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Promesses de Bouteflika : Pourquoi il faut s'en méfier
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 04 - 02 - 2011


In Radio Kalima algérie
Vendredi 04 février 2011
Pour beaucoup d'acteurs politiques et d'observateurs, la promesse de Bouteflika de lever l'état d'urgence, n'est qu'une manœuvre de plus pour justifier l'interdiction de la marche du 12 février et accessoirement de donner des gages à la communauté internationale en matière de respect des revendications des citoyens.
Ces craintes, disons le tout de suite, sont fondées sur l'expérience et le vécu. Bouteflika et les généraux qui le soutiennent ont érigé en fonctionnement quasi méthodique la manipulation, la ruse et la roublardise.Comment les croire alors que depuis 20 ans, ils ont fermé tous les espaces d'expressions pacifiques aux citoyens. Comment les croire, alors qu'ils ont accompagné le développement de la corruption, en lui assurant l'impunité, jusqu'à un niveau jamais atteint dans notre pays. Comment les croire, alors que la police politique (le DRS) s'immisce dans la vie publique (politique, syndicale, associative) et contrôle les médias comme jamais dans l'histoire du pays.
Enfermés dans leurs luxueuses villas, ils ne conçoivent de relations avec la population qu'en termes de manipulation. La moindre des critique transforme celui qui l'émet en suspect, comme s'il était dénié aux algériens la capacité et le droit d'avoir une opinion différente. Accrochés au pouvoir comme de véritable sangsues, ils harcèlent en permanence, plumes libres, syndicalistes autonomes, militants politiques ou des droits de l'homme et la jeunesse insoumise.
Comment les croire alors qu'au moment même ou ils annoncent la prochaine levée de l'état d'urgence, ils continuent de violer quotidiennement la constitution du pays qu'ils prétendent défendre. Ils continuent à interdire aux citoyens de s'organiser en partis politiques, en syndicats, en associations alors que la loi suprême accorde ces droits. Ils continuent à refuser aux hommes libres, ceux qui ne versent pas dans l'allégeance, la possibilité de créer des journaux, des radios et des télévisions, alors que ces droits sont inscrits dans la constitution et dans les lois.
Comment les croire alors que la justice est aux ordres. Elle emprisonnent les uns, sur un simple appel téléphonique et ferment ostensiblement les yeux sur la corruption des puissants.
Les pires corrompus qui ont pillé les richesses de l'Algérie sont encore aux postes de responsabilités et jouissent d'une totale impunité.
Ce régime, en place depuis l'indépendance, qui a mené le pays à une sanglante guerre civile puis à l'impasse, est dans la totale incapacité de comprendre les enjeux démocratiques. Pour Bouteflika et ses généraux, la démocratie ne signifie la participation des algériens, dans leur ensemble, aux destinées de leur nation. Elle ne signifie pas l'épanouissement des citoyens à la possibilité de vivre, enfin, dignes et libres dans leur propre pays. Elle ne signifie pas la libération des énergies, que seul un environnement libre, en permet l'éclosion.
Pour Bouteflika et ses vieux généraux, la démocratie signifie seulement, ce qu'ils craignent le plus : quitter le pouvoir. Il ne faut pas se faire d'illusions. Comme leurs compères tunisiens et égyptiens, comme toutes les dictatures avant eux, ils vont s'accrocher, ruser, manipuler. Ils ne peuvent pas faire autrement, ils ne savent faire que cela. C'est par ces méthodes qu'ils sont au pouvoir, et grâce à elles qu'ils s'y sont maintenus.
Cette promesse de levée de l'état d'urgence, quelque soit sa portée – réelle concession ou manœuvre-, est de toute évidence, insuffisante tant que les citoyens ne se seront pas réapproprier la totalité de leurs droits.
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