Se sentant « lésées » et « oubliées», les sages-femmes de l'EPH Aïn Larbi, distant d'une trentaine de kilomètres de Guelma, se rebiffent. Elles ont été invitées à se rassembler, mardi 18 juin, devant le siège de la DSP, afin de médiatiser leur « malaise» et faire entendre leurs revendications. Avec le slogan «dévoiler ce que nous endurons», elles ont tenu à dissocier leur mouvement du Hirak. Dans le viseur des sages-femmes de Aïn Larbi, les mauvaises conditions de travail, comme les moyens, le transport, les week-ends et les jours fériés, l'insécurité... Mais aussi des sanctions jugées arbitraires. Des mesures qui les irritent d'autant plus qu'elles les considèrent comme un refus de voir officiellement reconnaître leur compétence en l'absence d'un médecin spécialiste. «Il y a des efforts considérables que l'on fait au quotidien et qui ne sont pas reconnus», déclarent-elles. Et d'ajouter « nos responsables se sont distingués par le silence en réponse à nos revendications». N.Guergour