Certifiée par l'Ecole hôtelière de Lausanne, l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Algérie (ESHRA) ouvrira ses portes d'ici la fin du mois en cours à Oran. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Pour de plus amples informations, nous avons contacté M. Piniello le directeur de l'école qui nous donnera un aperçu sur la formation des futurs techniciens des métiers de l'hôtellerie et de la restauration au sein de la naissante école hôtelière d'Oran. «L'école offre trois diplômes de technicien supérieur (DTS) : le DTS en arts culinaires, qui emmène les étudiants passionnés à la découverte des métiers de la cuisine et de la haute gastronomie, le DTS en services de la restauration où le service client et l'hospitalité répondent à des standards internationaux et enfin, le DTS en hébergement, grâce auquel les étudiants s'imprègnent des normes de qualité du service en chambre et à la réception». L'accès à l'une de ces formations est conditionné par l'obtention du baccalauréat et la réussite aux tests d'admission. A ce sujet, le directeur de l'école donne plus de détails : «les inscriptions sont en cours et le seront pendant un bon moment. Le candidat doit prendre contact directement avec l'école, suite à cela, il sera convoqué pour visiter les lieux. Pour intégrer l'école, il y a un test de français à passer». Un détail important à relever, les enseignements se feront en français exclusivement. Le candidat devra maîtriser le français ou du moins avoir des bases dans la langue. Puis, poursuit notre interlocuteur, «il y aura un test oral avec un instructeur pour évaluer la motivation et le projet professionnel de la personne. Suite à cela, le comité académique décide de l'admission du candidat». La capacité d'accueil de l'école est de 130 étudiants en interne et en externe, sachant qu'il y a deux rentrées académiques par an. La première se fera exceptionnellement cette année avec l'ouverture récente de l'école, en novembre, et la seconde au mois de mars. La formation dure deux ans et en terme de tarifs, M. Piniello, explique que pour la demi-pension, il faut compter 600 000 DA ht / an et la pension totale à 800 000 DA HT/ an. Concernant le personnel encadrant et enseignant, notre interlocuteur précise que «les cours dispensés au sein de l'école sont à 90% techniques et pratiques, délivrés par des professionnels venus de l'étranger». Il citera en exemple le chef exécutif, Touati Malek (de la Tunisie) ; George Diab (du Liban). Un chef gastronomique et un chef pâtissier français sont en cours de recrutement. Il en est de même pour les hébergements où l'on compte plusieurs candidats. «Le recrutement concerne également les instructeurs locaux pour toutes les matières qui sont théoriques, par exemple le module tourisme et la géographie algérienne, introduction à la comptabilité… Pour ce qui est des enseignants locaux, les instructeurs que nous recruterons sont doctorants ou docteurs et maîtres de conférences à l'université.». L'école est ouverte au public qui pourra profiter d'un restaurant gastronomique qui sera géré par les étudiants et encadré par les instructeurs. De même que les lieux disposent d'un self-service, d'un snack-bar, de banquets et d'une salle pour séminaires de 150 places… A. B.