La ville de Souk-Ahras, qui compte 240 000 habitants, et avec un flux rural tr�s dense, souffre d�un manque flagrant d�hygi�ne. Toute ville qui se respecte, notamment les cit�s importantes, et � plus forte raison un chef-lieu de wilaya, doit disposer de toutes les structures publiques aptes � assurer la satisfaction des besoins les plus �l�mentaires du humble citoyen. Dans ce contexte, tout le monde aura constat� l�absence totale de vespasienne (toilettes publiques), m�me payantes, dans l�ensemble de la localit�, elles sont pourtant tr�s simples � r�aliser et � entretenir. Imaginons, alors, la situation d�licate que vivent les passagers ou les malades pris par un besoin naturel pressant. Certes, en cas d�urgence, ils auront la possibilit� de se rabattre sur les toilettes des caf�s, mais celles-ci sont r�serv�s exclusivement aux clients et sont souvent ferm�es � cl�, soit par crainte des services d�hygi�ne soit pour limiter leur utilisation par le public, et m�me le recours aux toilettes des mosqu�es est devenu probl�matique, car les gestionnaires des lieux du culte ont par mesure de s�curit�, limit� l�horaire d�ouverture de celles-ci � 45 mm avant l�heure de la pri�re. Les personnes press�es ou malades n�ont plus qu�� prendre leur mal en patience. Sur le plan de l�hygi�ne, cela se traduit par des salissures et des flaques d�urine dans de nombreux coins des rues, agr�ment�es d�odeurs naus�abondes. Les responsables communaux doivent faire face � ce probl�me et le prendre en charge ou le confier � des entreprises priv�es. Cette activit� est tr�s rentable, et en sus il y va de la propret� de la ville et surtout de la sant� du citoyen.