Le projet de révision constitutionnelle, objet du référendum du 1er novembre prochain, consacre des garanties à même de renforcer la scène médiatique » dans le pays. M. Kebci - Alger (Le Soir) - C'est ce que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a affirmé, avant-hier en soirée, dans son allocution d'ouverture de la cérémonie de remise du prix du président de la République du journaliste professionnel. Un projet qui «conférera au système des droits et libertés une nouvelle dimension dans le cadre de notre identité et constantes nationales en offrant des garanties susceptibles de renforcer la performance des journalistes», a-t-il encore ajouté. Pour Ammar Belhimer, ce projet de révision constitutionnelle à travers l'article 54 consacre également «l'intérêt qu'accorde l'Etat à la presse», vu que cette disposition consacre le «principe de liberté de la presse en détaillant les composantes de cette liberté, stipule le droit à la création de chaînes télévisées, de sites et journaux électroniques, interdit le discours de discrimination et de haine». Aussi, cet article stipule qu'«aucune activité de journaliste ne saura être arrêtée sans décision judiciaire». Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a également mis en valeur les grands axes contenus dans le message du chef de l'Etat adressé aux journalistes à l'occasion de leur Journée nationale, le 22 octobre de chaque année. Dont «les apports des journalistes à travers toutes les étapes qu'a traversées le pays, l'incitation au numérique et aux solutions technologiques, l'élaboration d'un cadre juridique pour se mettre au diapason du développement technologique, faire preuve de patriotisme pour faire face à la cybercriminalité et l'impératif de moraliser la profession et le soutien des différentes compétences». Le ministre de la Communication voit en ce projet d'amendement constitutionnel «l'intérêt qu'accorde l'Etat à la presse», traduit par l'article 54 qui «consacre le principe de liberté de la presse en détaillant les composantes de cette liberté, stipule le droit à la création de chaînes télévisées, de sites et journaux électroniques, interdit le discours de discrimination et de haine». Un article en vertu duquel «aucune activité de journaliste ne saura être arrêtée sans décision judiciaire». À cette occasion, le ministre a souligné l'importance accordée par le président de la République à la corporation de la presse, mettant en avant les grands axes contenus dans son message adressé aux journalistes à l'occasion de leur Journée nationale, à savoir, entre autres, «les apports des journalistes à travers toutes les étapes qu'a traversées le pays, l'incitation au numérique et aux solutions technologiques, l'élaboration d'un cadre juridique pour se mettre au diapason du développement technologique, faire preuve de patriotisme pour faire face à la cybercriminalité et l'impératif de moraliser la profession et le soutien des différentes compétences». S'exprimant, pour sa part, en marge de cette cérémonie, le Premier ministre a soutenu que le projet d'amendement de la Constitution accorde aux journalistes «une plus grande liberté d'expression». Un projet que Abdelaziz Djerad dit souhaiter qu'il puisse aboutir à «une presse libre qui permettra aux journalistes professionnels de développer leurs points de vue et leurs analyses dans le respect de la déontologie de la profession», ainsi qu'à l'émergence d'une presse «contre-pouvoir». Pour revenir à la cérémonie de remise des distinctions aux lauréats de la sixième édition du prix du président de la République du journaliste professionnel organisé cette année sous le thème «le Numérique... une passerelle pour l'édification de l'Algérie nouvelle», elle a vu la distinction, concernant la presse écrite, de Leila Zerguit du quotidien El Djoumhouria, suivie de Fahima Benakrouf du quotidien Saout El Ahrar, et de Hadj Tahar Ali de El Hayat El Arabia. Dans la catégorie des médias radiophoniques, deux journalistes de la Chaîne 1 se sont partagés la première place, à savoir Abdenacer Kasseh Laâouar et Ahmed-Amine Harane alors que la deuxième est revenue à Rahima Aït Hamiche de la Radio Tizi Ouzou et la troisième à Salah-Eddine Benghedka de la Radio Sétif. Pour les médias télévisés, le jury a décidé de ne pas décerner le premier et le troisième prix, alors que le deuxième a été accordé à la journaliste de la télévision algérienne Amel Merir. Pour ce qui est de la catégorie des médias électroniques, Houssam Eddine Fodil d'Echorouk online s'est adjugé le premier prix, le deuxième ayant été attribué à Abdelkader Chems-Eddine Houari de l'APS, le troisième à Ahmed Laâlaoui de El Watan press. Le jury a également décerné son prix spécial à la journaliste Nesrine Rabehi de la Radio du Saint Coran. Il faut noter que cette cérémonie a vu plusieurs journalistes ayant marqué le champ médiatique national distingués, à l'image du défunt ex-ministre Lamine Bechichi ou encore les anciens directeurs des quotidiens La Tribune et Horizons, respectivement, Kheireddine Ameyar et Lyes Hamdani de même que le défunt journaliste Madjid Hadji, l'ancien directeur de publication du quotidien El Moudjahid, Morsli Aziz, l'ex-directeur de la télévision algérienne Abdou Benziane, le journaliste et auteur Abdelaziz Boubakir et, enfin, l'ex-directeur général de l'APS, Talmat Ammar Ali (Algérie Presse Service). M. K.