À la fin de la rencontre MCO-MCA (4-3), le coach adjoint Farès Belkhir a versé de chaudes larmes. Le technicien a exprimé toute sa frustration sur la situation que traverse le MCA. Son team a encaissé neuf buts en deux matchs, une situation si paradoxale pour l'ancien préparateur physique sous la coupe de Casoni. «Je demande aux gens qui sont en train de déstabiliser l'équipe de respecter les gens qui sont en place. Nous sommes en train de fournir des efforts, beaucoup de sacrifices pour permettre à l'équipe de sortir de cette situation», a-t-il déclaré. Un point de vue partagé par Saïfi Rafik qui, lui aussi, a fait son déballage. «Nous travaillons dans un environnement très hostile. Les dirigeants sont divisés, les joueurs sont eux aussi partagés. Le doute s'est installé au sein du groupe. Nous vivons une situation des plus difficiles. Désormais, la guerre des clans fait rage et il faut que la Sonatrach se ressaisisse. Si l'équipe n'est pas protégée, le navire risque de chavirer», dira le revenant entraîneur à la barre technique. La main de Ghrib ? Les supporteurs du MCA sont, de leur côté, conscients que le malheur qui frappe leur équipe est dû à la guerre de leadership entre Kaci-Saïd qui ne veut pas lâcher le pouvoir et Omar Ghrib qui insiste pour revenir aux commandes du Doyen. Une lutte intestine acharnée au pouvoir qui a gagné les joueurs. La Sonatrach préoccupée par ses affaires commerciales, notamment par un événement majeur, à savoir les travaux de la 10e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord de réduction pétrolière des pays de l'Opep et non-Opep, se doit de jeter un regard sur le dossier MCA qui, pour le moment, est loin d'être sa priorité. A. Andaloussi
