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Grève des lycées. Qui a peur de qui ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 19 - 10 - 2013

Pourquoi les lycées sont-ils en grève ? Pourquoi les élèves sont-ils retenus en otage ? Pourquoi les partis politiques ne réagissent-ils pas ? Pourquoi la presse refuse t-elle d'expliquer les raisons de cette grève qui met en danger l'avenir de milliers de lycéens ? Alors que le sujet de l'école doit concerner au plus haut point chacun d'entre nous, alors que 3 enseignants sur quatre se disent non concernés par les revendications du CNAPEST, alors que les parents d'élèves contraints de recourir aux cours privés, se disent outrés par la conduite des enseignants grévistes ? Qui tire les ficelles dans cette histoire ? Le pouvoir qui veut mettre en application les directives de ses tuteurs au sein de la haute finance internationale, pour privatiser l'école au plus vite ? Une partie du pouvoir qui a cœur de solder ses comptes avec les autres clans ? Ce serait faire injure au ministre de l'Education que dire qu'il ignore tout de ses interlocuteurs du CNAPEST, qu'il n'a aucune marge de manœuvre pour remettre les choses à leurs places naturelles.
Un silence d'autant plus criant que certaines revendications du syndicat paraissent à tout le moins ridicules et stupides, loin de refléter toute l'envergure intellectuelle de leurs auteurs qui ont pourtant sillonné tous les partis politiques (PAGS, FFS, RCD, PT, FLN...) au sein desquels ils ont occupé des postes de responsabilité et animé le mouvement des aarouchs en leurs qualités de délégués influents, durant le printemps noir.
Paralyser l'école durant des semaines parce que l'Etat refuse d'accorder une prise en charge à l'étranger à une enseignante d'Illoula Oumalou qui souffre d'une défaillance au niveau des cordes vocales, n'est pas un argument qui tient la route, qui peut convaincre la corporation et les parents d'élèves du bien fondé de la grève. Que dire dans ce cas de cette enseignante (H A L) de mathématiques décédée il n'y a pas longtemps, à la suite d'une longue maladie, sans que personne daigne lui rendre visite ? Que dire encore du cas de cette autre enseignante (Mme Zammoum), majore de promotion à l'université de Tizi ouzou qui a bataillé seule pour reprendre sa place accordée à une fille qui a à peine le niveau de 4emeAM, pourquoi le cas de cette enseignante qui lutte seule dans la solitude la plus angoissante contre un cancer des seins (en phase final), n'a pas ému les syndicats de l'Education ? Les cas de ce genre, il y en a des dizaines dans chaque wilaya. Et à aucun moment un quelconque syndicat ne s'est mobilisé pour prendre en charge leurs souffrances. Y aurait-il des enseignants du premier collège et des enseignants indigènes ?
Mais la question qui choque l'entendement est celle-ci : comment donc une grève qui n'enthousiasme plus personne, ni les élèves, ni les enseignants et encore moins les parents, se poursuit-elle ?


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