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Macron, Erdogan, Djaballah et la rue arabe
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 10 - 2020

Le Président turc a eu des mots particulièrement insultants envers le président français Emmanuel Macron dont il dit qu'il avait besoin d'une consultation psychiatrique.
En cause, le fait qu'il «soutienne» la publication des «caricatures du prophète», ponctuée par un premier attentat à l'arme blanche devant l'ancien siège de Charlie Hebdo, puis la décapitation d'un professeur coupable d'avoir montré les mêmes caricatures en classe lors d'un cours d'éducation civique. Sur le fond, il ne devrait pas y avoir grand-monde à être surpris par la réaction du chef de l'Etat turc. Ça fait des années qu'il a entrepris d'enterrer l'héritage laïc kémaliste puis, chemin faisant, à jeter les bases d'un califat islamiste dont le projet n'est plus un secret pour personne. Seul le ton, autant dire la forme donc, a quelque peu surpris. La surprise est ailleurs. Précisément chez... Erdogan qui fait mine d'attendre autre chose du chef de l'Etat français. Imaginons un peu la situation où le président Emmanuel Macron, après l'effroyable décapitation d'un enseignant, après l'élan unanime de dénonciation, de colère et de solidarité, après les appels à la guerre contre le terrorisme et la réaffirmation des valeurs qui font la France. Erdogan pouvait un seul instant penser qu'Emmanuel allait déjuger tout le monde, lui-même en premier, sa famille politique, lui-même, son peuple de France et de Navarre ? Non, Erdogan n'est peut-être pas une lumière, mais il connaît ses fondamentaux. Il aurait même pu se taire et personne n'aurait remarqué son silence. Mais la bonne vieille formule n'a pas pris une ride : pour comprendre quelque chose, il faut commencer par chercher — et savoir — où est l'intérêt. Une «petite tension» de conjoncture pour rappeler l'existence turque de l'autre côté de minuit, maintenant que l'adieu à l'Europe est quasiment consacré ? Et de ce côté-ci de la vie ? Il y a une formule qui a pris plus qu'une ride. Les vagues humaines qui déferlent dans les villes du Proche et du Moyen-Orient du Maghreb... la «rue arabe» qui s'enflamme à chaque fois qu'elle est actionnée pour une cause qui est rarement la sienne, tout ça semble avoir vécu.
Contre «la provocation» du Président français, il suffit pour le constater, de voir la rachitique mobilisation du Hamas palestinien, la dérision qui a accueilli les appels qataris au «boycott des produits français» l'incantation de Abdallah Djaballah qui semblait parler lui-même sans conviction. Au point où on se demandait s'il y aurait pensé si ça ne coïncidait pas avec son meeting de campagne pour le référendum. Les temps sont durs pour beaucoup de monde, décidément.
S. L.


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