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Une grève… primaire ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 10 - 2019

La grève des enseignants des écoles primaires à un moment où l'essentiel des Algériens lorgnent un projet de liberté pour le pays et investissent la rue, dans la continuité et la détermination, pour y parvenir, est doublement embarrassante. D'abord pour les grévistes eux-mêmes. Certes, ils n'ont pas toujours été un exemple de rectitude dans la façon d'organiser leurs contestations, d'exprimer leurs revendications et de formuler des compromis possibles pour ne pas avoir à sanctionner par leur action des écoliers déjà trop malmenés par une école en décrépitude pour pouvoir supporter une menace sur le minimum formel : pouvoir… aller en classe. Les débrayages dans les écoles, comme tous les autres qui impactent directement la vie du citoyen, ont toujours souffert de leur impopularité. Un peu plus peut-être, étant entendu que personne ne va s'excuser de mettre l'avenir de sa progéniture au premier rang de ses priorités. Mais cette fois-ci, la conjoncture aidant, la gêne devrait s'accentuer. D'abord en raison de l'émanation de la grève : c'est suite à des appels anonymes sur les réseaux sociaux que l'idée s'est développée, avant d'être suivie, dans des proportions qu'on n'attendait peut-être pas. Pour un secteur qui passe à juste titre pour avoir des syndicats puissants et suffisamment autonomes, ce n'est pas très gratifiant de se retrouver dans la posture de « suiveurs » même si, rapidement, ils ont repris les devants dans l'opération. Quand on y ajoute la nature des revendications, particulièrement les termes dans lesquels elles sont formulées, on se rend compte de l'impréparation - dans le meilleur des cas - de cette grève. En l'occurrence, les syndicats de l'éducation nous ont habitués à mieux, à plus saisissable et plus convaincant. Or, les vagues formules telles que « conditions de travail» « faiblesse des salaires »… qu'on croyait déjà consignés dans les engagements de la tutelle lors des conflits passés, ne sont pas faites pour donner de la lisibilité. Embarrassant aussi pour l'opinion la plus large. Ce n'est peut-être pas très juste que de considérer que toute autre colère socioprofessionnelle est assimilable à une « diversion » susceptible d'affaiblir la colère populaire centrée sur l'essentiel, mais on n'y peut rien. Les plus apaisés peuvent y voir « l'occasion qui fait le larron ». D'autres pousseront jusqu'à soupçonner l'action « opportuniste » qui vient greffer des intérêts corporatistes sur une situation générale plus vertueuse. Tout ce monde ne manque pas d'arguments, y compris les enseignants grévistes, qui ont tout de même beaucoup de raisons d'être en colère et d'agir en conséquence. Et puis le pouvoir. Il a tellement montré plus de disponibilité à composer avec les capacités de nuisance qu'à dialoguer avec les forces organisées qu'il est encore capable de préférer « ça » aux colères plus prometteuses, parce que plus… rassembleuses.
S. L.

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