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Le contrôle du vaccin risque d'être plus long
Alors que la pandémie de la grippe A se propage
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 12 - 2009

«Nous sommes dans une situation de guerre» contre le virus de la grippe A H1N1, a affirmé hier le Secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdeslam Chakou qui a rappelé que les derniers chiffres concernant la grippe A H1N1 jusqu'à vendredi dernier font état de 553 cas confirmés dont 32 décès.
«Nous sommes dans une situation de guerre» contre le virus de la grippe A H1N1, a affirmé hier le Secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdeslam Chakou qui a rappelé que les derniers chiffres concernant la grippe A H1N1 jusqu'à vendredi dernier font état de 553 cas confirmés dont 32 décès.
«Les cas concernés ne sont que les cas graves qui arrivent à l'hôpital et qui sont hospitalisés », a précisé le SG. Dans une déclaration à la presse en marge de la Journée d'information sur la santé en Algérie organisée à l'initiative de la Commission des affaires sociales et de la santé du Conseil de la nation (Sénat), M. Chakou a tenu à mettre les points sur les ‘'i'' concernant la polémique née à propos de la conformité ou non du vaccin contre la grippe ‘'A'' notamment après le décès de deux rats après une injection du vaccin que l'Algérie a commandé auprès du laboratoire GSK. Le responsable a par la même occasion indiqué que les analyses du vaccin importés en quatre lots sont «en cours» au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), ajoutant que la législation algérienne «impose» que le vaccin subisse des contrôles supplémentaires en plus de ceux effectués par le fabricant et le ministère canadien de la Santé qui ont attesté de sa conformité. «La quantité que nous avons reçue provient de quatre lots différents. Chaque lot doit faire l'objet de la même série d'analyses et de contrôles technico-réglementaires et physico-chimiques et enfin pharmaco-toxicologiques », a-t-il indiqué. «Le contrôle obéit à un certain nombre de processus qui sont en cours, et je peux dire qu'à ce jour, il n'y a absolument pas de problème», a-t-il assuré. Après avoir annoncé que chaque wilaya dispose aujourd'hui de son lot de vaccins, et la préparation des cadres médicaux a été déjà faite, le SG du ministère de la Santé a ensuite nié en bloc avoir jamais annoncé de date pour le début de la campagne. «Je n'ai jamais annoncé de date concernant le début de la vaccination ; j'ai seulement dit, et je le confirme aujourd'hui, que nous débuterons la campagne de vaccination après avoir reçu les résultats des analyses de la part de l'Institut Pasteur d'Algérie», a-t-il dit. «Une fois que les résultats nous sont rendus par les deux laboratoires l'IPA et le Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques, à ce moment-là nous entamerons la vaccination», ajoute M. Chakou. Cela dit, « nous nous dirigeons fort probablement vers la confirmation des deux certificats de conformité délivrés par GSK et le ministère canadien de la Santé qui ne sont pas n'importe quel pays et n'importe quel laboratoire», a avancé M. Chakou. A propos d'une information faisant état de mort de rats après avoir reçu des injections du vaccin contre la grippe ‘'A'', il a souligné que lorsqu'on injecte un produit pharmaceutique et que l'animal-cobaye en meurt, cela peut signifier que le vaccin en question est bon à l'usage et que son usage pharmaceutique peut être élargi aux êtres humains. «Ce n'est pas parce que des rats en sont morts que l'on déduira que ce vaccin est dangereux. Or, jusqu'à l'heure actuelle, les analyses du vaccin se poursuivent sachant que cette durée est longue, compte tenu du fait aussi qu'il y a à la fois des analyses technico-réglementaires et technico-physiques ainsi que des tests de toxicité qui doivent être effectuées. En d'autres termes, les analyses se font étape par étape. Je le dis et je répète, nous n'avons pas le droit, en tant que responsables au niveau du ministère de la Santé, de dire aux cadres et responsables avec lesquels nous sommes en contact permanent, de nous donner les résultats maintenant», a déclaré M. Chakou.
Le vaccin de GSK distribué dans 36 pays
Abdeslam Chakou a affirmé que dire que ce vaccin n'est pas conforme, a une conséquence double. D'abord, pareille assertion porte «préjudice à nos relations avec le fournisseur (GSK) qui est le plus grand laboratoire de production de vaccins dans le monde». Ensuite, «cela ne contribue pas à préparer la population à accepter la vaccination», a souligné M. Chakou qui a indiqué que le vaccin fabriqué par GSK a été déjà distribué dans 36 pays. Et s'adressant à la presse, le SG de ministère de la Santé a eu ces propos : « Vous, gens de la presse, ne contribuez pas à préparer la population à accepter la vaccination alors que nous avons convenu d'un commun accord que, indépendamment de votre droit de critiquer, c'est qu'au moins pour les choses essentielles qui touchent à la sécurité du pays, il faut qu'on marche la main dans la main. Il est évident que nous n'allons pas réussir la campagne de vaccination sans la contribution de la presse et de la société civile».
«Les mortalités sur les animaux est normale»
A une question sur le décès des rats qui serait dû à un surdosage dudit vaccin selon les déclarations d'un responsable de l'Institut Pasteur d'Algérie, Chakou a eu cette réponse: « Cela n'engage que la personne qui vous a parlé ; j'ai dirigé un centre de recherche et de développement sur le médicament et j'avais une animalerie. Et je sais qu'on ne peut pas au préalable dire que les analyses vont durer tel temps mais encore je m'attends à des mortalités. Le fait qu'il n'y a pas eu de mortalité cela veut dire que le produit ou le vaccin n'est pas conforme». Il poursuit : «Lorsque j'analyse un produit pharmaceutique, je m'attends (logiquement) à des mortalités. Or, dans certains cas le fait qu'il n'y ait pas de mortalité signifie que le produit n'est pas conforme. Comme vous pouvez utiliser un médicament qui a un effet pharmacologique sans qu'il entraine des conséquences sur l'animal. C'est le fait même qu'il n'y ait pas de mortalité dans certains cas qui fait que le médicament n'est pas conforme». Mais on ne peut pas se baser sur une seule observation, précise-t-il.
«Les cas concernés ne sont que les cas graves qui arrivent à l'hôpital et qui sont hospitalisés », a précisé le SG. Dans une déclaration à la presse en marge de la Journée d'information sur la santé en Algérie organisée à l'initiative de la Commission des affaires sociales et de la santé du Conseil de la nation (Sénat), M. Chakou a tenu à mettre les points sur les ‘'i'' concernant la polémique née à propos de la conformité ou non du vaccin contre la grippe ‘'A'' notamment après le décès de deux rats après une injection du vaccin que l'Algérie a commandé auprès du laboratoire GSK. Le responsable a par la même occasion indiqué que les analyses du vaccin importés en quatre lots sont «en cours» au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), ajoutant que la législation algérienne «impose» que le vaccin subisse des contrôles supplémentaires en plus de ceux effectués par le fabricant et le ministère canadien de la Santé qui ont attesté de sa conformité. «La quantité que nous avons reçue provient de quatre lots différents. Chaque lot doit faire l'objet de la même série d'analyses et de contrôles technico-réglementaires et physico-chimiques et enfin pharmaco-toxicologiques », a-t-il indiqué. «Le contrôle obéit à un certain nombre de processus qui sont en cours, et je peux dire qu'à ce jour, il n'y a absolument pas de problème», a-t-il assuré. Après avoir annoncé que chaque wilaya dispose aujourd'hui de son lot de vaccins, et la préparation des cadres médicaux a été déjà faite, le SG du ministère de la Santé a ensuite nié en bloc avoir jamais annoncé de date pour le début de la campagne. «Je n'ai jamais annoncé de date concernant le début de la vaccination ; j'ai seulement dit, et je le confirme aujourd'hui, que nous débuterons la campagne de vaccination après avoir reçu les résultats des analyses de la part de l'Institut Pasteur d'Algérie», a-t-il dit. «Une fois que les résultats nous sont rendus par les deux laboratoires l'IPA et le Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques, à ce moment-là nous entamerons la vaccination», ajoute M. Chakou. Cela dit, « nous nous dirigeons fort probablement vers la confirmation des deux certificats de conformité délivrés par GSK et le ministère canadien de la Santé qui ne sont pas n'importe quel pays et n'importe quel laboratoire», a avancé M. Chakou. A propos d'une information faisant état de mort de rats après avoir reçu des injections du vaccin contre la grippe ‘'A'', il a souligné que lorsqu'on injecte un produit pharmaceutique et que l'animal-cobaye en meurt, cela peut signifier que le vaccin en question est bon à l'usage et que son usage pharmaceutique peut être élargi aux êtres humains. «Ce n'est pas parce que des rats en sont morts que l'on déduira que ce vaccin est dangereux. Or, jusqu'à l'heure actuelle, les analyses du vaccin se poursuivent sachant que cette durée est longue, compte tenu du fait aussi qu'il y a à la fois des analyses technico-réglementaires et technico-physiques ainsi que des tests de toxicité qui doivent être effectuées. En d'autres termes, les analyses se font étape par étape. Je le dis et je répète, nous n'avons pas le droit, en tant que responsables au niveau du ministère de la Santé, de dire aux cadres et responsables avec lesquels nous sommes en contact permanent, de nous donner les résultats maintenant», a déclaré M. Chakou.
Le vaccin de GSK distribué dans 36 pays
Abdeslam Chakou a affirmé que dire que ce vaccin n'est pas conforme, a une conséquence double. D'abord, pareille assertion porte «préjudice à nos relations avec le fournisseur (GSK) qui est le plus grand laboratoire de production de vaccins dans le monde». Ensuite, «cela ne contribue pas à préparer la population à accepter la vaccination», a souligné M. Chakou qui a indiqué que le vaccin fabriqué par GSK a été déjà distribué dans 36 pays. Et s'adressant à la presse, le SG de ministère de la Santé a eu ces propos : « Vous, gens de la presse, ne contribuez pas à préparer la population à accepter la vaccination alors que nous avons convenu d'un commun accord que, indépendamment de votre droit de critiquer, c'est qu'au moins pour les choses essentielles qui touchent à la sécurité du pays, il faut qu'on marche la main dans la main. Il est évident que nous n'allons pas réussir la campagne de vaccination sans la contribution de la presse et de la société civile».
«Les mortalités sur les animaux est normale»
A une question sur le décès des rats qui serait dû à un surdosage dudit vaccin selon les déclarations d'un responsable de l'Institut Pasteur d'Algérie, Chakou a eu cette réponse: « Cela n'engage que la personne qui vous a parlé ; j'ai dirigé un centre de recherche et de développement sur le médicament et j'avais une animalerie. Et je sais qu'on ne peut pas au préalable dire que les analyses vont durer tel temps mais encore je m'attends à des mortalités. Le fait qu'il n'y a pas eu de mortalité cela veut dire que le produit ou le vaccin n'est pas conforme». Il poursuit : «Lorsque j'analyse un produit pharmaceutique, je m'attends (logiquement) à des mortalités. Or, dans certains cas le fait qu'il n'y ait pas de mortalité signifie que le produit n'est pas conforme. Comme vous pouvez utiliser un médicament qui a un effet pharmacologique sans qu'il entraine des conséquences sur l'animal. C'est le fait même qu'il n'y ait pas de mortalité dans certains cas qui fait que le médicament n'est pas conforme». Mais on ne peut pas se baser sur une seule observation, précise-t-il.


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