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Tizi, Bougie... Marseille, même combat ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 10 - 2020

Ce n'est pas vraiment prouvé ni argumenté mais beaucoup vous le diront sur le ton de la certitude : quand les étrangers font la même chose que nous, ils vont souvent, si ce n'est systématiquement, vers le pire que nous ayons. Tenez, ça fait de longues semaines que les restaurateurs et barmen de Béjaïa et de Tizi-Ouzou crient à l'injustice, dénoncent une forme de discrimination et alertent sur les conséquences économiques et sociales de leur situation. Et d'y aller par les questions qui allient la pertinence et le bon sens. D'abord celles qui se rapportent à leur environnement immédiat : pourquoi un bar ou un restaurant qui sert de l'alcool serait plus dangereux qu'un... café maure ou un supermarché de la même rue ! Puis cette autre qui leur fait encore plus mal, parce que plus flagrante : pourquoi un bar, un restaurant de Tizi ou de Bougie serait plus dangereux qu'un établissement de même vocation situé à Alger ou à Oran ? Il n'y a rien à dire ; quand un pays d'un autre pan du ciel nous imite, il va souvent, sinon systématiquement, connaître ce que nous venons d'accomplir de plus aberrant, de plus injuste et de plus incompréhensible. À Marseille donc, les autorités ont fermé bars et restaurants. Et les gérants du coin se posent les mêmes questions, avec les mêmes sentiments d'incompréhension, d'injustice et d'inquiétude. Pourquoi le même établissement fermé dans la deuxième ville de France serait ouvert dans d'autres régions alors que le niveau de dangerosité entre les deux endroits n'est pas forcément supérieur là où on semble le suggérer ? Il n'y a pas à dire, on ne nous pique que ce que nous avons de mauvais. Dans certaines régions de France, les autorités obligent les bistrots à servir à manger. Ce qui veut dire qu'ils leur interdisent de servir à... boire sans casser la croûte ! En quoi un client qui a devant lui un bœuf-carottes serait plus dangereux ou moins exposé que celui qui se contente d'un petit blanc ou d'un café ? Chez nous, c'est une vieille pratique, on n'a même pas attendu la pandémie mondiale de coronavirus pour en faire une marque de fabrique. La sardine ou le sandwich obligatoire pour avoir de la... bière, le verre de vin problématique et la « vente concomitante, c'est vieux comme le monde. Mais on ne savait pas qu'un jour, on viendrait à nous « piquer » la recette, surtout pas dans des conditions aussi « sensibles ». Déjà nos vieilles turpitudes n'étaient pas vraiment exportables en temps normal, elles n'allaient pas susciter des envies en temps de pandémie. Le Covid-19 nous a fait voir de toutes les couleurs, vraiment. Et ce n'est peut-être pas terminé.
S. L.

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