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COMBIEN VAUT UNE VIE HUMAINE ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 20 - 09 - 2010

C'est la question qui se pose avec stridence, pour savoir pourquoi y a-t-il une Charte pour la paix et la réconciliation nationale pour une partie ou s'y trouvent victimes et coupables, et une autre partie ou il n'y a que des victimes qui en sont exclus. Une interrogation s'impose de facto, cette Charte est-elle tant et autant si sélective ? Alors n'est-ce pas là une panne de l'équité, une sorte d'incompatibilité avec la notion de la perception et du rayonnement de la justice, du mépris vis-à-vis de la douleur humaine, et aussi une violation gauchement fardée du fondement du premier principe de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui précise nettement que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits, une politique du déni et de l'oubli, au point ou on est poussé à se demander combien vaut une vie humaine ?
D'aucuns diront pourquoi ruminer cette salive amère qui ravive la douleur, et garde en éveil une colère impuissante, toutefois légitime. La raison est simple, fondée et surtout légale, la victime d'une injustice ayant gardée le sens de l'honneur, marche le front haut, et rappelle a l'occasion qu'il restera encore et toujours un petit nombre de personnes éternels trouble-fête, pour dire aux gens et aux choses qu'ils n'accepteront jamais de rester immobiles, et qu'ils veilleront pour que la vérité une fois réveillée, ne puisse jamais plus se rendormir. Baisser les bras et me terrer dans le silence, à mon sens c'est brader quelque chose de sacrée, un peu de mon âme, c'est aussi abdiqué alors que mon devoir est de me battre, dans les limites de la loi pour défendre et préserver mon honneur et ma dignité, sans considération du poids de l'adversité, et sans égard a la disproportion des moyens matériels. Peu importe des lors que, ma volonté ne m'a pas abandonné, au contraire elle répond a l'exigence du temps et aux Commandements tacites et intangibles de ma conscience, qui me définissent clairement jusqu'ou devrais-je obéir et ou je dois cesser de le faire.
Il faut qu'on sache que la chose dont je suis sur, profondément sur, c'est que je n'ai plus envie d'avoir peur de quoi que ce soit, encore moins de dire la vérité, même si cela choque ou dérange, et je dis haut et fort, pour moi, la fièvre janvièriste restera à un de degré de perversion exclusive dans les annales de la forfaiture, alors que forfaire est un déshonneur qui déshonore bien plus que le déshonneur, mais l'autoritarisme s'embarrasse-t-il de la hachma (la honte), mais allait jusqu'à procéder à l'arrestation de milliers de gens innocents, dont le seul crime est d'avoir des idées différentes, pour les séquestrer injustement et sans aucun état d'âme, dans des lieux irradiés qui défient et la raison et la loi, restera la tâche la plus sombre, la plus sordide et la plus maléfique de toute l'histoire de l'humanité. Il est de notoriété que les régimes politiques abusivement personnalisés, fussent-ils les meilleurs ou les moins mauvais, préparent tout autant que les courants qu'ils présument désordonnés auxquels ils prétendent remédier, des lendemains pénibles et souvent tragiques, voire horribles. C'est le prix de l'aventure et les désastreux résultats en sont la preuve. Pour ma part je demeure profondément convaincu que de mémoire humaine, rarement un chef militaire n'aura lie aussi douloureusement a son esprit et a son destin, celui de toute une Nation. L'extrême concentration des pouvoirs entre les mains de l'auteur de la première violence et de sa clique à claques en Algérie, les pratiques oligarchiques tel que la prolifération des polices parallèles, l'abus du Pouvoir usurpé, l'action secrète, la propagande alarmiste, et particulièrement l'égocentrisme d'un vieillard dont le cerveau machiavéliquement tordu, s'identifie a la poignée de la canne qui l'aide a supporter le poids d'une conscience molle et sinistrement lourde, ne peuvent avoir résultats que les larmes et le sang inutilement versés, mais une chose est sure, les jugements de l'histoire sont implacables et les fins de règne sont toujours tristes, pour les monocrates sans scrupules, qui imposent leurs lois scélérates en agissant en monarques sans trône ni couronne, pour refuser le droit aux autres. C'est en voulant être tout pour tous, qu'ils finissent toujours par devenir plus rien pour tous, absolument rien, sauf une tache noire dans les pages de l'histoire de l'humanité, et maudit par la communauté.
Comment se taire face à tant d'injustice, tant de mal et tant de souffrances, devant tant d'abus du droit des gens par la force et la puissance d'un Etat de non droit, ayant largement montré son non sens. Abus brodés par des doigts sinistrement maladroits dans un désordre démocratique, incompatible dans sa forme et dans le fond, autant avec la morale élémentaire, qu'avec les valeurs nationales. Un honteux dérèglement ayant quelque chose de tragique et de comique à la fois, à l'image de ses concepteurs. Mais il faudra bien que justice soit rendue un jour même si de l'autre coté de la barrière, on continu à croire qu'on peut abuser longtemps, il faudra bien qu'on comprenne un jour qu'on ne pourrait leurrer, qu'on ne peut mentir tout le temps. Heureusement, tout à une fin, le mensonge aussi. Alors pourquoi s'entête-t-on autant à mystifié la question des Camps de la honte ? Pourquoi cette culture de l'omerta ? Que voudrait-on dissimuler au juste, le fait que les essais nucléaires de la France coloniale, se soient poursuivis bien après l'indépendance « ou presque » du pays, avec Internet les accords d'Evian, sont un banal secret de polichinelle. Alors Remember, plus que jamais, le Comité de Défense des Internés des Camps du Sud (CDICS) est décidé de ne point désarmer, et en qualité de Porte parole des victimes des guatanamo's du désert algérien, je dénonce le crime abjectement inhumain dont furent victimes des milliers d'innocents, et je continuerais à le faire haut fort et sans trêve le plus loin possible, sur un terrain, ou grâce à Dieu aujourd'hui on ne peut plus museler les voix qui se veulent libres, libres de toutes contraintes, sans fils à la patte, et surtout désintéressées de tout, comme je dénonce le silence agaçant qui loin de nous plier au contraire, me motive et fait que j'élèverais davantage et chaque jour u peu plus, plus haut et plus fort la voix, jusqu'à me faire entendre par les étoiles au Firmament.
Sans aucun doute, avec la première violence que fut l'arrêt du processus électoral, ce qui alors était certain, bien entendu sauf chez les imposteurs, c'est que chacun avait non pas l'impression mais la certitude qu'il n y avait ni gouvernants ni Etat. Des hommes libres ont lutté et libéré le pays de la tyrannie coloniale, mais une fois parvenus au pouvoir par la ruse et la force, une poignée de sinistres individus aux desseins obscurs et aux passés douteux, sont devenus pires que ceux qui ont été chassé. A un problème pose en pleine lumière et avec une grande force se résumant par deux mots : Autorité et Justice, le système pourri le plus corrompu que la terre ait connu, apporta une réponse en un seul mot : Répression. L'objectif était si clair au point ou la sauvegarde tant louée, paraissait aussi clairement n'être qu'un alibi trompeur et mensonger, faisant preuve d'un non sens et de l'irresponsabilité. Et ce n'est sûrement pas une hasardeuse coïncidence si l'on trouve parmi ces acteurs, bien d'individus au sommet de fortunes colossales, bâties malhonnêtement sur le dos d'une imaginaire tentative d'insurrection, « qu'elle insurrection ?… ». On appréciera la subtilité du motif évoqué, remarquable dans sa perfidie que l'histoire jugera. Elle jugera ceux qui l'ont conçu et pourquoi pas, ceux qui auront accepté de l'exécuter, comme si la démocratie formelle s'accommodait docilement d'une dictature militaire. Une duplicité nommée sauvegarde, au nom de quoi des intellectuels de haute culture seront détenus arbitrairement dans des camps de concentration, dignes d'un fascisme d'un temps révolu, au profit de menteurs et de tricheurs, inspirés d'un mélange d'aventures mi-fascistes mi-coloniales. Dieu admet-il une passion faite d'intrigues dangereuses ? Bien sur que non répondra tout sage, il ne faut ni former des intrigues, ni jouer avec la liberté ou la vie des gens. Où seraient donc la piété, la raison et l'humanité pure, lorsqu'apparaît dans une Société au passe glorieux, une âme vile, sordide, sans noblesse et sans générosité. Nul que l'auteur avéré de la première violence n'aura offensé avec un orgueil si impie, la charpente sociale d'une Nation qu'une déshonorante et sanglante colonisation n'aura pas réussi à déstabiliser. Nul que lui (nezaresse hachakoum) n'a fait succéder l'anarchie à l'Ordre. Nul n'aura fait tant de mal, engendrant douleurs, souffrances, frustrations, désespoirs, océan de sang des victimes mêlé aux larmes de veuves et des orphelins, et quel gâchis ! Un gaspillage où seul un parasite éhonté peut y parvenir, en détournant tout à son usage. C'est une chose monstrueuse de voir dans un même individu une insensibilité pour les choses inhumaines et cette étrange dose d'insensibilité à la douleur humaine. Etrange aveuglement que l'on rencontre chez tout coupable de haute trahison.
Je dédie cette contribution (dont chaque paragraphe débute avec une initiale du C.D.I.C.S oualou karihou elmoudjrimoun), à tous les ex-déportés et évidement à celles et ceux qui ressentent de la compassion pour les veuves et les orphelins de nos Co-internés qui ont rendu l'âme, suite aux maladies radio induites due aux irradiations nucléaires, et le combat continu.
Le 20 Septembre 2010
Nourredine BELMOUHOUB
Porte-parole du CDICS
Défenseur Libre des Droits de l'Homme


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