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L'Afrique du Sud mieux placée que le Maroc ?
APRÈS LE RETRAIT DE L'ORGANISATION DE LA CAN-2019 AU CAMEROUN
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 12 - 2018

Rebelote. Quatre ans après avoir vécu l'épisode d'Ebola qui avait «provoqué» le désistement du Maroc, la CAF est à nouveau dans l'embarras pour tenir la CAN-2019 comme prévu en juin-juillet de l'année prochaine.
Vendredi soir à Accra, la Confédération africaine de football présidée par Ahmad Ahmad avait estimé que le Cameroun n'était pas assez prêt pour accueillir dans les délais la 32e édition de la CAN de football seniors-garçons. Des difficultés relevées par les différentes inspections menées par des commissions spécialisées de l'instance dépêchées au Cameroun ont présidé à cette décision qui confirme l'instabilité dans laquelle baigne la pratique du sport-roi en Afrique.
Aussitôt le retrait confirmé, la CAF a décidé de lancer un autre appel à candidatures pour les fédérations nationales qui lui sont affiliées. Trois pays ont paru en ballotage favorable pour déposer leurs dossiers avant la fin de cette année.
Il s'agit du Maroc, l'Afrique du Sud et l'Egypte dont beaucoup d'observateurs ont soupçonné être de mèche avec le patron de la Confédération pour délocaliser la prochaine édition. Certains ont même invoqué une «vengeance» de la part d'Ahmad Ahmad sur son prédécesseur, le Camerounais Issa Hayatou qui avait, entre autres griefs, enlevé l'attribution de la CAN-U17 à Madagascar, le pays natal de l'actuel boss de la CAF.
En août 2017, dans une première réaction à la rumeur qui prétendait, alors, que la CAF se dirige vers le retrait de la CAN-2019 au Cameroun, le prince de Garoua avait qualifié les deux situations d'incomparables.
«On ne peut pas dire que la CAF va nous enlever cette CAN 2019. Quand on a eu à retirer la CAN à des Etats, c'est parce que, ce sont eux qui n'ont rien fait, a poursuivi Hayatou. Par exemple, quand on a retiré la CAN à Madagascar, c'était au mois de janvier, pour une compétition prévue en mai. Donc, quatre mois avant. Des missions s'étaient rendues à Madagascar et toutes ces missions étaient d'avis qu'il fallait retirer la CAN à ce pays ; parce qu'il n'a rien fait. Rien, rien, rien. Pour le cas du Cameroun, il n'y a encore eu aucune inspection, et les gens disent que nous n'avons rien», disait-il.
La CAF d'Ahmad Ahmad a suivi à la lettre ses recommandations en mobilisant ses troupes d'inspection trop pressantes pour le gouvernement de Douala tenu de montrer ses capacités à surmonter les obstacles et accélérer les travaux dans les chantiers. Ceci en informant les Camerounais que leur tournoi se jouera avec 24 équipes et non pas 16 comme ce fut le cas depuis 1996 en Afrique du Sud.
Le Malgache avait des certitudes que les promesses certifiées par Paul Biya en personne n'allaient pas être tenues. Et le 30 novembre dernier à Accra n'était qu'une pièce de théâtre dans laquelle certaines fédérations africaines influentes ont joué franc jeu.
Danny Jordan et Lekdjaâ dos à dos
A l'annonce officielle de la décision de retirer la prochaine édition au Cameroun, les trois potentiels «remplaçants» ont pris une posture mesurée laissant entendre, chacun à sa manière, que la décision ne leur appartenait pas en tant que fédérations. C'est d'abord l'Egypte par la voix du porte-parole de Magdi Abdelghani, membre de la FEF, qui annonce que son pays n'est pas intéressé et qu'un consensus s'est dégagé afin que le Maroc soit le successeur qui obtienne l'organisation. Les Sud-Africains observaient, quant à eux, un mutisme pour le moins diplomatique vendredi et samedi.
Aucune voix officielle n'était venue confirmer le désir du pays de Mandela à récupérer l'organisation comme c'était le cas en 1996 (après le retrait forcé du Kenya) et en 2013 (après celui lié à la guerre civile en Libye). Jusqu'à cette sortie médiatique du président de la Fédération sud-africaine, Danny Jordan, hier à Sandton en marge de l'AG annuelle de la SAFA.
«La CAF nous a exhorté à envisager sérieusement l'organisation du tournoi de la CAN-2019», a dit le membre du CE de la CAF et non moins président de la SAFA. Une demande à laquelle Danny Jordan a répondu tout aussi diplomatiquement en annonçant que «c'est au gouvernement sud-africain de décider».
Comme c'était aussi le cas en 2014 lorsque la CAF d'Aissa Hayatou était obligée de délocaliser la CAN-2015 du Maroc en raison de la demande des dirigeants marocains de reporter le tournoi jusqu'à ce que la pandémie d'Ebola survenue en Afrique de l'Ouest soit maîtrisée.
A l'époque, la SAFA toujours commandée par Danny Jordan n'avait pas obtenu le feu vert de son gouvernement qui invoquait des soucis financiers pour justifier le refus d'abriter cet événement.
La CAF avait alors décidé d'octroyer le tournoi à la Guinée-Equatoriale qui n'était pas prévue dans les plans de Hayatou et des membres de son Comité exécutif. Pendant ce temps, le Maroc annoncé grand favori pour accueillir la 23e phase finale observe…
M. B.


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