Lors d'une rencontre entre le collectif des travailleurs de la filiale d'Aigle Azur en Algérie et un représentant de la compagnie française en liquidation judiciaire, l'offre proposée en guise de dédommagement pour les 350 travailleurs algériens a suscité une vive désapprobation de la part de ces derniers. Une offre de seulement 3 mois d'indemnités pour un départ forcé aurait été ainsi faite. Une offre jugée par le collectif de méprisante et qu'il a rejetée dans le fond et dans la forme. En cessation d'activité depuis le 6 septembre dernier, la compagnie Aigle Azur, en plus d'avoir laissé sur le carreau quelque 10 000 passagers algériens, semble aujourd'hui faire peu cas de la situation de ses employés dans les différentes structures en Algérie.