On a souvent tendance à parler de ceux qui passent leur vie à nous insulter et on néglige ceux qui nous réconfortent. Ceux qui nous donnent envie d'intervenir à propos de ce qui mine le milieu dans lequel nous évoluons. Il m'est déjà arrivé de le mentionner. Les adeptes de l'insulte au moindre mot qui dérangerait leur confort vivent en général sous d'autres cieux où ils ont couru se réfugier pour ne pas prendre part à la lutte antiterroriste qui faisait la chasse à leurs frères barbares confinés dans des bunkers de fortune. Parce qu'ici les âmes négatives n'ont pas le temps d'écrire. Elles vont prier dehors. Elles font leurs ablutions avant de courir se prosterner sur des flaques de pisse à peine séchées. Des places publiques qui sentent fort mais néanmoins décrétées licites par des prêcheurs opportunistes dont personne ne songe à se défaire et que les autorités locales gardent sous le coude pour s'en servir en cas de besoin. Lorsque je parle de djilbeb, de kamis, de soumission et d'escroquerie religieuse, ou d'islamisme qui ne s'interdit plus de rêver à dominer le monde en le convertissant à l'obéissance aveugle qui ne discute en aucun cas son autorité, je sais que je vais recevoir du courrier. On sait qu'ils sont là, qu'ils veillent, déterminés à ne pas se laisser dépouiller de cette tendance pitoyable dont ils se sont fait une raison de vivre. Curieuse façon d'exister, mais elle est là et ils sont là indécrottables qui ont troqué la nécessité de communier avec le monde contre une oisiveté intellectuelle qui puise sa force dans la négation de l'autre dont elle renforce le rejet. Ce qui me rassure tandis que je me fais insulter par un islamiste qui, faute de pouvoir m'étriper, m'écrit pour m'énumérer tous les blasphèmes que je commets à l'égard d'une religion qui ne pardonne rien à celles et ceux qui en écornent des recommandations qui, en fait, n'en sont pas puisqu'il a depuis longtemps été établi qu'elles étaient pures inventions. Des créations au service d'une autorité qui règne sur des fidèles asservis qui confient leur destin à des leaders autoproclamés dont les héritiers arrogants et brutaux surgissent toujours de nulle part. M. B.