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Un été chargé à la Cour suprême
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 08 - 2019

Des dossiers lourds sont programmés pour les prochains jours au niveau de la Cour suprême, dont, dit-on, les magistrats sont privés de congés et où sont également examinés les voies et moyens de s'attaquer aux affaires qui concernent deux anciens ministres actuellement en fuite à l'étranger.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - L'un d'eux, Chakib Khelil, tente de justifier comme il le peut son absence du pays en donnant à son séjour à l'étranger un caractère «médical» en transmettant à la justice algérienne des certificats signés par un médecin qui atteste que son client se trouve dans l'impossibilité d'effectuer des déplacements (par avion s'entend) depuis les USA. Il s'agit d'une méthode très utilisée, en Algérie comme ailleurs dans le monde, par les personnes en proie à des soucis avec leur administration ou avec la justice. Une méthode très connue de ce fait dans le monde de la magistrature qui n'en est pas à la première «justification» de ce genre.
Dans la majorité des cas, les certificats en question sont signés par des psychiatres auprès desquels les mis en cause affirment souvent suivre un traitement pour «dépressions profondes qui engendrent une intolérance à la lumière et aux déplacements». A travers le monde, des contre-expertises sont presque systématiquement exigées par les juges et c'est également ce que compterait faire prochainement la justice algérienne dans le cas de Chakib Khelil mais aussi de Abdeslam Bouchouareb.
La procédure, qui devrait être lancée tout prochainement, consiste en l'élaboration de commissions rogatoires chargées de faire la lumière sur les justificatifs apportés par les deux anciens ministres. Comme annoncé dans notre édition du mercredi, l'ancien ministre de l'Industrie et des Mines a, en effet, lui aussi, transmis à la justice des certificats médicaux attestant qu'il est actuellement suivi pour des troubles psychiatriques ce qui rend ses déplacements impossibles. Tout comme Chakib Khelil, Bouchouareb a très vite quitté le pays en sentant le vent tourner. Des personnes, ayant eu à le croiser en France, affirment que ce dernier a également eu recours à des méthodes qui le rendent méconnaissable : crâne rasé sous un béret, il s'est aussi laissé pousser une longue barbe… Des experts en matière juridique font toutefois savoir que dans le cas où la contre-expertise prouve l'inverse de ce qu'affirme son médecin, il sera jugé, condamné et extradé car la législation française le permet et ne peut s'opposer à son extradition que dans le cas où il fait l'objet de poursuites pouvant déboucher sur une condamnation à la peine capitale.
La Cour suprême suit donc de très près les deux cas, mais elle s'apprête à examiner, aussi dans les tout prochains jours, les dossiers de Ghazi Mohamed et de plusieurs walis. L'ancien ministre du Travail sera auditionné pour des affaires liées à la corruption, abus de fonction et dilapidation de deniers publics. Son dossier a été transmis à la haute instance par le tribunal de Chéraga qui l'a auditionné le 14 juillet dernier en même temps que son fils qui, lui, a été placé sous mandat de dépôt pour trafic et corruption.
Les trois anciens walis soupçonnés d'être impliqués dans l'affaire Hamel sont eux aussi appelés à comparaître très prochainement. Mustapha Layadi, Abdelkader Kadi et Moussa Ghelay sont poursuivis pour trafic dans le foncier et octroi de terrains agricoles, au caractère détourné, à des personnes qui n'étaient pas habilitées à les recevoir. Les concernés encourent de lourdes peines, à en croire les termes utilisés dans un communiqué récemment publié par le tribunal de Sidi M'hamed qui annonçait le transfert des dossiers à la Cour suprême. Les concernés font partie d'une liste de walis plus longue et qui seront, également, convoqués par la suite dans des affaires en rapport avec l'ancien patron de la DGSN. Parmi les personnes appelées à être auditionnées dans les jours à venir, on cite également Abdelmalek Boudiaf, l'ancien ministre de la Santé et ancien wali de Constantine et d'Oran. Des sources concordantes avaient récemment annoncé que le concerné avait été auditionné par la brigade d'enquêteurs de Bab J'did.
La Cour suprême se prépare également à rouvrir trois dossiers épineux : Khalifa, Sonatrach et l'affaire de l'autoroute Est-Ouest. La manière dont ces dossiers avaient été traités précédemment laisse entrevoir la difficulté à laquelle seront confrontés les magistrats instructeurs. Ils sont cinq, en tout, à gérer des affaires «compliquées», une raison pour laquelle ils sont souvent amenés à faire appel à des experts.
A. C.


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