«Les océans ont besoin de nous» : l'acteur espagnol, Javier Bardem, a appelé dernièrement, dans un vibrant plaidoyer au siège des Nations unies, à la signature d'un traité international pour protéger les océans. Farouche défenseur de l'environnement, Javier Bardem participe à une campagne de l'organisation écologiste Greenpeace visant la création d'un réseau mondial de sanctuaires marins. «Nos océans sont au point de rupture et nous en sommes tous, en partie, responsables», a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU, appelant les représentants de l'Organisation internationale à agir «ici et maintenant». L'Oscar 2008 du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d'un tueur sans pitié dans No Country for Old Men, a regretté les «nombreux sièges vides» face à lui. «Les océans appartiennent à tous, mais leur avenir est aujourd'hui entre vos mains», a-t-il insisté avant que ne soit projeté, en avant-première, le film de son expédition en Antarctique avec Greenpeace l'an dernier. La star espagnole a, d'ailleurs, fait plusieurs allusions au 7e art. «Nous sommes tous des méchants», a dit celui qui endosse régulièrement ce costume au cinéma. Mais, dans la vraie vie, «il n'y a pas Dwayne Johnson (héros de films d'action) pour nous sauver». Javier Bardem a regretté la décision du Président américain, Donald Trump, de retirer les Etats-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : «On ne peut pas vivre dans le déni.»