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Un clasico devant 100 000 sièges vides, une première
Espagne, 7e journée de LaLiga, Barça-Real aujourd'hui
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 10 - 2020

Depuis des décennies, Joan et Roger n'ont pas manqué un seul clasico Barça-Real au Camp Nou, mais cette fois, le virus les oblige à rester chez eux : samedi (15h algérienne), le match de clubs le plus suivi au monde sera disputé devant 100 000 sièges vides.
Président de l'une des associations de supporters historiques du club catalan, Joan Bertran assure avoir assisté à tous les FC Barcelone-Real Madrid disputés dans l'enceinte blaugrana depuis 48 ans.
«Ce n'est pas juste, un match de foot, c'est tout ce qu'il y a autour : les rituels, les bières, l'ambiance, la passion... Ce samedi sera très triste. Ce ne sera pas un Barça-Madrid», regrette ce supporter de 52 ans qui n'est plus revenu au Camp Nou depuis l'irruption du coronavirus en mars. La pandémie mondiale a obligé le football à s'arrêter. Et quand il a repris, le public n'a pas été invité, pour les raisons sanitaires. Alors que d'autres pays d'Europe ont autorisé une affluence limitée, en Espagne, les matchs professionnels se disputent toujours à huis clos, y compris le choc entre Barça et Real, une rivalité plus que centenaire qui attire à chaque match plus de 650 millions de téléspectateurs dans le monde, selon la Ligue espagnole (LaLiga). «Il y a des concerts et des pièces de théâtre dans des espaces clos, mais moi, depuis mars, je n'ai pas le droit d'aller dans un grand stade de 100 000 places à l'air libre... ça n'a pas de sens, le football est en train d'être criminalisé», proteste Bertran. Comble du désespoir, il ne pourra pas non plus recourir au plan B, qui consiste à se réunir avec les autres membres du groupe de supporters de la Pena Anguera, jouer un match amical entre eux et regarder le match dans le bar de l'association, quand il a lieu dans la capitale espagnole.
Nostalgie
Face à une recrudescence rapide du nombre de cas, le gouvernement régional catalan a imposé la semaine dernière la fermeture des bars et restaurants, habituellement pleins à craquer pour le clasico. «Ici, on diffusait les matchs sur écran géant, il y avait 70-80 personnes en train de crier et d'encourager leur équipe, c'était plein comme un œuf», explique Bertran avec nostalgie. «Cette fois, on ne pourra même pas voir le match ici», s'attriste-t-il. Même si l'horaire du match (16h/14h GMT) n'est pas idéal pour les coutumes espagnoles, où c'est l'heure du déjeuner, le gérant de la Ovella Negra (Le Mouton Noir, en catalan), pensait qu'il pourrait remplir son énorme brasserie, une ancienne bâtisse industrielle de Barcelone où de nombreux supporters du Barça ont leurs habitudes. «On passe de devoir accueillir 600 personnes pour le clasico à récolter zéro euro», regrette Albert Devesa, indigné par la mesure prise dans cette région pour deux semaines au moins. «On imaginait bien que dans un mois ils nous feraient baisser le rideau à 22h00 ou nous faire fermer, carrément... Mais on pensait qu'on pourrait avoir un service normal pour le Barça-Real. Même pas. La fermeture, c'est vraiment très dur», assure-t-il.
«L'odeur de la pelouse»
Les bars et restaurants qui bordent le plus grand stade d'Europe, le Camp Nou (99 000 places), dans une zone peu fréquentée de la ville, ont pour la plupart baissé le rideau, à l'exception de quelques-uns qui servent de la nourriture à emporter.
Et beaucoup des boutiques de souvenirs qui entourent le stade du Barça ont tout simplement disparu, impuissantes face au manque de touristes et de supporters. «Si l'on continue ainsi, les maillots vont perdre leurs couleurs», plaisante à moitié un des derniers tenanciers. C'est dans ce quartier que vivait Roger Banal, socio (supporter-actionnaire) du club catalan dès les débuts des années 1970. «Culé (Barcelonais) jusqu'à la moelle», il avait pour habitude de quitter promptement le stade au coup de sifflet final pour revoir le match immédiatement à la télévision. Samedi aujourd'hui, il le regardera en direct sur l'écran, avec sa famille, sur le canapé de sa maison à Sabadell à une trentaine de kilomètres de la capitale catalane. «Mais je mettrai l'écharpe et le maillot du Barça, ça oui», assure ce retraité de 60 ans. «Ce ne sera pas pareil: l'ambiance, la sensation d'entrer dans les tribunes et sentir l'odeur de la pelouse. Maintenant, quand je passe dans un parc et que l'herbe vient d'être tondue, ça me rappelle le Camp Nou. Honnêtement, il nous manque beaucoup», conclut-il.
«On n'est pas à l'abri...», reconnaît Zidane
«On n'est pas à l'abri de se dire que l'on va nous sortir», a déclaré hier en conférence de presse l'entraîneur du Real Madrid Zinédine Zidane, en difficulté avant le clasico à Barcelone en Liga samedi (14h GMT). «Quand on fait un mauvais match, on n'est pas à l'abri de se faire critiquer, de se dire que l'on va nous sortir. La réalité, c'est celle-ci : quand il y a un match perdu, forcément on dit qu'on va tout changer», a exposé Zidane vendredi, à la veille du premier clasico de la saison en 7e journée du championnat. «ça a toujours été comme ça. L'histoire ne change pas. Nous, ça ne nous fait pas changer. Ce qui doit nous faire changer, c'est de se dire que demain (samedi) on a une opportunité pour faire un grand match, et on se prépare pour ça, pour changer les choses. Le reste, ça ne changera jamais», a insisté le technicien. Après une première défaite en Liga samedi dernier face au promu Cadix à domicile (1-0), puis un deuxième revers cinglant mercredi pour le retour de la Ligue des Champions face au Shakhtar Donetsk (3-2), l'entraîneur du Real arrive sous pression au Camp Nou. Zidane, qui a assumé être «le responsable» de ces deux revers, a répété vendredi qu'il doit «trouver la solution» : «J'ai toujours été critique envers moi-même, c'est le moteur pour s'améliorer. (...) Après une défaite, en tant qu'entraîneur, la majeure partie des critiques sont pour moi, et c'est normal». «Mais je ne vis pas dans le passé (...) Demain, c'est un scénario parfait pour changer notre image. Il y a des moments difficiles, mais c'est là que se révèlent les gros caractères et les joueurs de qualité», a-t-il assuré.


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