Fin de cavale pour les cinq membres du réseau de vol et de trafic de voitures. Leur mise hors d'état de nuire est intervenue après plusieurs mois d'investigations et de filatures menées par les éléments de la brigade criminelle relevant de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Hussein Dey. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Selon le chef de la brigade criminelle, le commissaire de police Seghir, les membres du réseau dont l'âge varie entre 30 et 40 ans ciblaient des véhicules au niveau de certains quartiers tant dans la capitale que dans les wilayas de Tizi-Ouzou, M'sila ou encore Tlemcen. Le chef du réseau, ajoute notre source, est un récidiviste «déjà condamné pour les mêmes chefs d'inculpation, soit association de malfaiteurs et vols qualifiés». «Ce sont des personnes qui sont issues d'un milieu social respectable, mais qui sont «motivées» par le gain facile», nous explique, pour sa part, le chef de Sûreté de daïra de Hussein Dey, le divisionnaire Remoul Djamel. Le «modus operandi» de ce réseau consiste à maquiller la voiture volée en changeant les plaques d'immatriculation et les documents du véhicule. C'est lors du contrôle d'une Clio que l'expertise effectuée a démontré que la voiture a été volée et ses documents falsifiés. Une des personnes de ce groupe faisant partie d'un autre réseau qui opérait au centre du pays, explique-t-on, ajoute que ce second réseau maquille tout simplement les véhicules volés en changeant leur numéro de châssis et cartes grises avec les documents de véhicules accidentés, ou réformés. 14 véhicules neufs volés ont été récupérés. Il s'agit de véhicules de marques Renault et Hyundai. Il est à noter que les services de police au niveau de la capitale ont réussi, au cours de l'année 2017 et l'année en cours, à démanteler plusieurs réseaux de trafic et de vol de voitures. Le plus médiatisé d'entre eux est celui relatif à la récupération d'un lot de 14 voitures et l'arrestation des membres du réseau composé d'une dizaine de personnes. Ce réseau était derrière le vol des véhicules de marque Renault, notamment Symbol et Logan, dans la capitale, et il est tombé dans les filets de la police après 3 mois de filature et de surveillance. A. B.
