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AU SUJET DE LA DYSPHASIE : ON FAIT DANS DE LA NEUROPSYCHOLOGIE ET DE L'EPIGENETIQUE ET NON DANS DE LA NEUROLOGIE
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 02 - 06 - 2017

Pr Nacira Zellal, orthophoniste de la Faculté de Médecine de Paris
www.urnop-alger2.com
le 02/06/2017
J'invite au débat scientifique ceux qui, parmi mes élèves orthophonistes, ont, le 10 mai 2017, participé à un colloque sur la dysphasie, me le cachant, par crainte de ma participation, alors que nous travaillons dans le même Département, ce Département-là, dont le monde entier sait l'Historique de la Fondation et qu'un colloque sans référence ni débat contradictoire, risque de rester sans apport, limité à de la description sémiologique ou, pire, dans de l'énumération de techniques plaquées au patient, sans réflexion.
Il a suffi que je le relève, pour que se déchaînent, comme de coutume, insultes venimeuses féminines, diffamations et mensonges, comme lors d'une crise terrible, de la plume par ailleurs truffée de fautes, de l'une d'entre elles. Dans une université normale, quand on ne sait pas écrire, on est interdit d'enseigner et de pratiquer l'orthophonie.
Ces personnes anonymes-là, stagnantes, ne peuvent, en effet, réagir que par un tel langage, vu que le langage scientifique leur fait défaut. Sinon, qu'elles relèvent donc le défi, en répondant dans mon langage, celui scientifique, qui, comme dans tous mes articles, anime ce rappel de mes travaux en dysphasie (depuis 1979, cours Etudes de cas, si prisé des étudiants, dispensés aux CHUs Mustapha, Beni-Messous et en EJS, Formations Continues de la SAOR, encadrement de stages en Europe et en pays arabes, ...).
Ainsi, je fais dans la démonstration scientifique et brièvement ici, car j'ai beaucoup publié dans ce domaine, je donnerai juste des indications, doublées de quelques références.
Je ne vais pas réécrire tout ce que j'ai produit dans le domaine de l'acquisition, depuis la thèse soutenue dans ce secteur en 1979, je ne fournirai ici, que des indicateurs que le désireux d'apprendre n'a qu'à consulter dans notre site : un site est fait pour cela.
Comme en médecine, toute prise en charge en orthophonie s'inscrit dans un corps conceptuel, un modèle théorique, faute de quoi, l'on tomberait dans de la « parapsychologie », dans le soin qui consiste à plaquer des techniques, de façon mécanique, sans exploitation du fruit d'une recherche, prouvant l'expérience dans le domaine. Il existe des guérisseurs et des hrouz, mais là, on est à l'Université : on fait de la recherche et on en publie les résultats, pour servir ceux qui en ont besoin.
Comme vous le constaterez en ligne, au travers de vos consultations de moult textes publiés en Algérie et à l'étranger, il s'agit d'un Parcours dessinant une théorie, qui a pris corps à partir de l'observation de ce qui se passe dans le développement du langage chez l'enfant normal, puis lors la rééducation de ce même processus, lorsqu'il est compromis. Un va-et-vient théorie-clinique et clinique-théorie, permet la proposition, dans divers conférences et articles produits depuis les années 80, d'un protocole de rééducation de la dysphasie, qui a fait et fait ses preuves. Notre cours Etudes de cas, OPU 1992, scanné et publié en ligne, rapporte aussi des essais, qui seront développés jusqu'aux débuts des années 2000, sur le terrain clinique par nous-même et à travers les milliers de mémoires et thèses que nous dirigeons, depuis 40 ans, travaux qui se poursuivent à ce jour.
Ainsi, je ne fais pas dans la sémiologie des diverses formes de dysphasie ni dans la description des techniques utilisées par les orthophonistes, tout ceci est dans le net.
Ces techniques sont plutôt intégrées dans un modèle théorique, afin que le praticien « sache où il va et comment ». S'il comprend ce qu'est l'acquisition, puisque la dysphasie est un trouble d'acquisition, il pourra alors faire des miracles avec l'enfant dysphasique !
Aujourd'hui, les troubles d'acquisition sont rangés parmi les troubles neuropsychologiques, cela veut dire que le soin de l'enfant dysphasique ne relève ni de la psychiatrie ni de la neurologie. Les spécialistes distinguent les 02 termes de la dichotomie : génétique et épigénétique. Nous nous inscrivons dans le second concept.
D'abord, le diagnostic doit être clairement posé, c'est-à-dire à l'aide d'un bilan d'examen neuropsychologique, adapté à la réalité algérienne et y étalonné, sachant que le seul test disponible en Algérie depuis l'indépendance, qui réponde à ces critères, c'est le « MTA » (N. Z., 1999, CMEP 91MDU177), batterie d'épreuves practo-gnosiques, linguistiques et cognitives, que le doctorant Salah Kacemi a numérisé en 2017 et exploité dans sa thèse récemment déposée. Novateur, ce Logiciel a fait l'objet de sa distinction lors du Salon National du produit de la recherche (DGRSDT, 18-21 mai 2017).
Donc, déjà, lors de ce colloque du 10 mai, j'aurais sans doute mis mal à l'aise les orthophonistes présents, car je leur aurais posé la question de savoir à l'aide de quels instruments cliniques justifiés par une recherche scientifique et rendus techniquement disponibles, le dysphasique algérien est-il cognitivement exploré et diagnostiqué ? L'à peu près et le « para » n'a pas droit de cité en Science.
Ensuite, le clinicien intègre chacune de ses techniques et la progression de leur utilisation, dans un modèle aujourd'hui connu sous le libellé « cognitivo-comportementaliste », proposé en 2003 suite à l'expérimentation de ses caractères opératoires, et ce, dans une publication, qui est mise en ligne depuis plusieurs années.
Y est expliquée la spécificité de la rééducation de la structuration spatio-temporelle du dysphasique, par des techniques, qui soient propres à chaque cas, d'où l'impératif d'une évaluation scientifique et rigoureuse, des compétences cognitives du patient, par des tests spécialisés.
Il s'agit du résultat de l'atelier animé, en matière de rééducation des troubles d'acquisition dont la dysphasie, lors de la Croisière en Méditerranée, organisée par une Association française, l'Association Méditerranéenne de Formation des Orthophonistes, AMFOR (Gênes, Naples, Messine, Tunis, Palma, Barcelone, 24-31 mai 2003).
À ce titre, je propose donc à l'orthophoniste de consulter les données théorico-cliniques au sujet de la rééducation de la dysphasie, contenues dans le lien publié dans le site de notre Laboratoire : http://www.laboslancom-univ-alger2.dz/images/pdf/lien24.pdf
Il consultera aussi tous les articles sur l'enfance et sur l'acquisition-apprentissage in : https://urnop-alger2.com/images/cv_zellal.pdf, autant d'articles à l'écho publié aussi dans notre site (article d'Alterinfo), qui ont pu faire reculer le MEN, face à l'erreur qu'il allait, ne maîtrisant pas la différence scientifique et spécialiste entre langage et langue, commettre, d'enseigner la daridja à l'école.
Dans cette optique, l'enfant dysphasique est rééduqué en langage jusqu'à 7-8 ans (stade de l'acquisition), puis en langue au-delà (stade de l'apprentissage), car intellectuellement, il n'est pas détérioré, il a la même intelligence que celle de l'enfant normal ; l'orthophoniste doit savoir lui donner les moyens de l'exprimer.
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