L'Organisation nationale des moudjahidine persiste et signe : elle plaide pour une solution à la fois constitutionnelle et conforme aux exigences de la conjoncture politique du pays ce qui est, selon elle, l'association de toutes les parties actives à l'effet de proposer des mécanismes pratiques, transparents et réalistes à même de permettre de passer d'une situation exceptionnelle à une autre normale. M. Kebci-Alger (Le Soir)- Une nouvelle ère qui ouvre, estime l'organisation dans un communiqué de son secrétariat national, des «horizons au pays pour engager des réformes profondes qui permettront au peuple algérien un vrai développement qui réponde à ses aspirations dans l'essor social et le développement économique qui tire ses racines du projet de novembre». Et d'appeler, dans ce cadre, à un dialogue national devant déboucher sur une conférence nationale, de légitimer une personnalité nationale crédible et consensuelle pour piloter la période allant au-delà du 9 juillet prochain, soit à l'expiration du mandat de 90 jours du chef de l'Etat intérimaire. Cette personnalité aura, selon l'ONM, à mettre sur pied une instance nationale indépendante qui supervisera les préparatifs et l'organisation, le contrôle et l'annonce de la prochaine élection présidentielle. Mais avant, cette instance se doit de revoir la loi portant régime électoral. Outre cette mission, ce «chef d'Etat consensuel» renverra l'actuel gouvernement et le remplacera par un exécutif composé de technocrates compétents, intègres et ayant une aura au sein du peuple. Le rôle de ce gouvernement se limitera à garantir les conditions matérielles et techniques pour le déroulement de ce scrutin présidentiel. Une double exigence qui signifie, comme le réclame la rue, le départ de Abdelkader Bensalah et de Noureddine Bédoui. L'ONM n'a pas manqué d'interpeller le pouvoir réel de précipiter l'adoption d'initiatives nécessaires à même d'impliquer la collectivité nationale dans toutes ses composantes, en proposant des solutions à même de faire sortir le pays de ce qui le guette comme dérapages à même d'attenter à sa sécurité et à sa stabilité». M. K.
