Mounir Zeghdoud, l'un des rares joueurs à avoir réussi sa conversion, qui, après avoir entamé sa jeune carrière d'entraîneur en tant qu'assistant de Hubert Velud en 2014 avec les Rouge et Noir, puis au CS Constantine, également entraîneur-adjoint de Velud en 2015, et connu sa première expérience d'entraîneur en chef à la JSM Béjaïa en 2017 puis à l'ASM Oran (2018), le RC Kouba (2019), le DRB Tadjenant (2019) avant de revenir à l'USMA (2020) en succédant à Billel Dziri au poste de premier responsable de la barre technique jusqu'à la fin de la saison, refuse cette fois-ci de revêtir à nouveau le blouson d'assistant que lui a proposé Anthar Yahia, le directeur sportif de l'USMA. «Il y a quelques jours, Anthar Yahia m'a contacté pour me proposer d'assister le futur entraîneur de l'USMA, mais j'ai refusé ce poste. J'ai entraîné par le passé les jeunes catégories, j'ai secondé par la suite plusieurs entraîneurs, maintenant, mon ambition est de rester entraîneur en chef, car je ne veux pas reculer, avec tout le respect que je dois aux entraîneurs adjoints. J'ai une carrière que je veux bien gérer. Si la direction a décidé d'engager un nouvel entraîneur, elle est libre, mais moi, je partirai en fin de saison», dira l'ancien défenseur international qui compte aller de l'avant pour réussir sa carrière d'entraîneur en chef. L'ex-libero des Rouge et Noir, qui réaffirme qu'il partira à la fin de l'actuelle saison si elle venait à aller à son terme, tient toutefois à répondre à ceux qui le traitent de «petit entraîneur». «Entendre dire que l'USMA est plus grande que Zeghdoud m'agace. Oui, l'USMA est grande, mais Zeghdoud est aussi capable de l'entraîner. Ces gens ne savent même pas ce que vaut un entraîneur et osent dire une chose pareille. Je suis diplômé et expérimenté, mais aussi un ancien footballeur. Je suis ambitieux et j'ai toutes les aptitudes pour entraîner une équipe de Ligue 1», a-t-il souligné, non sans reproches aux responsables de l'USMA. «J'aurais aimé que les responsables s'assoient avec moi autour d'une table en fin de saison pour évoquer mon avenir, mais maintenant qu'ils ont décidé d'engager un nouvel entraîneur, c'est leur droit le plus absolu. J'ai signé un contrat jusqu'à la fin de la saison que je vais honorer jusqu'au bout. Si la compétition officielle reprend, je tâcherai de mener l'équipe à réaliser les meilleurs résultats et, par la suite, je partirai la conscience tranquille», précise Mounir, qui ne veut pas baisser les bras pour réussir en tant qu'entraîneur en chef et remporter des titres, comme il l'a fait lorsqu'il était joueur et capitaine des Rouge et Noir avec lesquels il était trois fois champion d'Algérie (2002, 2003 et 2005), détenu quatre Coupes d'Algérie (1999, 2001, 2003 et 2004) et avec la JSMB en 2008... Ah. A.
