Le porte-parole du RND estime que le secrétaire général du parti, qui n'est autre que le premier ministre en exercice, subit des «attaques violentes sans précédent» qui voilent mal l'intention de lui nuire. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Seddik Chihab qui s'exprimait, hier, à l'ouverture d'une session d'installation du nouveau conseil du parti au niveau de la wilaya d'Alger, a tenu à répliquer à ceux qui s'interrogent sur la «prétendue absence» ou encore le «supposé désaveu» de Ahmed Ouyahia. Aux premiers, le porte-parole du RND soutient que le concerné est «présent quand il le faut et ne parle pas pour le simple plaisir de parler. Il travaille 16 heures par jour, ce qui ne plaît pas aux gens de la ghaïta ou à certains qui s'occupent des salons et des couloirs obscurs». Et d'user d'ironie quand Chihab répliquera aux seconds. «Désaveu, lâchage, ces mots n'existent pas dans le lexique du RND, ni dans le glossaire constitutionnel encore moins dans le vocabulaire institutionnel», dira-t-il, affirmant que le président de la république a «toutes les prérogatives de nommer et de démettre des ministres quand il le veut». Comme pour signifier le soutien on ne peut plus amplement du parti à Ouyahia, Chihab lâchera : «Nous sommes fiers de l'avoir comme notre secrétaire général qui attire et suscite l'attention», mettant cette campagne sur le compte de certains sans les nommer, qui, selon lui, «veulent nous déstabiliser par les rumeurs». «Vous n'avez pas à avoir honte de votre parti et de son secrétaire général intègre, patriote et compétent», ajoutera-t-il, non sans relever que le RND a mis le cap sur la solution la plus juste qui sied à notre situation pour construire un Etat qui ne disparaît pas avec la disparition des hommes». Se défendant de faire dans la «langue de bois», le porte-parole du RND soutiendra que «peut-être que nous disons des choses telles qu'on les conçoit et qui ne plaisent pas à certains. Le RND est beaucoup plus vieux que son âge administratif, puisque né des entrailles du mouvement national, dans les entrailles de la crise nationale, la terreur terroriste islamiste pour contrer l'extrémisme par nos idées progressistes». Réaffirmant le soutien du RND au président de la république, Chihab dira que ce soutien est basé sur «notre vision commune quant au projet de redressement national sur la base d'un programme de réformes profondes consensuel». Abordant les rapports «critiques» à l'égard du pays de certaines ONG, le porte-parole du RND répliquera en affirmant que ces organisations «ne sont pas libres et ne sont que des instruments modernes de pression et d'ingérence pour détruire les Etats dans la logique de moins d'Etats, plus de sociétés civiles». Et de préciser «prendre acte de ces rapports quand il s'agit de conforter les acquis», non sans souligner, au passage, le «patriotisme de notre classe politique et de notre société civile». M. K.
