simulé un cercueil recouvert du drapeau éponyme et font des allers-retours incessants vers les mosquées. Plus sages, des adultes ayant vécu la guerre de Libération s'expriment : «Il nous faut du cœur pour vaincre ces Pharaons du Caire et sur le terrain et sur le plan psychologique». Dans ce registre, les Aurès au lectorat majoritairement arabophone sont bien informés par les titres de la presse nationale, attendus de bon matin dans les kiosques sur «les frères du front». Les villes du pays profond, qui vivaient dans la léthargie, se réveillent au son des Klaxons et des decibels des chanteurs locaux accompagnés des youyous de la gent féminine. Hommage à Radio Batna qui, outre l'offre gracieuse de 10.000 drapeaux, a ouvert ses micros aux auditeurs pour s'y exprimer. Une sorte d'exutoire salvateur pour Batna. A quelques heures du rendez-vous de l'histoire, les jeunes se sont peinturlurés le visage et se sont revêtus des couleurs nationales. Des scènes émouvantes s'observent dans tous les foyers où l'on ne parle que de revanche. «Deux à trois buts» pronostiquent les plus optimistes, «cinq et une fessée», répliquent les chauvins.
Skikda en délire
Par Mohamedi Seghir
Ce sont des moments de délire, que vit depuis plusieurs jours déjà, la wilaya de Skikda avec ses 38 communes. Passée la déception du premier match contre l'Egypte, les fans des Verts galvanisés et confiants que les chances de qualification de l'EN au Mondial sont demeurées intacts, n'ont pas tardé à reconquérir les rues et les places publiques.
Les premiers cortèges des supporteurs brandissant des drapeaux et scandant des chants à la gloire de l'équipe algérienne, se sont formés moins d'une heure après la fin du match du Caire. Dès le lendemain du match, une foule compacte s'est amassée à proximité de l'agence d'Air Algérie, alors que les sièges des daïras ont été littéralement pris d'assaut par une nuée de personnes de tous âges désirant se faire délivrer des documents de voyage. Nombreux sont ceux, en effet, qui ont pris le chemin du Soudan par leurs propres moyens déçus que le quota de billets réservés à la wilaya était largement en deçà du nombre impressionnant des supporteurs qui voulaient partir soutenir les Verts et Saâdane à Khartoum. Un concours s'est peu à peu instauré en catimini entre les différents quartiers. Quel est celui dont les habitants confectionneront le plus grand, le plus long et le plus bel Emblème national. Les habitations de la cité Med-Namous, communément appelée ‘'El Koubia'', un des bastions de la guerre de Libération nationale et du faubourg de l'Espérance jusqu'à la cité des Oliviers, ont toutes été repeintes en vert et blanc et décorées du croissant et de l'étoile rouge. Tous les D-J que compte Skikda se sont, quant à eux, installés dans les rues pour diffuser, avec force décibels et ce, à longueur de journée et même jusqu'à des heures tardives dans la nuit, une panoplie de chansons à la gloire de l'équipe nationale et de ses joueurs. Des façades entières de certains immeubles ont été recouvertes de drapeaux géants alors que des portraits des joueurs algériens, les plus en vue, de l'équipe, ont été reproduits sur les murs. Skikda n'attend plus que l'issue du match pour s'adonner à l'ivresse de la fête.
Chlef en fête
Par Bencherki Otsmane
Les fans de l'équipe nationale n'ont jamais perdu espoir et ont toujours cru, dur comme fer, que l'Algérie vaincra son homologue à Khartoum et ira incontestablement en Afrique du Sud. L'ambiance de fête qui régne depuis deux semaines dans toutes les localités de la wilaya de Chlef n'a pas perdu d'un iota de son intensité. Voitures, maisons, édifices publics ou privés, tous sont pavoisés aux couleurs nationales. Les chants à la gloire de l'équipe nationale fusent de partout. Dans les cafés, les rues, les administrations, les maisons enfin dans chaque lieu, les discussions s'articulent uniquement autour du match et de la qualification des Verts. Bien entendu l'accueil inamical réservé à nos supporteurs ainsi qu'à notre équipe par les Egyptiens au Caire est sur toutes les lèvres. Unanimes les citoyens chélifiens ont tenu à dénoncer l'attitude incompréhensible des officiels égyptiens à l'encontre des Algériens. A Chlef tient-on à signaler, les Egyptiens qui travaillent dans les différents projets en cours n'ont jamais été inquiétés et leur sécurité a été de tout temps assurée. Quoiqu'il en soit, «nous avons gagné, nous sommes les meilleurs», scandaient à l'unisson les milliers de Chélifiens, un peu partout à travers toutes les localités de la wilaya de Chlef.
Souk-Ahras optimiste
Par Kaddour Mehri
Optimiste et patriotique comme il l'a toujours été, le public souk-ahrassien ne cesse d'exprimer son soutien total aux protégés de Rabah Saâdane dans l'aventure qui les mènera In'challah à Johannesburg l'été prochain.
A quelques heures de la rencontre décisive d'Oum Dormane l'euphorie des Souk-Ahrassiens a, à l'instar des autres wilayas, passé au stade supérieur. En effet, après avoir repeint presque tous les murs et les voitures aux couleurs nationales et hissé l'Emblème national sur tous les balcons, le plus long drapeau a recouvert, ce matin, l'artère principale de la ville de Souk-Ahras (rue de l'ALN) de la place de l'Indépendance à la place des Martyrs sur plusieurs centaines de mètres. Des cortèges interminables sillonnent les rues de toutes les villes de la wilaya en klaxonnant et diffusant des chants à la gloire à l'équipe nationale et à son encadrement. Des rues ont été carrément bloquées par des jeunes qui dansaient en brandissant des drapeaux au rythme de ces chansons sous les youyous des femmes aux balcons. Ceux appartenant à la génération des années 50 et 60 ont affirmé que ces scènes sont semblables à celles de 1962, à la proclamation de notre indépendance. Ils n'ont pas oublié de saluer l'initiative prise par le président de la République et qui a permis à notre jeunesse de s'exprimer et aux protégés de Saâdane d'être bien soutenus au Soudan. A l'heure où nous rédigeons ces lignes la circulation devient de plus en plus difficile. Dans les cafés, sur les trottoirs, dans les maisons, on ne parle que football, les scènes choquantes de la tragédie du Caire et le silence de la FIFA reviennent toujours avec amertume. A l'occasion, les lecteurs de Midi Libre et tous ceux qui ont appris l'initiative des Amis du Midi Libre ont salué ce geste et se sont dépêchés vers les cybers pour participer au million de signatures qui seront adressées à l'instance de Blater.


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