La célébration de la Journée mondiale des zones humides a été organisée conjointement par la Direction de la Conservation des forêts de la wilaya, l'APC de Aïn-Séfra, l'association écologique « Terre-verte » (âard-khadra) et le club vert relevant de l'établissement « Dida » de Aïn-Séfra, au profit des élèves des établissements scolaires. Cette sortie, qui a été effectuée auprès de la station thermale de Aïn- Ouarka, a permis aux élèves d'abord de visiter cette station classée zone humide sur la liste de Ramsar qui dispose d'un lac au grand mouvement d' oiseaux migrateurs et de montagnes au milieu d'un massif important de la chaîne des monts des ksour. Les montagnes qui entourent les lieux forment un vaste cercle au centre duquel s'étend un grand lac où vivent des espèces de poissons, des poules d'eau et des canards sauvages. Pour l'année 2020, le comité permanent de la Convention de Ramsar a choisi comme thème : « Zones humides et biodiversité ». Notons que la wilaya de Naâma dispose d'une vingtaine de zones humides, dont trois sont de portée internationale classées : il s'agit des palmeraies de Tiout et de Moghrar la station thermale de Aïn- Ouarka et le lac d'El-Ogla de Aïn- Benkhellil. Des sites inscrits par leur valeur dans la convention de Ramsar et constituent un riche patrimoine naturel dans la région biologique que touristique. Plusieurs autres sites font l'objet actuellement d'études et de propositions en vue de leur classement, notamment, la zone de Rodassa, Oglet-Naâdja, Dhayet-Souid, Founassa, des sites renfermant un rôle multifonctionnel d'intérêt écologique, économique et sociologique. Ces lieux constituent des habitats indispensables à la survie et à la conservation de toutes les espèces d'oiseaux sédentaires et migrateurs, nécessitant toutefois une surveillance accrue et une protection stricte. Par ailleurs, pour mettre un terme aux effets dévastateurs dues pratiquement à l'agressivité climatique et humaine, la wilaya a lancé, ces dernières années, des opérations de grande envergure et des montants colossaux ont été dégagés pour la protection de ces zones, particulièrement dans les travaux de désertification, principalement conçus dans le reboisement pour faire barrage à l'avancée du désert, la conservation des dunes de sable, la protection des crues des oueds, ainsi que la protection de la palmeraie et le traitement des lacs. Le 2 février, donc, nous avons célébré la Journée mondiale des zones humides pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, relative à la date du 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. Chaque année depuis 1997, des organismes gouvernementaux, des ONG et des groupes de citoyens à tous les niveaux de la société profitent de l'occasion pour lancer des actions de sensibilisation du public aux avantages des zones humides. B. Henine ... ET À RELIZANE Les Clubs verts célèbrent l'événement Les écoliers activant dans les Clubs verts de la wilaya de Relizane s'impliquent pour la cinquième fois dans la célébration de la Journée mondiale des zones humides, en présentant diverses activités à la Maison de la culture du chef-lieu de Relizane. La manifestation a rassemblé un public nombreux constitué d'élèves des établissements scolaires, de leurs parents et de leurs enseignants qui ont suivi des communications sur les zones humides de la région de la ville de l'Antique Mina, ainsi que des pièces de théâtre. Cette initiative, à laquelle a contribué la Conservation des forêts de la wilaya de Relizane, vise, selon le chef du service des activités culturelles à la Direction de l'éducation, Douache Henni, à «dynamiser davantage les Clubs verts dans les écoles». Pour sa part, le chef de service de la Protection de la flore et de la faune à la Conservation des forêts, Hanèche Abdelhamid, a indiqué que 50 parmi les adhérents des Clubs verts seront récompensés au terme des concours de théâtre, chants, dessin et du meilleur exposé sur les zones humides organisés pour la circonstance. Une sortie sur le site de Sebkhat-Benziane, dans la commune d'Oued Djemaâ, au nord du chef-lieu de Relizane, figurait au programme. A. Rahmane