La caravane médicale, organisée par l'association «Réseau algérien des jeunes», sous le haut patronage du président de la République et qui a séjourné du 3 au 8 novembre dans la wilaya de Naâma, a examiné plus de 4 000 personnes dans les zones d'ombre. Composé d'un staff médical de 18 praticiens de différentes spécialités, dont deux professeurs, le convoi a sillonné l'ensemble des zones éparses de la wilaya. Par ailleurs, des rencontres d'information et de prévention ont été préparées en parallèle concernant le dépistage précoce du cancer du sein, — pour célébrer «Octobre Rose» — qui constitue l'un des moyens les plus efficaces pour la lutte contre cette maladie, où 150 femmes ont assisté à ces journées. « Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce mal : l'âge, plus la femme vieillit, plus le risque augmente ; la puberté précoce avant l'âge de 12 ans ; la ménopause tardive après l'âge de 55 ans ; la grossesse tardive ou encore l'hérédité», indique-t-on. Dans le même sillage, une formation était prévue et devait être tenue par la Dr Madani Nesrine, du CHU Mohamed-Lamine-Debaghine de Bab-el-Oued Alger, médecin spécialiste, assistante en diabétologie et endocrinologie, mais en raison du Covid-19, elle sera tenue par visioconférence dans les tout prochains jours. Cette formation concernera les médecins généralistes et praticiens médicaux ayant pour thème : «L'éducation thérapeutique chez le diabétique (règles hygiéno-diététiques) ; l'insulinothérapie chez le diabétique de type 2 ; prise en charge du pied diabétique». Signalons, enfin, qu'une réception a été organisée par le wali, en l'honneur des hôtes de la wilaya pour service rendu aux habitants des zones d'ombre, qui ont également découvert à travers une visite guidée les sites touristiques que recèle la région. B. Henine La nouvelle cheffe de daïra casse un tabou dans la tribu des Ouled Sidi-Ahmed-Medjdoub Dans le dernier mouvement opéré dans les rangs des chefs de daïra, une femme a été nommée à la tête de la daïra de Asla. Une femme pour gérer les affaires de la tribu des Ouled-Sidi-Ahmed-Medjdoub, localisée dans cette daïra, avait suscité beaucoup d'interrogations chez bien sûr des... curieux. Fallait-il alors, casser un tabou, étant donné que cette tribu est connue pour ses principes intangibles vis-à-vis de la gent féminine, voire même l'interdit de la mixité durant la waâda traditionnelle, où beaucoup de femmes s'y rendent avec leurs maris et enfants, mais c'est sacré, elles sont isolées des hommes et même de leurs époux. Aujourd'hui, la première responsable, a su comment gagner la confiance de cette population en misant sur les associations de jeunes en tenant périodiquement des rencontres à l'effet de gérer leurs préoccupations, voire même les déplacements à travers les zones d'ombre, coins isolés du centre urbain. Une femme à la tête de la tribu, c'est en quelque sorte un soutien à la femme des «Médjadbas». B. H.
