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Les taxis clandestins imposent leur loi
Jijel
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 10 - 2020

Tirant profit de la suspension des transports de voyageurs interwilayas à cause de coronavirus, les taxis clandestins ont imposé leur diktat depuis l'application des mesures sanitaires décidées par les pouvoirs publics en vue d'endiguer cette pandémie.
Une simple virée à la gare routière, gérée par la Sogral, située à l'entrée est de la ville de Jijel, nous renseigne sur la nouvelle ampleur de ce transport un peu particulier qui a connu un essor vertigineux dans le sillage de cette crise sanitaire.
Une nuée de clandestins, clés de voiture à la main, crient «Dzaïr, Dzaïr», «plassa Constantine, Béjaïa, Sétif» harcelant les passagers qui transitent par cette gare. Ces transporteurs illégaux, dont certains d'entre eux viennent d'autres wilayas, font partie du décor de ce lieu de transit de milliers de passagers quotidiennement. «J'ai été contraint de payer 3 000 DA pour rentrer chez moi afin de passer la fête de l'Aïd dernier auprès des miens», nous a confié Omar, coiffeur à Alger, et de poursuivre : «la même chose pour le retour, alors que d'habitude, je payais une place à 1200 DA avant cette pandémie». Lui emboîtant le pas, Rabah, serveur dans un restaurant à la capitale affirme : «J'ai fait toute une gymnastique pour trouver une place à 2 400 DA pour regagner mon boulot après la réouverture des restaurants, sachant que j'ai été en chômage, suite à la fermeture de notre établissement à cause de cette pandémie».
Un fardeau supplémentaire pour les petites bourses, touchées de plein fouet par la crise de coronavirus en dépit de l'indemnité accordée par les pouvoirs publics aux artisans qui ont une famille à charge.
De son coté, Abderrahmane, agent dans une administration publique à Taher, nous a affirmé que son voisin, ouvrier occasionnel dans le secteur de BTHP, cancéreux, était contraint de louer un clandestin à 7 000 DA pour une course en aller et retour, afin de faire une séance de radiothérapie à Constantine, alors que le prix de la course en temps normal ne dépasse pas les 3 000 DA. «faute de bus et de taxis , j'ai été contraint de me rabattre sur un clandestin en payant 1 000 DA la place, en compagnie de trois de mes copines pour rejoindre la reprise des cours à l'université», nous a affirmé Fatima, étudiante en biomédical à Constantine. «Avant cette pandémie, j'avais l'habitude de prendre le bus à 150 DA ou le taxi à 450 DA la place», a ajouté notre interlocutrice rencontrée non loin de la gare routière de Jijel.
«J'ai pris avec mes trois collègues un clandestin en payant pas moins de 5 000 DA ma place pour rentrer chez moi à Aïn Defla, lors d'une permission », nous a confié un jeune appelé de l'ANP dont l'unité est stationnée dans les monts de Texanna.
Du côté de ces clandestins, on se frotte les mains. le malheur des uns fait le bonheur des autres. « Honnêtement , je ne chôme pas, Dieu merci», nous a confié Hossein, la cinquantaine entamée, rencontré à la terrasse d'un café à Taher. «Comme je suis ancien dans ce créneau, j'ai acquis une clientèle. Je fais deux voyages par semaine vers Alger, soit une moyenne de 20 000 DA, sans compter les courses au niveau de la wilaya».
À noter qu'il existe de nombreux chauffeurs de taxi réguliers qui travaillent au noir comme clandestins, en ôtant les supports identifiant leur identité professionnelle. Interrogé par nos soins sur les prix pratiqués par ces taxieurs qui agissent au su et au vu de tous les services de l'Etat, un connaisseur bien introduit dans ce créneau, gérant d'un café non loin de la gare de Jijel, nous a affirmé que le prix d'une place pour Alger varie entre 2 500 et
3 000 DA, alors qu'il était de 1 200 DA. Celui d'une course de Jijel à Constantine a, lui, doublé en passant de 450 DA la place à 1 000 DA, tandis que la course de Jijel à Béjaïa, elle, a quadruplé en passant de 250 DA à
1 000 DA.
Des prix qui accentuent davantage l'érosion du pouvoir d'achat de larges couches sociales à la situation déjà précaire.
Par contre, pour certains, ces clandestins sont une aubaine pour les voyageurs en cette conjoncture de crise. « imaginez s'il n' y avait pas ces clandestins, comment se déplacer ? », s'interroge Omar, coiffeur de son état à la capitale.
Il y a lieu de souligner que ces taxieurs particuliers, ont innové en optant pour les véhicules en bonne état, en plus du recours à des commissionnaires qui crient pour avoir des clients à rasion de 100 DA par tête, la forte utilisation des réseaux sociaux en affichant le numéro de leur mobile sur Facebook. «Concurrence oblige !», affirme l'un d'eux .
On compte pas moins d'une centaine de clandestins quotidiennement au niveau de la gare routière et ses alentours, nous a révélé Nacer, serveur dans un café dans le quartier de Village Moussa. Celui-ci a déjà servi de commissionnaire pour gagner un peu d'argent en plus, a-t-il reconnu.
Bouhali Mohammed Cherif
Texenna
Les travailleurs de l'hôpital réclament leur prime
Les travailleurs de l'établissement hospitalier spécialisé de Texenna ont tenu, jeudi dernier, un sit-in de protestation devant leur établissement sanitaire pour contester leur exclusion de l'indemnité de coronavirus, a t-on appris auprès d'une source syndicale. En effet, la même source ajoute que les travailleurs frondeurs, essentiellement des paramédicaux, ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « nous voulons nos congés, nous revendiquons la prime de cette épidémie ».
On apprend par ailleurs que les responsables syndicaux ont transmis une requête dans laquelle ils revendiquent le droit des travailleurs de cet établissement à cette indemnité.
B. M. C.


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