Le Comité citoyen pour la libération de Merzouk Touati à annoncé, hier, au cours d'un point de presse animé à Béjaïa, l'organisation d'une nouvelle marche des libertés qui s'ébranlera de la Maison de la culture vers la place de la Liberté d'expression Saïd-Mekbel le 10 décembre prochain à l'occasion de la journée mondiale des Droits de l'Homme pour réitérer l'exigence de la libération de tous les détenus d'opinion dans le pays. Malgré le violente répression de la marche des libertés du 20 novembre passé, le Comité citoyen Merzouk Touati, initiateur de ladite manifestation de rue, dans une déclaration adressée à la presse, se dit déterminé et convaincu «plus que jamais de la justesse de leur démarche et demeure mobilisé jusqu'à la libération de Merzouk Touati et de tous les détenus d'opinion». Intervenant devant la presse locale, les membres du Comité citoyen de libération de Merzouk Touati ont insisté sur «une totale indépendance de toute chapelle politique de leur initiative dédiée exclusivement à la défense des libertés des citoyens et exiger la libération de tous les détenus d'opinion dans le pays». Présente à la conférence de presse, la mère du jeune blogueur de Béjaïa, condamné à 7 ans de prison ferme sous le chef d'accusation «d'intelligence avec l'ennemi» qui se trouve incarcéré depuis 2 années déjà, est revenue sur ce qu'elle qualifie de «conditions inhumaines de la détention de son fils». L'avocat de Merzouk Touati a rappelé qu'un pourvoi en cassation a été introduit près de la Cour suprême quelques jours après le procès en appel du 21 juin dernier. Tout en espérant la programmation très rapidement du procès par la Cour suprême, l'avocat de la défense, dans son intervention, a mis en exergue l'aspect vierge du dossier du jeune blogueur détenu et l'absence d'éléments à charge. A. K.
