Dans ces conditions particulières caractérisées par le coronavirus qui a paralysé pratiquement tous les secteurs et freiné toutes les activités, l'Organisation algérienne du patrimoine, du tourisme et de l'artisanat traditionnel (OAPTAT) créée récemment, présidée par Tarek Salhi, un féru du tourisme et un homme de la presse. Il a déjà tenté d'organiser une rencontre internationale à Oum-el-Bouaghi, où plusieurs pays ont confirmé leur participation avant que le Covid-19 ne fasse son apparition. Animé d'une volonté incommensurable, le bureau local d'Oum-el-Bouaghi a concocté en cette fin de semaine une sortie à la fôret de Aïn-Sedjra, un lieu paradisiaque situé à quelques encablures de Aïn-Beïda, à laquelle plusieurs associations ont participé, notamment celles ayant un rapport avec le tourisme comme les chasseurs et les amis de la nature. Cette manifestation, l'unique du genre placée sous le slogan «Le tourisme et le développement rural», a vu également la collaboration de la Direction du tourisme, celle des fôrets, la Protection civile, la Gendarmerie nationale et les artisans. Elle coïncide également avec la Journée mondiale du tourisme célébrée chaque année le 27 septembre. Les visiteurs et curieux ont été invités à découvrir des expositions artisanales, la caravane de chasse « Diane » menée par le baroudeur Boudjabi R. et son équipe. Des virées à travers les pistes sont également au menu, elles sont guidées par les membres du bureau local qui leur feront connaître les richesses de cette forêt récréative. À cette occasion, Salhi Tarek fera une intervention pour vulgariser les objectifs de son organisation et son programme pour 2021 qui prévoit des rencontres internationales et des sorties à travers les sites archéologiques et historiques de la région ainsi que les zones humides qui restent méconnus. «L'organisation que je préside est à caractère purement touristique, nous sommes en train de collaborer avec les différents acteurs du secteur pour relancer l'activité qui ne se limite pas uniquement à la mer; il y a aussi le tourisme rural, les forêts, les montagnes. En ces moments difficiles de crise sanitaire, nous essayerons de développer localement des espaces récréatifs, l'artisanat et l'art culinaire traditionnels.» Moussa Chtatha
