Bien «qu'incomplète» et comportant des «zones d'ombre», le parti des avant-gardes des libertés, estime que l'offre de dialogue du pouvoir «constitue un pas dans la bonne direction». M. Kebci - Alger (Le Soir) - Pour appuyer son «intime conviction», le parti que préside Ali Benflis cite, dans les résolutions de la réunion mensuelle de son bureau politique, le fait que le régime politique en place «renonce à la prétention de la mainmise sur la conduite et la gestion du dialogue national, qu'il se résigne à confier à un panel de personnalités nationales crédibles, indépendantes, sans affiliation partisane et sans ambition électorale», son «engagement dans toutes ses composantes, à ne pas être partie prenante du dialogue national et à observer la plus stricte neutralité tout au long du déroulement de ce processus». Ou encore les «missions de l'autorité indépendante chargée de la préparation, de l'organisation, de la supervision et du contrôle de l'élection présidentielle et l'amendement, notamment, de la loi organique relative au régime électoral qui sont confiés à l'instance du dialogue national, et à elle seule». Le parti des avant-gardes des libertés fait également référence à l'instance de dialogue national qui voit son mandat «élargi aux conditions à réunir pour garantir la crédibilité du scrutin», ce qui, selon lui, «inclut les conditions politiques dont le dialogue national jugera opportun et nécessaire de se saisir à l'effet de répondre aux attentes et aux demandes légitimes du peuple». Et d'inviter dans la foulée, l'opposition, dans toutes ses composantes, à «s'entendre sur les garanties à exiger, pour que soient respectés scrupuleusement, dans la forme et dans le fond, les engagements contenus dans le message à la Nation du 3 juillet, de clarifier, de compléter et de consolider ces engagements pour que cette offre de dialogue soit une base pour un véritable point de départ pour une sortie de crise et un règlement rapide et définitif de la grave crise politique qui secoue notre pays». Pour le parti, le dialogue est devenu «plus qu'une option, c'est une nécessité vitale dans laquelle réside l'intérêt supérieur de la patrie», rappelant fort-à-propos, «n'avoir jamais été aussi proche du seuil de la solution», estime-t-il, «les circonstances et les conditions de franchissement de ce seuil sont à notre portée plus qu'elles ne l'étaient auparavant sachant que le dialogue constitue le début du règlement de la crise plutôt qu'une fin en soi». M. K.