La direction de l'ASM Oran (Ligue 2) trouve encore des difficultés pour qualifier ses trois joueurs recrutés lors du mercato hivernal, mettant dans l'embarras son staff technique, qui dit voir ses plans chamboulés. Constatant que son effectif a besoin de renfort, l'entraîneur, Salem Laoufi, a profité de la deuxième période d'enregistrement des joueurs pendant la trêve hivernale pour faire venir trois éléments sur lesquels il a beaucoup tablé en vue de la deuxième partie de la saison. Les trois joueurs (Farhi, Aïssa et Mohamedi) s'entraînent régulièrement avec leur nouvelle formation, sauf qu'ils n'ont pour le moment pas encore été qualifiés pour prendre part aux matchs officiels de leur nouvelle équipe. Cette situation a irrité au plus haut point Salem Laoufi, surtout que le championnat amorce son dernier virage. «Raison pour laquelle je presse quotidiennement les dirigeants pour régler le cas des trois nouvelles recrues», a-t-il indiqué à l'APS. Mais au train où vont les choses, la direction asémiste risque de se montrer impuissante à répondre positivement à la doléance de son coach, en raison des contraintes financières auxquelles elle fait face. L'ASMO est d'ailleurs parmi les rares clubs du deuxième palier à n'avoir pas réussi à lever l'interdiction de recrutement prise à son encontre par la Chambre nationale de résolution des litiges (CNLR), à cause de ses dettes envers d'anciens joueurs qui ont recouru à cette instance pour être rétablis dans leurs droits. L'entraîneur oranais espère, en effet, profiter des services de ses nouvelles recrues «au moins pour le reste du championnat», a-t-il souhaité, ajoutant qu'il tablait énormément sur leurs services pour se relancer dans la course à l'accession.
