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Coronavirus : désinformation et guerre économique
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 03 - 2020

Le coronavirus occupe tout l'espace médiatique et cela crée un alarmisme de mauvais aloi, voire une psychose qui n'est pas sans rappeler les précédents épisodes de ces emballements journalistiques qui, au lieu de rassurer les populations en privilégiant l'information scientifique, se nourrissent de ragots et de peurs d'un autre âge. Une sensibilisation sur les propriétés de ce virus et la manière de s'en prémunir aurait certainement contribué à une meilleure compréhension de cette épidémie et à l'instauration d'un climat plus serein.
Quand on sait que certains laboratoires fabriquent et stockent les virus dans un but scientifique évident afin d'en étudier les propriétés pour mieux préparer les ripostes, on ne peut s'empêcher de penser qu'il est donc possible que certaines grippes dangereuses ne soient pas le fait de la seule nature. Sorti accidentellement ou volontairement des laboratoires, le virus peut se propager rapidement et, dans les deux cas, provoquer la psychose et... l'achat massif de vaccins. La jonction entre les experts et les laboratoires pharmaceutiques est évidente. Lors de l'attaque du H1N1, déclarée pandémie mondiale, les gouvernements de très nombreux pays avaient commandé par centaines de millions les vaccins appropriés. Mais les populations n'ont pas suivi et seul un faible pourcentage a accepté de se faire vacciner. C'est comme si elles avaient compris l'arnaque.
Quel que soit le degré de gravité atteint par la propagation du virus, il faut savoir garder son calme et faire preuve de discernement. Il y a eu des dizaines de virus ces dernières années et autant d'alertes et de conditionnements des populations mais il n'y a jamais eu de véritable pandémie au niveau mondial. Celle de 2009 était contrefaite et l'OMS a fini par le reconnaître. Nous avons la mémoire courte : la fameuse grippe aviaire ne faisait-elle pas trembler les humains ? Et cette grippe A, connue sous le nom de H1N1, et l'autre nommée porcine et Ebola, vous vous en rappelez ? Cette année 2009 a vu la grippe A se propager dans 214 pays, touchant plus d'un million et demi de personnes et provoquant 280 000 décès. Le coronavirus qui fait tant peur est loin d'atteindre ce niveau de pertes humaines! Certes, ces grippes tuent et il faut tout faire pour ne pas aller au-delà des 3 000 décès causés par le coronavirus, mais ne faut-il pas s'alarmer plutôt en priorité de la grippe saisonnière qui peut tuer jusqu'à 690 000 personnes par an !
Après avoir installé la peur et l'alarmisme, journaux et télévision pressent les gouvernements de commander les vaccins ! Ces derniers débarquent par millions et au prix fort. Mais très vite, ces grippes de malheur disparaissent comme par miracle et l'on se retrouve avec des quantités énormes de vaccins sur les bras. La dernière fois, ces stocks inutilisables sont restés au niveau des hôpitaux dont Mustapha-Pacha en plein cœur de la capitale.
Mais vous allez me dire que je vais vite en besogne car le vaccin pour le coronavirus n'a pas été inventé ! Oh que si ! Ils attendent le moment M pour inonder la planète de ce produit coûteux et tant recherché.
Très bientôt, il vont nous annoncer que des chercheurs sont arrivés à produire le remède miracle contre le covid-19. Encore une fois, le tour sera joué à la perfection. Mais, au-delà de ces manipulations de masse et du jeu favori des laboratoires, il y a cette question troublante que l'on ne peut s'empêcher de poser : et si c'était le début d'une nouvelle guerre, des attaques meurtrières d'un type nouveau? Des conflits où les armes seraient d'une tout autre nature : un arsenal biologique capable de décimer des peuples et de détruire des pays au moindre coût. Autre conséquence : la déstabilisation économique par l'isolement d'un pays, la chute de sa production et donc de desexportations... Je sais ! Je sais ! Quiconque s'aventure sur ce terrain sera traité de «complotiste». Tant pis, je vais vous dire ce qui me turlupine : ne trouvez-vous pas curieux que ce coronavirus trouve son terrain de prédilection en Chine et en Iran ? Ce sont les ennemis de qui ? Quant à l'Italie, vous savez très bien que, dans toute guerre, il y a des victimes collatérales...
Retour aux fondamentaux de notre diplomatie
La dernière interview du Président Tebboune à la chaîne russe RT a réaffirmé une position de solidarité avec la Syrie républicaine qui était sujette à fluctuation durant les trois dernières années. Certes, du temps de Lamamra et même à l'arrivée de Messahel, l'Algérie maintenait cette position de principe en défendant la Syrie au niveau de la Ligue arabe, en traitant de «terroristes» les factions armées combattant l'armée régulière et en envoyant même un ministre à Damas au moment où son rif était la proie d'attaques meurtrières mais, après 2017, les choses connurent une autre tournure. L'Algérie perdait sa voix et se courbait littéralement devant l'Arabie Saoudite, maîtresse absolue de la Ligue arabe ! Il n'y avait plus d'opposition à des résolutions anti-syriennes inspirées par les faucons sionistes qui commençaient à contrôler les pouvoirs du Golfe. On était loin du temps où l'Algérie se démarquait de la puissante domination saoudienne en maintenant sa position de principe sur la Syrie ou en refusant de qualifier le Hezbollah de mouvement terroriste !
Ce glissement diplomatique s'est prononcé dès l'éviction de Lamamra. On avait l'impression que le pouvoir parallèle, profitant de la maladie de Bouteflika, faisait prendre à la diplomatie algérienne un virage dangereux en la soumettant à la volonté saoudienne. Au moindre tir d'un petit missile houthi sur le territoire saoudien, l'Algérie se fendait d'un texte de condamnation alors qu'elle restait sans voix quand les avions saoudiens massacraient des dizaines d'écoliers et de très nombreux civils ! Cet alignement sur les positions saoudiennes s'accompagnait d'un flottement inattendu dans les relations avec l'Iran. Pourtant, ce dernier pays a toujours eu des liens privilégiés avec l'Algérie.
Quand le Président Tebboune dit que la Syrie doit retrouver sa place au sein de la Ligue arabe ou quand il rappelle la résistance et le refus de l'ordre sioniste qui caractérisent cette nation historique, il marque une rupture avec les soumissions répétées de notre diplomatie durant ces dernières années. Il revient ainsi aux fondamentaux de la diplomatie militante algérienne. Et c'est donc à la lumière de ce retour aux positions traditionnelles de l'Algérie qu'il faut lire les difficultés de réunir un sommet arabe à Alger. Cela aurait été plus facile avec l'ancienne diplomatie docile mais la nouvelle réalité remet en cause l'ordre saoudien imperturbable et impose l'Algérie comme un nouveau chef de file marquant l'entrée dans une ère d'équilibre et de recul des choix imposés par les sionistes et leurs amis. La fin du sinistre printemps arabe donne à l'Algérie un poids de taille car, de tous les pays de l'ex-Front du refus, c'est le seul qui a résisté victorieusement aux tentatives de déstabilisation.
Son poids et son influence en sortent renforcés. Et elle veut les utiliser non pas pour imposer ses choix propres mais seulement pour entamer une complexe œuvre de réconciliation dans un environnement arabe divisé et en proie aux déstabilisations et aux guerres par procuration...
M. F.


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