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Un système à préserver et à consolider
Retraite par répartition
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 11 - 2018

La retraite par répartition — en vigueur en Algérie — est un système de retraite où les actifs payent des cotisations qui sont réparties entre les retraités. Cette répartition a pour résultat un transfert du pouvoir d'achat entre générations. Elle s'oppose à la retraite par capitalisation.
On parle aussi de «solidarité intergénérationnelle», et de solidarité collective. Dans le système de retraite par répartition, les pensions de retraite sont financées par des cotisations basées sur les revenus professionnels de travailleurs actuels. Le produit de certains impôts ou subventions de l'Etat peut concourir au rééquilibrage du système — c'est le cas depuis cette année en Algérie —, et vient compenser le manque créé par la baisse des cotisations voulu pour encourager la croissance (politique gouvernementale de la baisse des charges des entreprises par exemple). Les versements effectués par un travailleur au cours de sa vie ne sont pas directement liés au montant de la pension de retraite qu'il recevra. Chaque actif prend en charge une quote-part des retraités du moment, et sera (théoriquement, si le système existe toujours lorsque le temps viendra) pris en charge lui-même par les cotisants futurs, mais selon les conditions du moment. Dans cette logique, le cotisant d'aujourd'hui n'a aucun droit réel, sa seule ressource résulte du pouvoir de faire en sorte que la génération suivante le prenne en charge.
Equilibrage
La population concernée est variable selon les pays, d'une fraction à la totalité, et il peut coexister plusieurs régimes de retraite par répartition, gérés par des caisses de retraite différentes dans le cadre de la sécurité sociale. Mais pour la population concernée, l'adhésion est obligatoire : dans le cas contraire, on court le risque qu'une fraction des actifs préfèrent assurer leur propre retraite plutôt que de payer les retraites des autres (les pensionnés actuels).
Voici 2 types de régime en cours dans certains pays, en Algérie c'est un mélange des deux.
1. Dans un «régime à cotisation définie» les sommes collectées sont réparties entre les pensionnés ; mais l'équilibre s'obtient en faisant varier les pensions en fonction des ressources : les actifs et les retraités sont solidaires, profitant de la croissance ou subissant les crises tous ensemble.
2. Symétriquement dans un «régime à prestation définie» les sommes nécessaires pour les pensions sont collectées auprès des cotisants ; mais les cotisations baissent ou montent en fonction des besoins. Les actifs et les retraités ne sont pas solidaires : seuls les actifs profitent de la croissance ou subissent les crises. Les pensionnés sont protégés, du moins tant que les sommes nécessaires n'excèdent pas les capacités réelles du système productif
Avantages et inconvénients
Les avantages qui sont attribués au régime par répartition sont une plus grande stabilité lors des crises financières, les régimes par capitalisation ont en effet été très touchés par la crise immobilière et financière de 2008.
Un autre avantage est la capacité de redistribution des richesses, car le fruit du travail des actifs est immédiatement réinvesti dans l'économie par la consommation des retraités, il n'y a pas de mobilisation de capital à proprement parler. Un des autres avantages est le principe égalitaire du système, qui prévoit que chaque citoyen actif puisse bénéficier d'une pension de retraite qui sera proportionnelle au nombre d'années de cotisations et au montant de ces cotisations. Ce principe de justice sociale empêche la capitalisation pour ce qui concerne le régime de base, mais n'interdit pas la capitalisation ou l'investissement supplémentaire, pour peu que l'actif concerné puisse alimenter une caisse de ce type ou investir directement.
Solidarité intergénérationnelle
Pour fonctionner et permettre la solidarité intergénérationnelle, un tel système est obligatoire. Un effet induit est qu'il manque de souplesse : les droits et les devoirs des participants sont les mêmes pour tous et sont inscrits dans des lois dont la modification est compliquée. L'équilibrage du système est complexe et fait intervenir de nombreux paramètres, alors que le caractère égalitaire obligatoire laisse peu de place à des choix différents qui en modifieraient profondément le principe (par exemple : fortes cotisations volontaires pour de fortes pensions, ou inversement, fortes pensions perçues tard ou faibles pensions perçues tôt ; ce qui s'apparente à une pseudo-capitalisation). De plus, l'obligation repose sur l'intervention des pouvoirs publics, ce qui met le système sous influence politique.
Or, la gestion politique des intérêts contradictoires des pensionnés et des cotisants est compliquée, et les considérations électorales pèsent plus que la justice sociale (pourtant mise en avant). Il est plus facile d'augmenter les cotisations sociales employeurs, qui sont «invisibles» aux yeux des travailleurs mais qui réduisent pourtant à terme leurs salaires, que de retarder l'âge de départ en retraite. Quand les salaires ne progressent plus où est l'avantage ?
Tout cela donne matière à d'autres débats, à la portée théorique plus faible (le système n'est pas remis en cause), mais aux implications pratiques importantes : questions d'équilibre démographique, de justice intergénérationnelle, etc.
Quelles solutions ?
Equilibrer un régime par répartition est facile lorsqu'il s'agit de gérer un excédent des cotisations sur les pensions ; l'excédent peut, par exemple, être mis en réserve, ce qui donne au régime une composante par capitalisation. Dans le cas inverse — la situation actuelle en Algérie —, un ou plusieurs de ces facteurs peuvent ramener l'équilibre :
augmenter les ressources :
- Augmenter les cotisations,
- augmenter le nombre de cotisants,
- trouver d'autres ressources indépendantes (taxe, subvention...).
baisser les dépenses :
- Baisser les pensions versées (ou réduire leur hausse, en jouant sur les paramètres d'indexation),
- baisser le nombre de pensionnés (durcir les conditions pour bénéficier d'une pension, les conditions de réversibilité, etc.).
Reculer l'âge de la retraite effective réduit les dépenses en baissant le nombre de retraités. Cela peut aussi, théoriquement, augmenter le nombre de cotisants, mais en pratique cela suscite des doutes à cause du chômage qui touche la population active âgée. Un régime purement à cotisation définie s'équilibre automatiquement ; un régime à prestation définie aussi, dans la mesure toutefois où le niveau des pensions n'excède pas les capacités réelles du système économique.
Par contre, lorsqu'on fixe à la fois les cotisations et les pensions, il est assez improbable que la somme collectée coïncide exactement à la somme des pensions à verser.
Mais alors, quelles solutions choisir pour préserver le système des retraites par répartition ?
LSR
Ce que doivent savoir les Algériens retraités de France
Revalorisation de 0,6% des retraites complémentaires…
Alors que les retraites de base ne seront revalorisées que de 0,3% au 1er janvier prochain, les retraites complémentaires du privé vont augmenter de 0,6% au mois de novembre – leur première hausse depuis avril 2013.
Au 1er novembre 2018, la valeur du point Arrco a été fixée à 1,2588 €, et celle du point Agirc à 0,4378 €.
Au 1er janvier 2019, il n'existera plus qu'une seule valeur, fondée sur le point Arrco, en raison de la fusion des deux régimes.
…. Un assistant virtuel pour votre retraite
Apparaissant automatiquement dans l'espace personnel des bénéficiaires de «l'assurance retraite», le régime de base des salariés «Aria» répond à leurs principales demandes (calendrier des versements, attestation fiscale…).
Les services de cet assistant virtuel seront étendus aux actifs en 2019.
lassuranceretraite.fr


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