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L'élevage en déclin
M'sila, Cheptel équin
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2009

A Souamaâ et Sidi M'hammad, deux localités de la commune de Bensrour réputées jadis pour leur élevage de chevaux, d'anciens éleveurs ont affirmé être incapables de continuer à entretenir leurs écuries en l'absence de revenus susceptibles, au moins, d'amortir les charges.
A Souamaâ et Sidi M'hammad, deux localités de la commune de Bensrour réputées jadis pour leur élevage de chevaux, d'anciens éleveurs ont affirmé être incapables de continuer à entretenir leurs écuries en l'absence de revenus susceptibles, au moins, d'amortir les charges.
Activité jadis prisée dans le Hodna, l'élevage équin est "en recul" dans la wilaya de M'sila. Les services agricoles de la wilaya, qui déplorent "l'abandon graduel" de cette activité, ont estimé "à plus d'une centaine" le nombre d'éleveurs qui se sont séparés de leurs écuries depuis le début de cette décennie, conduisant à la vente de "plus de 200 chevaux durant cette période". Le cheptel équin de la wilaya compte actuellement "quelque 300 têtes seulement contre 500 en 2000", ont ajouté les mêmes services, indiquant que ces chiffres sont "approximatifs" faute de déclaration systématique des têtes d'équidés en possession d'éleveurs. Une des raisons qui expliquent la régression de cette activité est "l'absence de toute forme de subvention" dans les divers programmes agricoles qui avaient par le passé accordé des aides à d'autres types d'élevages, notamment camelin, ont estimé les services agricoles dont les responsables ont souligné que l'élevage équin est "moins une activité génératrice de gains qu'un héritage culturel qu'il convient de sauvegarder". Parmi les traditions sociales liées à cet élevage, figurent en bonne place les courses hippiques, "exemptes de toute sorte de pari", organisées dans les villages et les campagnes avec pour seul profit un titre convoité et honorifique de vainqueur. Aujourd'hui, l'unique hippodrome, situé au chef-lieu de wilaya, est "exclusivement réservé aux paris mutuels sur les courses de chevaux". C'est pourquoi, a-t-on préconisé, "l'ouverture d'un second hippodrome à Bou-Saâda, éventuellement sur le site de l'ancien projet d'un stade semi-olympique à El-Batin, est plus que souhaitable". Les mêmes services ont également souligné que les éleveurs avaient obtenu à plusieurs reprises des aides auprès des collectivités locales, mais ces aides, qui étaient "à la fois réduites et très sporadiques", n'ont pas réussi à infléchir la tendance au déclin de cette activité, devenue de plus en plus lourde pour les éleveurs. A Souamaâ et Sidi M'hammad, deux localités de la commune de Bensrour, réputées jadis pour leur élevage de chevaux, d'anciens éleveurs ont affirmé être "devenus incapables de continuer à entretenir leurs écuries en l'absence de revenus susceptibles, au moins, d'amortir les charges". Les quelques éleveurs encore en activité dans ces localités misent sur le soutien de l'entreprise gérant les courses de chevaux et les paris pour "valoriser cette activité" et sur l'octroi d'aides aux éleveurs dans le cadre du programme de développement agricole de proximité. La création et la multiplication des champs de courses et des activités équestres, faisant aujourd'hui énormément défaut, pourraient à terme rendre cette activité lucrative et augmenter la demande sur les chevaux pur-sang dont les prix actuels "tournent autour de 500 mille DA", a-t-on estimé dans les milieux des éleveurs.
Activité jadis prisée dans le Hodna, l'élevage équin est "en recul" dans la wilaya de M'sila. Les services agricoles de la wilaya, qui déplorent "l'abandon graduel" de cette activité, ont estimé "à plus d'une centaine" le nombre d'éleveurs qui se sont séparés de leurs écuries depuis le début de cette décennie, conduisant à la vente de "plus de 200 chevaux durant cette période". Le cheptel équin de la wilaya compte actuellement "quelque 300 têtes seulement contre 500 en 2000", ont ajouté les mêmes services, indiquant que ces chiffres sont "approximatifs" faute de déclaration systématique des têtes d'équidés en possession d'éleveurs. Une des raisons qui expliquent la régression de cette activité est "l'absence de toute forme de subvention" dans les divers programmes agricoles qui avaient par le passé accordé des aides à d'autres types d'élevages, notamment camelin, ont estimé les services agricoles dont les responsables ont souligné que l'élevage équin est "moins une activité génératrice de gains qu'un héritage culturel qu'il convient de sauvegarder". Parmi les traditions sociales liées à cet élevage, figurent en bonne place les courses hippiques, "exemptes de toute sorte de pari", organisées dans les villages et les campagnes avec pour seul profit un titre convoité et honorifique de vainqueur. Aujourd'hui, l'unique hippodrome, situé au chef-lieu de wilaya, est "exclusivement réservé aux paris mutuels sur les courses de chevaux". C'est pourquoi, a-t-on préconisé, "l'ouverture d'un second hippodrome à Bou-Saâda, éventuellement sur le site de l'ancien projet d'un stade semi-olympique à El-Batin, est plus que souhaitable". Les mêmes services ont également souligné que les éleveurs avaient obtenu à plusieurs reprises des aides auprès des collectivités locales, mais ces aides, qui étaient "à la fois réduites et très sporadiques", n'ont pas réussi à infléchir la tendance au déclin de cette activité, devenue de plus en plus lourde pour les éleveurs. A Souamaâ et Sidi M'hammad, deux localités de la commune de Bensrour, réputées jadis pour leur élevage de chevaux, d'anciens éleveurs ont affirmé être "devenus incapables de continuer à entretenir leurs écuries en l'absence de revenus susceptibles, au moins, d'amortir les charges". Les quelques éleveurs encore en activité dans ces localités misent sur le soutien de l'entreprise gérant les courses de chevaux et les paris pour "valoriser cette activité" et sur l'octroi d'aides aux éleveurs dans le cadre du programme de développement agricole de proximité. La création et la multiplication des champs de courses et des activités équestres, faisant aujourd'hui énormément défaut, pourraient à terme rendre cette activité lucrative et augmenter la demande sur les chevaux pur-sang dont les prix actuels "tournent autour de 500 mille DA", a-t-on estimé dans les milieux des éleveurs.


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